La société de gestion italienne indépendante Azimuts’est trouvée un nouvel allié après son rapprochement avec Unicredit officialisé la semaine dernière. Azimut a annoncé, ce mercredi, la conclusion d’un partenariat stratégique entre sa filiale turque,Azimut Portföy Yönetimi, et Lycian Capital Partners, société de private equity spécialisée sur le mid-market et basée à Istanbul. Le partenariat sous-tend une prise de participation directe d’Azimut Portföy Yönetimidans Lycian Capital Partners avec une injection de capital continue dans le but de développer l’activité et un engagement de capitaux dans les fonds de la firme de private equity turque.La présence d’Azimut en Turquie remonte à 2012. Sa filiale de gestion d’actifs locale a une part de marché de 6% et des encours sous gestion de deux milliards de dollars selon les chiffres avancés par le gestionnaire italien. Dans un communiqué, Giorgio Medda, directeur général d’Azimut, a déclaré que ce partenariat témoignait de la conviction du gestionnaire que la Turquie était «l’une des destinations d’investissement les plus attrayantes au monde».Lycian Capital Partners, dirigé par Gökhan Arıkoç et Gökçe Manav, a pour objectif de devenir la société de capital-investissement numéro un en Turquie. A fin novembre 2022, Azimut gérait 87 milliards d’euros d’encours dont 6,4 milliards sur les marchés privés.
Andera Partners vient d’annoncer l’ouverture de son bureau italien à Milan, après dix ans de présence sur ce marché. Il s’agit de son troisième bureau hors de France, après Munich et Anvers. La société de gestion parisienne en capital-investissement a nommé Maurizio Bottinelli en tant que conseiller senior. Il sera chargé d’épauler l’équipe d’Andera MidCap en Italie. Il a travaillé par le passé chez Clessidra comme directeur général et responsable de l’équipe d’investissement, et dans le bureau milanais d’Apax Partners.
Après avoir subi de nombreux départs ces derniers mois, le bureau parisien de Canaccord Genuity ferme ses portes, a appris L’Agefi. La localisation française de la banque canadienne n’apparaît d’ailleurs plus sur son site internet. La faute essentiellement à Natixis Partners, qui a été rejoint en septembre par Olivier Dardel, qui dirigeait l’activité française de Canaccord Genuity, et par le banquier conseil en financement Denis Vidalinc, ainsi que plusieurs analystes. Le managing director Nicolas Royer leur a emboîté le pas peu de temps après en intégrant la boutique M&A Amala Partners, créée en 2020 par Jean-Baptiste Marchand qui avait lui-même officié plus de 10 ans chez Natixis Partners. Canaccord Genuity était surtout connu en France pour son activité de conseil en fusions-acquisitions, notamment dans le domaine du private equity.
CNP (Compagnie nationale à portefeuille), fondée par Albert Frère, a annoncé jeudi être entrée en négociations exclusives avec le groupe de capital investissement Vespa Capital en vue d’acquérir une participation majoritaire dans le groupe Cleeven aux côtés de l’équipe dirigeante de la société. L’opération reste soumise au processus d’information et de consultation des instances représentatives du personnel de la cible. Créé en 2015, Cleeven est un groupe de conseil en ingénierie qui compte plus de 600 consultants répartis au sein de 8 sociétés présentes en France, en Suisse et en Suède. Le groupe a investi dans un logiciel propriétaire permettant d’une part d’optimiser le fonctionnement de la société et d’autre part de répondre aux demandes de ses clients dans des délais très serrés.
Pression. Au sein d’un environnement plus difficile, les investisseurs continuent de plébisciter le non-coté, de manière toutefois un peu moins marquée. Selon le dernier baromètre Coller Capital, 29 % des investisseurs (LP, limited partners) prévoient d’accroitre leur allocation dans la classe d’actifs au cours des douze prochains mois, contre une part de 50 % six mois plus tôt. Ces pourcentages passent de 42 % à 27 % dans le private equity et de 48 % à 33 % dans les infrastructures, l’attrait pour la dette privée restant stable (37 %, contre 39 % six mois auparavant). « C’est la première fois depuis longtemps que l’on constate un coup de frein sur ces classes d’actifs », réagit François Aguerre, partner chez Coller Capital. « Face à la chute des marchés actions, les LP se retrouvent surpondérés en actifs non cotés, qui ont par ailleurs bien résisté, et doivent revoir leur allocation », explique le professionnel.
Face à des conditions de financement plus difficiles, et un effet multiple de valorisation appelé à se réduire, la croissance des résultats est primordiale.
La valeur des PME et ETI françaises accompagnées par le capital transmission a été multipliée par 2,85 entre l’entrée des fonds en 2012 et leur sortie en 2021, selon une étude que France Invest a présenté ce mercredi matin à ses membres. La hausse de l’excédent brut d’exploitation (EBE) joue ainsi à hauteur de 67% sur la création de valeur des sociétés en portefeuille.
Le fonds de private equity dédié aux sociétés biopharmaceutiques signe une année 2022 active, avec six investissements, deux refinancements et une sortie.
