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La Russie augmente ses exportations d’essence et de naphta vers l’Afrique et le Moyen-Orient, selon plusieurs sources citées par Reuters et les données de Refinitiv, alors que les ventes à destination de l’Europe ralentissent.
La parole à... Arthur Minsat, économiste senior et chef d'unité pour l’Afrique, le Moyen-Orient et l'Europe à l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE)
L’Organisation mondiale du commerce (OMC) a scellé vendredi à l’aube une série d’accords comprenant des engagements sur la pêche, la santé ou encore la sécurité alimentaire après plus de cinq jours de dures négociations. Les ministres du Commerce de plus de 100 Etats membres de l’organisation ont adopté à Genève un ensemble de six accords dans le cadre de la 12ème Conférence ministérielle. Le texte sur la pêche, bien que considérablement édulcoré, va permettre de réduire des subventions dans ce secteur pouvant contribuer à la surpêche et favoriser la pêche illicite. La levée temporaire des brevets sur les vaccins anti-Covid, pour permettre aux pays en développement d’en produire et d’en exporter, a divisé l’OMC depuis le début de la pandémie et suscité de virulentes critiques de lobbies mais a finalement été adoptée.
L’Organisation mondiale du commerce (OMC) a scellé vendredi à l’aube une série d’accords comprenant des engagements sur la pêche, la santé ou encore la sécurité alimentaire après plus de cinq jours de dures négociations. Les ministres du Commerce de plus de 100 Etats membres de l’organisation ont adopté à Genève un ensemble de six accords dans le cadre de la 12ème Conférence ministérielle. «Les résultats démontrent que l’OMC est en fait capable de répondre aux urgences de notre époque», a déclaré aux ministres la directrice générale de l’organisation, Ngozi Okonjo-Iweala.
Le gouvernement britannique a présenté lundi soir au Parlement un projet de loi controversé modifiant le protocole nord-irlandais conclu avec l’Union européenne (UE) dans le cadre du Brexit. La ministre des Affaires étrangères Liz Truss a défendu un texte censé «résoudre les problèmes», à condition de pouvoir renégocier avec Bruxelles pour changer les termes de l’accord arrêté fin 2020 «qui provoquent de très graves problèmes en Irlande du Nord», selon elle.
La directrice générale de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), Ngozi Okonjo-Iweala, s’est déclarée dimanche «prudemment optimiste» quant à la conclusion d’un ou deux accords mondiaux cette semaine à l’occasion de la réunion à Genève de plus de 100 ministres du Commerce, prévenant que des obstacles pourraient toutefois les entraver. Elle a exhorté les ministres du Commerce à faire un effort supplémentaire au cours des prochains jours pour parvenir à des accords tels que la réduction des subventions à la pêche, l’amélioration de l’accès aux vaccins contre le Covid-19 et la sécurité alimentaire, mais aussi pour engager une réforme de l’OMC.
Les exportations de la Chine ont connu une croissance à deux chiffres en mai, dépassant les attentes, tandis que les importations ont augmenté pour la première fois en trois mois, les usines ayant repris leur production et les problèmes de logistique s’étant atténués après que les autorités ont assoupli certaines des restrictions liées à l’épidémie de coronavirus à Shanghai. Les exportations ont progressé de 16,9% sur un an en mai, dépassant les attentes des analystes, leur rythme le plus rapide depuis le mois de janvier. Les analystes interrogés par Reuters s’attendaient à ce qu’elles augmentent de 8% après une hausse de 3,9% en avril.
Les exportations allemandes ont baissé plus que prévu en mars, a annoncé mercredi l’office fédéral de la statistique. Les exportations ajustées des variations saisonnières ont reculé de 3,3% sur le mois, alors que les économistes prévoyaient une baisse de 2,0%. Les exportations vers la Russie ont chuté de 62,3%, en partie à cause des sanctions économiques imposées par l’Union européenne (UE) à Moscou depuis l’invasion de l’Ukraine, indique Destatis. Les importations ont quant à elles progressé de 3,4% alors que le consensus prévoyait une hausse de 1,0%.
Les exportations allemandes ont baissé plus que prévu en mars, alors que les importations ont progressé, a annoncé mercredi l’office fédéral de la statistique. Les exportations ajustées des variations saisonnières ont reculé de 3,3% sur le mois, alors que les économistes prévoyaient une baisse de 2,0%.
Selon le baromètre BPCE Digital & Payments, les dépenses en ligne des Français ont augmenté de plus de 36% en deux ans. Le e-commerce devient incontournable dans la plupart des secteurs d’activité.
Selon la société d’analyse Windward, 20 % des quelque 9.000 porte-conteneurs actifs dans le monde sont actuellement bloqués à l’extérieur de ports encombrés. Un tiers d’entre eux attendent en Chine, un chiffre deux fois plus élevé qu’en février, la politique « zéro Covid » et les confinements bloquant les lignes d’approvisionnement, en particulier à Shanghai.
Le déficit de la balance commerciale des Etats-Unis s’est fortement creusé en mars, selon les statistiques publiées mercredi par le département du Commerce. Le déficit des échanges de biens a augmenté de 17,8%, à 125,3 milliards de dollars : les importations ont progressé de 11,5%, contre seulement 7,2% pour les exportations. Le commerce extérieur, qui pâtit probablement d’un dollar fort (plus de 103 points pour l’indice DXY mercredi, un record depuis 2002), freine la croissance américaine depuis déjà six trimestres. La première estimation du PIB du premier trimestre est attendue jeudi, et le consensus Reuters table sur un net ralentissement, à 1,1% en rythme annualisé, après 6,9% au quatrième trimestre.
Les contrats à terme sur le gaz naturel européen (TTF à Rotterdam) ont rebondi de près de 20% mercredi pour atteindre un sommet de trois semaines jusqu’à 117 euros/MWh après que la Russie a décidé de couper l’approvisionnement de la Pologne (via son partenaire PGNiG) et de la Bulgarie (via son partenaire Bulgargaz). Les deux pays dépendent du gaz naturel russe pour respectivement 50% et 90% de leurs approvisionnements totaux. Il s’agit de la réaction la plus forte à ce jour de la Russie aux sanctions européennes à son encontre en raison de son offensive militaire en Ukraine. Premier producteur et exportateur mondial de gaz, la société Gazprom a annoncé dans un communiqué avoir «totalement suspendu les livraisons de gaz à Bulgargaz et PGNiG, faute d’avoir été payé en roubles», et qu’elle garderait le robinet ainsi fermé jusqu’à ce que ces pays acceptent de payer en roubles. Cela fait craindre que davantage de pays de l’Union européenne (UE) ne voient également leurs approvisionnements coupés.
Les contrats à terme sur le gaz naturel européen (TTF à Rotterdam) ont rebondi de près de 20% pour atteindre un sommet de trois semaines jusqu’à 117 euros/MWh mercredi après que la Russie a décidé de couper l’approvisionnement de la Pologne (via son partenaire PGNiG) et de la Bulgarie (via son partenaire Bulgargaz). Les deux pays dépendent du gaz naturel russe pour respectivement 50% et 90% de leurs approvisionnements totaux. Il s’agit de la réaction la plus forte à ce jour de la Russie aux sanctions européennes à son encontre en raison de son offensive militaire en Ukraine.
Les négociations progressent pour s'armer contre les subventions étrangères faussant la concurrence sur le marché unique. Certains Etats continuent toutefois à craindre des représailles de Pékin.
L’activité du secteur privé britannique a subi un net ralentissement, bien supérieure aux prévisions, avec l’inflation et le conflit en Ukraine selon les premiers résultats de l’enquête PMI de S&P Global (ex-IHS Markit) publiés vendredi. L’indice flash composite a reculé à 57,6 en avril, son plus bas niveau depuis trois mois, après 60,9 en mars, celui des services a baissé à 58,3 en avril, après 62,6 en mars, alors que celui de l’industrie manufacturière progresse légèrement, à 55,3 après 55,2, une remontée sans doute liée au rattrapage du retard accumulé sur les mois précédents en raison des difficultés d’approvisionnement.