Toute l’actualité du secteur bancaire – banque de détail, banque d’investissement, réglementation – et de ses principaux acteurs, qu’ils soient capitalistes (BNP Paribas, la Société Générale), étrangers (JPMorgan, Bank of America, Goldman Sachs, Credit Suisse, Deutsche Bank, HSCB), mutualistes (le Crédit Agricole, Crédit Mutuel, BPCE) ou même publics (la Banque Postale). Nos analyses des grandes tendances du domaine.
Les banques européennes pourraient devoir renoncer aux bonus pendant un an afin d'être éligibles aux mesures d’urgence envisagées pour soutenir le secteur financier, fragilisé par les conséquences de la pandémie de coronavirus, selon un document consulté par Reuters. Le «paquet» européen prévoit d’alléger certaines exigences en matière de fonds propres afin de soutenir les banques qui représentent un maillon essentiel pour le financement des entreprises au moment où l'économie sombre dans la récession.
Le CIC, filiale du Crédit Mutuel Alliance Fédérale, élargit son offre à destination des entreprises de taille intermédiaire et des investisseurs par un accord commercial avec la banque privée allemande M.M.Warburg & Co. « Cette coopération démarrera par la distribution en France, aux Etats-Unis et au Canada, des services d’aide à la décision d’investissement produits par M.M. Warburg », précise un communiqué commun diffusé ce mercredi. L’accord « couvre aussi les activités d’intermédiation et de primaire actions », mais ce volet n’est pas détaillé par les deux parties.
Wells Fargo va arrêter de fournir des solutions de financement à la majorité de ses clients concessionnaires automobiles indépendants en raison des incertitudes économiques engendrées par la crise sanitaire, a déclaré mardi soir une porte-parole de la banque américaine, confirmant une information de CNBC.
Le procès en appel d’UBS, condamné en France en 2018 pour démarchage bancaire illégal et blanchiment aggravé de fraude fiscale, s’ouvrira le 8 mars 2021, a annoncé hier la banque suisse. Il devrait durer jusqu’au 24 mars 2021. Ce procès aurait normalement dû se tenir du 2 au 29 juin 2020. «Nous prenons acte de cette date du 8 mars 2021 qui nous donnera l’opportunité d’exposer à nouveau les faits et les règles de droit qui s’y appliquent», a déclaré UBS. La banque suisse a été condamnée en février 2019 par le tribunal correctionnel de Paris à payer 4,5 milliards d’euros, dont une amende record de 3,7 milliards, pour démarchage bancaire illégal et blanchiment aggravé.
Le Royaume-Uni et l’Union européenne, qui négocient leur future relation, s’affrontent sur le dossier des services financiers, rapportait hier Reuters de sources diplomatiques. Le gouvernement britannique veut un traitement particulier pour s’assurer que la City dispose d’un accès plus prévisible au marché européen, son principal client représentant 26 milliards de livres (28,75 milliards d’euros) par an. Sans accord spécifique, l’accès des banques, des assurances et des sociétés gestionnaires de fonds britanniques au marché européen sera basé sur le principe de l'équivalence. Dans ce système, Bruxelles peut révoquer un permis octroyé avec un préavis de 30 jours, alors que Londres veut une période bien plus longue.
Le procès en appel d’UBS, condamné en France en 2018 pour démarchage bancaire illégal et blanchiment aggravé de fraude fiscale, s’ouvrira le 8 mars 2021, annonce la banque suisse, à la suite d’une audience tenue ce matin. Il devrait durer jusqu’au 24 mars 2021.
Le gouvernement va renforcer le plafonnement des frais d’incidents bancaires pour les plus démunis alors la crise fragilise de nombreux ménages, a annoncé dimanche le ministre de l’Economie Bruno Le Maire sur France 3. L’Assemblée nationale doit examiner jeudi une proposition de loi de La France insoumise proposant un élargissement du plafonnement des frais bancaires. Jeudi dernier, le Sénat a déjà voté une proposition de loi PS visant à encadrer davantage les frais bancaires mais en en réduisant considérablement la portée. Aujourd’hui, les bénéficiaires de l’offre spécifique ne peuvent pas être facturés plus de 20 euros par mois et 200 euros par an de frais d’incidents bancaires, et les personnes fragiles financièrement pas plus de 25 euros par mois et 250 euros par an. Avec la crise, des appels à renforcer ce plafonnement se sont multipliés, tandis que les banques ont émis des réserves du fait du coût d’un tel renforcement.
Nationwide Building Society n’offrira plus aux consommateurs des taux d’épargne supérieurs au marché en raison de la crise sanitaire, a annoncé vendredi l’établissement britannique. Cette banque spécialiste du crédit immobilier a provisionné 101 millions de livres (112 millions d’euros) face au risque d’impayés sur ses créances et va se concentrer sur le maintien de ses réserves de capital. Le bénéfice net de son exercice 2019-2020 clos fin avril a chuté de 44%, à 466 millions de livres. La situation actuelle ne lui permet plus de remplir certains de ses objectifs annuels, notamment de rémunérer ses clients à hauteur 400 millions de livres, estime la banque. Le mois dernier, elle avait déjà renoncé à entrer sur le marché des entreprises.