Le spécialiste des investissements à un stade précoce dans des jeunes pousses européennes de la technologie, Speedinvest, a annoncé mardi avoir levé 500 millions d’euros supplémentaires auprès de nombreux investisseurs comme Bpifrance, le fonds européen d’investissement, l’américain NEA, des fonds de pensions, des banques ou des assureurs. Sur cette somme, 300 millions seront consacrés au lancement d’un nouveau fonds, Speedinvest 4. Le solde sera utilisé pour accompagner «les start-up du portefeuille existant», précise la société dans son communiqué. Elle revendique 1 milliard d’euros d’actifs sous gestion qui ont été investis dans sept start-up françaises (Luko, Finary, Lemonway, Flowdesk, + Simple ou MyDataModels) et dans plusieurs entreprises européennes dont Bitpanda, Gostudent, Open et Wefox. Le nouveau fonds Speedinvest 4 a déjà investi dans Autone, Drop, Solvo.ai ou encore NeoCarbon.
Le spécialiste des investissements à un stade précoce dans des jeunes pousses européennes de la technologie, Speedinvest, a annoncé avoir levé 500 millions d’euros supplémentaires auprès de nombreux investisseurs comme Bpifrance, le fonds européen d’investissement, l’américain NEA, des fonds de pensions, des banques ou des assureurs. Sur cette somme, 300 millions seront consacrés au lancement d’un nouveau fonds, Speedinvest 4. Le solde sera utilisé pour accompagner «les start-up du portefeuille existant», indique la société dans son communiqué. Le fonds d’investissement revendique 1 milliard d’euros d’actifs sous gestion qui ont été investis dans sept start-up françaises (Luko, Finary, Lemonway, Flowdesk, + Simple ou MyDataModels) et dans plusieurs entreprises européennes dont Bitpanda, Gostudent, Open et Wefox. Le nouveau fonds Speedinvest 4 a déjà investi dans Autone, Drop, Solvo.ai ou encore NeoCarbon.
Ce qui est dit doit être fait. C’était un des objectifs du dernier plan stratégique de BNP Paribas à horizon 2025 présenté au début de cette année. La banque affirmait alors qu’elle voulait«capturer la croissance des actifs privés». A cet effet, elle présente ce 13 décembre l’organisation d’une nouvelleligne métier (business unit)regroupant l’ensemble des expertises liées aux actifs privés. Dénommée «Private Assets», cette unité sera placée au sein du pôle Investment & Protection Services (IPS), qui comprend notamment l’assurance, la gestion d’actifs, la banque privée et la gestion immobilière. Elle sera opérationnelle en janvier 2023. Private Assets sera intégrée à BNP Paribas Asset Management et représentera au total plus de 30 milliards d’euros d’encours gérés et conseillés, sur les 490 milliards d’euros que gère la société, et plus de 600 milliards en prenant aussi en compte les actifs conseillés. La nouvelle unité regroupera les gestions d’actifs privés deBNP Paribas AM (dont la filiale Dynamic Credit Group), de Principal Investments et de BNP Paribas Agility Capital, ainsi que l’activité d’investissement via mandat de conseil en sélection de fonds de BNP Paribas Cardif. Elle lèvera des fonds tant auprès des grands investisseurs institutionnels que des investisseurs particuliers, avec le soutien des réseaux de la banque et de ses partenaires.Le groupe estime que le regroupement de ces activités devrait concourir à les renforcer et lui permettre d’élargir son offre. Suite logique Cettebusiness unitest placée sous la direction de David Bouchoucha, aujourd’hui la tête du pôle dette privée et actifs réels de BNP Paribas AM. Ce dernier devient responsable des gestions d’actifs privés, et est rattaché directement à Sandro Pierri, le directeur général de BNP Paribas AM. La nouvelle organisation présentée aujourd’hui officiellement par BNP Paribas s’inscrit dans la suite de ce que la banque avait déjà entamé. Une première simplification,révélée par Newsmanagersen octobre 2021, avait déjà été réalisée avecle rapprochement des activités de gestion d’actifs privés de BNP Paribas AM et BNP Paribas Capital Partners, filiale de fonds de fonds (hedge funds, performance absolue, private equity), de dette privée et de gestion multi-actifs.
La société de capital-investissement Thoma Bravo va acquérir Coupa Software, une plateforme de gestion des dépenses professionnelles basée sur le «cloud», ou informatique dématérialisée, pour une valeur d’entreprise de 8 milliards de dollars (7,6 milliards d’euros). Coupa a annoncé lundi que ses actionnaires recevraient 81 dollars par action, ce qui représente une prime de 77% par rapport au cours de clôture de Coupa le 22 novembre, soit la dernière séance complète avant que la presse ne fasse état d’un éventuel rachat de la société. La transaction comprend un important investissement minoritaire de la part d’une filiale du fonds souverain Abu Dhabi Investment Authority (ADIA), a précisé Coupa. L’opération devrait être bouclée au premier semestre 2023.
Les fonds d'investissement affichent une décollecte globale sur les sept premiers jours du mois. Elle est toutefois plus marquée pour les actions et le monétaire que pour l'obligataire.
Si la classe d’actifs conserve tout son attrait auprès des investisseurs, ces derniers doivent revoir leur allocation. Une aubaine pour le marché secondaire.
Les fonds d'investissement affichent une décollecte globale sur les sept premiers jours du mois. Elle est toutefois plus marquée pour les actions et le monétaire que pour l'obligataire.