L’actualité des grandes banques centrales de la planète, celles de la zone euro (BCE), des Etats-Unis (Fed), du Royaume-Uni (BoE), du Japon (BoJ). Nos analyses et éclairages sur les politiques monétaires mises en œuvre par ces autorités au cœur de l’économie mondiale.
L’inflation a augmenté plus que prévu, à +3,2% sur un an en août (après +2,5% en juin et +2% en juillet), pour atteindre son rythme le plus élevé depuis neuf ans (mars 2012), selon les données publiées mercredi par l’Office for National Statistics (ONS). Une partie de cette hausse était attendue, en lien avec les remises sur les repas au restaurant adoptées pendant l’été 2020 (Eat Out to Help Out) et qui causent un important effet de base. L’ONS a confirmé une hausse - probablement temporaire - liée aux prix pratiqués par les restaurants et les hôtels. Mais d’autres facteurs sont venus des pénuries de main d’œuvre et de matériaux, en plus de la flambée des coûts de l’énergie.
L’inflation a augmenté plus que prévu, à +3,2% sur un an en août (après +2,5% en juin et +2% en juillet), pour atteindre son rythme le plus élevé depuis neuf ans (mars 2012), selon les données publiées mercredi par l’Office for National Statistics (ONS).
L’euro numérique à la création duquel travaille la Banque centrale européenne (BCE) devrait dans un premier temps n’avoir qu’un rôle limité en raison des risques qu’il implique pour le secteur bancaire comme pour la BCE, a déclaré mardi Jens Weidmann, le président de la Bundesbank. «Une approche graduelle pourrait avoir du sens étant donné les risques impliqués ; cela signifie un euro numérique avec des modalités bien précises et la possibilité d’ajouter ultérieurement des fonctionnalités supplémentaires », a-t-il dit lors d’un colloque. La BCE a donné cet été son feu vert de principe à la création d’un euro numérique de banque centrale mais le lancement effectif de celui-ci pourrait prendre encore cinq ans environ.
L’euro numérique à la création duquel travaille la Banque centrale européenne (BCE) devrait dans un premier temps n’avoir qu’un rôle limité en raison des risques qu’il implique pour le secteur bancaire comme pour la BCE, a déclaré mardi Jens Weidmann, le président de la Bundesbank.
Pas si colombe que ça, la Banque centrale européenne (BCE)… «Selon toute probabilité, l’inflation (en zone euro, ndlr) va nettement diminuer dès 2022. Mais aujourd’hui, dans le contexte de la hausse des taux d’inflation, particulièrement en Allemagne, il m’importe d’apaiser les inquiétudes sur la possibilité que l’inflation reste durablement trop élevée ou même dérape de manière incontrôlable», a déclaré lundi devant des chefs d’entreprise allemands Isabel Schnabel, membre du directoire de la BCE, qui se tient prête à réagir si besoin. La hausse des prix dans les 19 pays ayant adopté la monnaie unique s’est accélérée plus qu’attendu ces derniers mois, de +3% sur un an en août, mais la BCE continue de considérer cette évolution comme temporaire.
Pas si colombe que ça, la Banque centrale européenne (BCE)… «Selon toute probabilité, l’inflation (en zone euro, ndlr) va nettement diminuer dès 2022. Mais aujourd’hui, dans le contexte de la hausse des taux d’inflation, particulièrement en Allemagne, il m’importe d’apaiser les inquiétudes sur la possibilité que l’inflation reste durablement trop élevée ou même dérape de manière incontrôlable», a déclaré lundi devant des chefs d’entreprise allemands Isabel Schnabel, membre du directoire de la BCE, qui se tient prête à réagir si besoin.
La Banque centrale de Russie (BCR) a relevé vendredi son principal taux directeur de 25 points de base (pb) à 6,75%. Les économistes anticipaient une hausse plus marquée de 50 pb alors que l’inflation a continué d’accélérer en août. Elle a atteint un plus-haut de cinq ans à 6,74%, nettement au-dessus de la cible de la BCR (4%). La banque affirme dans un communiqué que la balance des risques reste orientée vers davantage d’inflation. Elle laisse ouverte la possibilité de relever à nouveau ses taux lors de ses prochaines réunions.
La Banque centrale européenne (BCE) a annoncé jeudi qu’elle allait réduire dans les prochains mois le rythme des achats d’actifs effectués dans le cadre de son Programme d’achats d’urgence pandémique (PEPP), lancé en mars 2020 pour répondre aux répercussions économiques de la crise sanitaire.
En lançant Pix, son service de transfert d’argent instantané il y a six mois, la banque centrale brésilienne espérait faire basculer un secteur des paiements très inefficace dans la modernité. Pari gagné puisque 100 millions de brésiliens utilisent aujourd’hui Pix. Mais le mécanisme facilite aussi la vie des criminels : le nombre de kidnappings a progressé de 40 % depuis le début de l’année. Il est en effet plus pratique de recevoir un virement que de trouver un distributeur de billets où sa victime pourra retirer de l’argent. La banque centrale a donc annoncé une série de mesures pour limiter les montants transférés et restreindre l’utilisation de Pix la nuit. La rançon de la gloire.
L’inflation pourrait conduire la Banque centrale européenne (BCE) à resserrer plus rapidement sa politique monétaire, a déclaré Robert Holzmann, l’un des membres du Conseil des gouverneurs, dans une tribune publiée mercredi par Eurofi Magazine. La BCE, qui tient jeudi une réunion de politique monétaire, révisera ses prévisions économiques, de croissance et d’inflation. Le gouverneur de la banque centrale nationale autrichienne estime que différents facteurs représentent des risques à la hausse pour les prix : problèmes d’approvisionnement, pénuries de main d’oeuvre, rattrapage de la consommation, lutte contre le changement climatique, etc. «Cela ne signifie pas un retrait prématuré du caractère accommodant de notre politique mais plutôt que ce caractère accommodant sera nécessaire pendant une période plus courte que ce que prévoient les marchés», poursuit Robert Holzmann.
La Banque du Canada a confirmé mercredi la poursuite de son programme d’assouplissement quantitatif et réaffirmé s’attendre à ce que les conditions préalables à une hausse de taux ne soient pas réunies avant le second semestre 2022. Le taux cible du financement à un jour, le principal taux directeur canadien, reste fixé à 0,25%, son plus bas niveau historique. Le taux d’escompte demeure lui à 0,5% et le taux de rémunération des dépôts à 0,25%. Concernant l’inflation, la banque centrale canadienne note que l’indice des prix à la consommation (IPC) demeure au-dessus de 3% comme prévu.
La Banque du Canada a confirmé mercredi la poursuite de son programme d’assouplissement quantitatif et réaffirmé s’attendre à ce que les conditions préalables à une hausse de taux ne soient pas réunies avant le second semestre 2022.
L’inflation pourrait conduire la Banque centrale européenne (BCE) à resserrer plus rapidement sa politique monétaire, a déclaré Robert Holzmann, l’un des membres du Conseil des gouverneurs, dans une tribune publiée mercredi par Eurofi Magazine.
La banque centrale australienne a confirmé mardi son intention de réduire son programme d’achat d’obligations (QE), comptant sur un rebond rapide de l'économie une fois que la vaccination aura pris de l’ampleur, afin de limiter les mesures de restrictions face à la pandémie de Covid-19.