Nationwide Building Society n’offrira plus aux consommateurs des taux d’épargne supérieurs au marché en raison de la crise sanitaire, a annoncé ce vendredi l’établissement britannique. Cette banque spécialiste du crédit immobilier a provisionné 101 millions de livres (112 millions d’euros) face au risque d’impayés sur ses créances et va se concentrer sur le maintien de ses réserves de capital. Le bénéfice net de son exercice 2019-2020 clos fin avril a chuté de 44%, à 466 millions de livres.
Credit Suisse a fait appel d’une décision de justice qui a rejeté sa tentative de renvoyer l’auditeur chargé d’enquêter sur l’affaire d’espionnage qui a poussé son ancien patron à quitter le groupe. « Credit Suisse peut confirmer qu’elle est en train de faire examiner la décision de la cour fédérale administrative par la cour suprême fédérale », a déclaré le groupe après les révélations du quotidien Tages-Anzeiger.
Crédit Agricole SA, agissant par l’intermédiaire de sa succursale de Londres, a annoncé hier le lancement d’offres de rachat en numéraire portant sur 15 souches de ses obligations senior multidevises. Les offres relatives aux obligations libellées en dollars portent sur l’intégralité de ces obligations dont le montant nominal total s'élève à 3,65 milliards de dollars, tandis que les offres relatives aux obligations libellées en euros ou en livres sterling sont soumises à un plafond total de 3,5 milliards d’euros. L’objet de ces offres est de lui permettre d’optimiser la structure du passif de l'établissement et la gestion de son endettement au regard de la réglementation actuelle et future, et d’offrir de la liquidité aux investisseurs des souches visées.
L’Autorité bancaire européenne (EBA) a publié mardi un avis favorable à la notification par le Haut Conseil de stabilité financière (HCSF) de son intention de proroger d’un an à partir du 1er juillet une mesure introduite en 2018 afin de protéger les banques françaises d’importance mondiale ou systémique en limitant leur exposition aux grandes sociétés non financières (NFC) ou groupes de NFC fortement endettés à 5% maximum de leur capital éligible. Ce filet de sécurité, permis par l’article 458 du règlement sur les exigences de fonds propres (CRR), doit empêcher l’accumulation de vulnérabilités futures, sachant que la limite de concentration fixée par défaut par la réglementation européenne est de 25%.
La faible profitabilité du secteur est entamée par la crise sanitaire, mais les assouplissements prudentiels redonnent du souffle aux établissements, juge l'ACPR.
Le Sénat a annoncé hier qu’il avait adopté en première lecture la proposition de loi visant à rendre effectif et à renforcer le plafonnement des frais bancaires. Cette proposition de loi s’inscrit dans le prolongement des engagements pris par la profession bancaire en décembre 2018 en réponse au mouvement social des Gilets Jaunes, en vue de geler les tarifs des services bancaires en 2019 et de plafonner les montants des frais d’incidents bancaires pour les clients en situation de fragilité financière. Considérant, aux termes de l’exposé des motifs, que «cette parole n’a pas été suivie d’effet», elle prévoit de consacrer le principe d’un plafonnement de l’ensemble des frais bancaires pour tous les Français.
L’Autorité bancaire européenne (EBA) a publié mardi un avis favorable à la notification par le Haut conseil de stabilité financière (HCSF) de son intention de proroger d’un an à partir du 1er juillet une mesure introduite en 2018 afin de protéger les banques françaises d’importance mondiale ou systémique en limitant leur exposition aux grandes sociétés non financières (NFC) ou groupes de NFC fortement endettés à 5% maximum de leur capital éligible. Ce filet de sécurité, permis par l’article 458 du règlement sur les exigences de fonds propres (CRR), doit empêcher l’accumulation de vulnérabilités futures, sachant que la limite de concentration fixée par défaut par la réglementation européenne est de 25%.
Crédit Agricole SA, agissant par l’intermédiaire de sa succursale de Londres, a annoncé le lancement ce jeudi d’offres de rachat en numéraire portant sur 15 souches de ses obligations senior libellées en dollars, en euros ou en livres sterling. Les offres relatives aux obligations libellées en dollars portent sur l’intégralité de ces obligations dont le montant nominal total s'élève à 3,65 milliards de dollars, tandis que les offres relatives aux obligations libellées en euros ou en livres sterling sont soumises à un plafond total d’un montant nominal à racheter de 3,5 milliards d’euros.
Si les banques françaises sont « plus résistantes » qu'à l’aube de la crise financière de 2008, « les résultats du premier trimestre 2020 portent déjà la trace des difficultés économiques et du choc sur les marchés financiers » liés à la crise sanitaire, a constaté ce matin François Villeroy de Galhau, gouverneur de la Banque de France, lors de la présentation du bilan annuel de l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR).