Nos articles d’actualité et d’analyse portant sur les questions budgétaires, en France, aux Etats-Unis, au niveau de l’Union européenne et dans les principales puissances économiques.
Le directeur général du Mécanisme européen de stabilité (MES), Klaus Regling, ne voit aucun signe d’une nouvelle crise de la dette au sein de la zone euro et appelle les pays à utiliser ses lignes de crédit pour faire face à l’impact de la pandémie de coronavirus, a-t-il déclaré dans un entretien à l’agence de presse allemande dpa.
Sur la base des demandes d’indemnisation déposées au 4 mai, seuls 4,4 millions (soit 41%) des salariés couverts par une demande d’autorisation en mars ont effectivement été placés en activité partielle ce mois-là en France, a indiqué mercredi la Dares, le service statistique du ministère du Travail. Sur la base des périodes demandées par les entreprises au 4 mai, 10,7 millions de salariés étaient susceptibles d'être placés en activité partielle en mars (les demandes pouvaient être déposées jusqu'à fin avril). Selon la Dares, toutes les demandes d’indemnisation pour le mois de mars n’ont pas encore été déposées. Au total, 12,1 millions de salariés ont fait l’objet d’une demande de couverture par le dispositif d’activité partielle émanant de près de 1 million d’entreprises, a indiqué mercredi sur Europe 1 Muriel Pénicaud, ministre du Travail.
Le déficit du budget de l’Etat français s’est creusé de 11,8 milliards d’euros fin mars, à 52,5 milliards, subissant les premiers effets de la crise sanitaire en cours et du confinement instauré en France le 17 mars. Au 31 mars, les dépenses du budget général (hors prélèvements sur recettes) s'établissaient à 84,6 milliards d’euros contre 75,2 milliards un an plus tôt, une progression notamment liée aux mesures exceptionnelles prises en réponse à la crise sanitaire, dont 2 milliards d’euros consacrés au dispositif exceptionnel de chômage partiel. Les recettes fiscales nettes sont en baisse de 6 milliards d’euros en mars. Le gouvernement anticipe un déficit public de 9% cette année et une progression de la dette publique à 115% du PIB.
Le déficit du budget de l’Etat français s’est creusé de 11,8 milliards d’euros fin mars, à 52,5 milliards, subissant les premiers effets de la crise sanitaire en cours et du confinement instauré en France le 17 mars. «Les premiers effets de la crise sanitaire sont observés en recettes et en dépenses», explique le ministère de l’Action et des Comptes publics.
Le Parlement nippon a adopté jeudi un budget extraordinaire de 25.700 milliards de yens (près de 222 milliards d’euros), dont une allocation d’urgence pour chaque résident. Ce budget avait dû être révisé en dernière minute en raison de la volte-face du gouvernement, qui a décidé d’offrir une aide de 100.000 yens (environ 860 euros) à chaque résident au Japon. Le gouvernement prévoyait initialement de verser 300.000 yens pour les seuls foyers capables de prouver que leurs revenus ont fondu au-delà d’un certain seuil. Le coût total de l’allocation individuelle forfaitaire de 100.000 yens a été chiffrée à 13.000 milliards de yens (112 milliards d’euros), soit la moitié du budget extraordinaire adopté. Le produit intérieur brut (PIB) devrait chuter de 5,2% cette année.
Le Parlement nippon a adopté aujourd’hui un budget extraordinaire de 25.700 milliards de yens (près de 222 milliards d’euros) pour financer diverses mesures visant à limiter l’impact économique de la pandémie de coronavirus, dont une allocation d’urgence pour chaque résident. Ce budget avait dû être révisé en dernière minute en raison de la volte-face du gouvernement, qui a décidé d’offrir une aide de 100.000 yens (environ 860 euros) à chaque résident au Japon. Le gouvernement prévoyait initialement de verser 300.000 yens pour les seuls foyers capables de prouver que leurs revenus ont fondu au-delà d’un certain seuil.
Le coût total du dispositif de chômage partiel pour la période courant jusqu'à fin mai est désormais estimé autour de 24 milliards d’euros, dont 7,7 milliards pour l’Unédic. La situation financière de l’organisme paritaire assurant la gestion l’assurance chômage, déjà très endetté, devrait se dégrader d’autant qu’au chômage partiel s’ajoute l’augmentation des dépenses d’indemnisation de chômage et la baisse des recettes. Ses dépenses d’indemnisation chômage devraient s’accroître pour la période mars-mai (plus de 1,1 milliard) tandis que ses recettes vont baisser. Sa trésorerie est également pénalisée par les reports des échéances de paiement de cotisations accordés aux entreprises en difficultés de l’ordre de 3,5 milliards.
Le coût total du dispositif de chômage partiel pour la période courant jusqu'à fin mai est désormais estimé autour de 24 milliards d’euros, dont 7,7 milliards pour l’Unedic. La situation financière de l’organisme paritaire assurant la gestion l’assurance chômage, déjà très endetté, devrait se dégrader d’autant qu’au chômage partiel s’ajoute l’augmentation des dépenses d’indemnisation de chômage et la baisse des recettes.
Le plan de relance budgétaire italien ne compromettra pas la soutenabilité des finances publiques, a déclaré le ministre italien de l'économie, Roberto Gualtieri, au parlement où ce projet est en discussion. Dans ce plan, l’accroissement des dépenses publiques se traduira par un creusement du déficit budgétaire de 55 milliards d’euros. Le gouvernement s’attend à ce que le produit intérieur brut (PIB) se contracte d’environ 8% cette année. Selon les projections du gouvernement dans ce nouveau projet de budget, le déficit public de l’Italie devrait être porté à 10,4% du PIB et la dette publique devrait grimper à 155,7%. Vendredi dernier, S&P Global Ratings a maintenu la note de l’Italie à BBB avec une perspective négative.
Le plan de relance budgétaire italien ne compromettra pas la soutenabilité des finances publiques, a déclaré le ministre italien de l'économie, Roberto Gualtieri, au parlement où ce projet est en discussion.
Alors que les 27 Etats membres de l’Union européenne (UE) discutent, en parallèle des 19 de la zone euro, d’un plan de relance économique d’une ampleur d’environ 1.500 milliards d’euros, le commissaire européen à l’Economie et aux Affaires financières, Paolo Gentiloni, a déclaré dimanche, dans un entretien à la télévision italienne Rai 3, qu’«un financement doit être fourni dès maintenant», pour être disponible d’ici à la mi-septembre. «Nous ne pouvons pas attendre deux ans, comme cela s’est produit entre la fin de la Seconde Guerre mondiale et le plan Marshall», a-t-il précisé, avant d’ajouter que ce plan devrait idéalement comprendre des prêts et des subventions.
Alors que les 27 Etats membres de l’Union européenne (UE) discutent, en parallèle des 19 de la zone euro, d’un plan de relance économique d’une ampleur d’environ 1.500 milliards d’euros, le commissaire européen à l’Economie et aux Affaires financières, Paolo Gentiloni, a déclaré, dans un entretien à la télévision italienne Rai 3 dimanche, qu’«un financement doit être fourni dès maintenant», pour être disponible d’ici à la mi-septembre. «Nous ne pouvons pas attendre deux ans, comme cela s’est produit entre la fin de la Seconde Guerre mondiale et le plan Marshall», a-t-il précisé, avant d’ajouter que ce plan devrait idéalement comprendre des prêts et des subventions.
La Chambre des représentants a adopté jeudi le nouveau plan de soutien de 484 milliards de dollars pour aider les PME et soutenir les hôpitaux face à la crise du coronavirus. Le texte, issu d’un compromis bipartisan, a été adopté par 388 voix pour et 5 contre, après avoir été voté à l’unanimité par le Sénat mardi soir. Il devait être transmis au président Donald Trump pour promulgation dans la soirée.
Le Sénat a adopté hier par 317 voix contre 15 le deuxième projet de loi de finances rectificative pour 2020, qui est donc définitivement adopté. Le texte doit permettre la mise en oeuvre d’un plan de relance de 110 milliards d’euros pour faire face aux conséquences économiques de la crise du coronavirus. Le projet de loi a été adopté en première lecture par l’Assemblée nationale le 17 avril 2020 et par le Sénat le 22 avril 2020. Le Gouvernement ayant engagé une procédure accélérée, une commission mixte paritaire chargée de proposer un texte sur les dispositions du projet de loi restant en discussion s’est réunie le 23 avril 2020 et un accord a été conclu, précise la chambre haute.
La Commission européenne pourrait proposer un projet de relance économique représentant 2.000 milliards d’euros pour accompagner la reprise au sein de l’Union européenne une fois passée la crise sanitaire du coronavirus, selon une note consultée par Reuters.
Le déficit de la Sécurité sociale devrait atteindre 41 milliards d’euros cette année en France en raison de la crise du coronavirus, soit un niveau jamais atteint, a déclaré mercredi le ministre de l’Action et des Comptes publics Gérald Darmanin, dont les propos ont été rapportés par la commission des Affaires sociales du Sénat devant laquelle il s’exprimait. Le précédent record, 28 milliards d’euros, avait été établi en 2010, dans le sillage de la crise financière de 2008. Sa dégradation s’explique principalement par un net recul des recettes, estimé à près de 31 milliards d’euros, et par un accroissement de l’ordre de 8 milliards des dépenses par rapport à l’objectif fixé pour cette année.