L’actualité des grandes banques centrales de la planète, celles de la zone euro (BCE), des Etats-Unis (Fed), du Royaume-Uni (BoE), du Japon (BoJ). Nos analyses et éclairages sur les politiques monétaires mises en œuvre par ces autorités au cœur de l’économie mondiale.
La Banque du Japon (BoJ) a laissé jeudi, lors de sa réunion monétaire d’octobre, son taux directeur à court terme inchangé à -0,10% et a maintenu l’objectif de rendement des obligations d’Etat à 10 ans autour de 0%. Cependant, elle a réduit ses perspectives de PIB pour l’exercice 2021 à +3,4%, au lieu de +3,8% dans ses prévisions précédentes, en s’appuyant sur une consommation atone et un ralentissement des exportations et de la production alors que les perturbations sur l’approvisionnement persistent. Le Conseil des gouverneurs a également réduit ses prévisions d’inflation, de 0,6% à 0% en moyenne pour l’année 2021 fiscale qui se terminera en mars prochain - ses prévisions sont maintenues à 0,9% pour 2022 et à 1% pour 2023.
La Banque centrale du Canada (BoC) a laissé entendre mercredi qu’elle pourrait relever son taux directeur plus tôt que prévu, et a prévenu que l’inflation resterait supérieure à son objectif pendant une grande partie de 2022 en raison de la hausse des prix de l’énergie et des goulets d’étranglement du côté de l’offre. En attendant, pour prendre en compte les progrès réalisés dans la reprise économique, elle a maintenu son taux d’intérêt à son niveau le plus bas de 0,25%, et annoncé qu’elle arrêtait sa politique d’assouplissement quantitatif (QE). L’institution monétaire a abaissé sa prévision de croissance à +5,1% pour 2021, contre +6% prévu en juillet. L’inflation devrait rester plus longtemps que prévu au-dessus de la fourchette cible de 1% à 3%, avant de se rapprocher de l’objectif de 2% fin 2022.
La Banque du Japon (BoJ) a laissé jeudi, lors de sa réunion monétaire d’octobre, son taux directeur à court terme inchangé à -0,10% et a maintenu l’objectif de rendement des obligations d’Etat à 10 ans autour de 0%. Cependant, la BoJ a réduit ses perspectives de PIB pour l’exercice 2021 à +3,4%, au lieu de +3,8% dans ses prévisions précédentes, en s’appuyant sur une consommation atone et un ralentissement des exportations et de la production alors que les perturbations sur l’approvisionnement persistent.
La Banque centrale du Canada (BoC) a laissé entendre mercredi qu’elle pourrait relever son taux directeur plus tôt que prévu, et a prévenu que l’inflation resterait supérieure à son objectif pendant une grande partie de 2022 en raison de la hausse des prix de l’énergie et des goulets d’étranglement du côté de l’offre.
La Banque centrale européenne (BCE) a laissé jeudi ses taux d’intérêt et le rythme de ses programmes d’achats d’actifs inchangés, en dépit de l’accélération de l’inflation en zone euro.
Les tensions ont atteint des sommets entre la Banque de réserve d’Australie (RBA) et les marchés obligataires après la publication mercredi des chiffres d’inflation (CPI), à +3% en rythme annuel au troisième trimestre (+0,8% en septembre) après +3,8% au deuxième trimestre, selon le Bureau australien des statistiques (ABS). La banque centrale fait face à une pression énorme pour répéter l’achat imprévu de la semaine dernière de 1 milliard de dollars australiens de titres à échéance Avril 2024 afin de maintenir le rendement proche de son objectif de 0,1% pour les obligations à court terme : le rendement des obligations à 3 ans a grimpé de 0,81% à 0,98%, la hausse la plus élevée par rapport à l’objectif de la RBA depuis que le gouverneur Philip Lowe a introduit un contrôle de la courbe des taux (YCC) en mars 2020. La banque centrale devrait acheter jeudi 1,6 milliard de dollars australiens de dette à long terme, et pourrait en racheter davantage.
Les tensions ont atteint des sommets entre la Banque de réserve d’Australie (RBA) et les marchés obligataires après la publication mercredi des chiffres d’inflation (CPI), à +3% en rythme annuel au troisième trimestre (+0,8% en septembre) après +3,8% au deuxième trimestre, selon le Bureau australien des statistiques (ABS).
La banque centrale de Russie a relevé vendredi plus fortement que prévu son principal taux directeur à 7,5%. Cette sixième hausse cette année vise à maîtriser l’inflation la plus élevée depuis début 2016. L’institution a par ailleurs précisé dans un communiqué que d’autres hausses étaient encore possibles. La banque centrale a également révisé ses prévisions et s’attend désormais à ce que l’inflation atteigne 7,4-7,9% en 2021, contre +5,7/+6,2% anticipé jusqu’à présent. La banque centrale, qui cible une inflation à 4%, a déclaré que les prix à la consommation avaient progressé cette année de 7,8% au 18 octobre mais que l’inflation était en passe de revenir à 4,0/4,5% en 2022.
La banque centrale de Russie a relevé vendredi plus fortement que prévu son principal taux directeur à 7,5%. Cette sixième hausse cette année vise à maîtriser l’inflation la plus élevée depuis début 2016. L’institution a par ailleurs précisé dans un communiqué que d’autres hausses de taux étaient encore possibles.
La banque centrale turque (CBRT) a de nouveau abaissé son principal taux directeur de 200 points de base (pb) à 16% au lieu de 18% jeudi, malgré une inflation très élevée, à 19,6% sur un an en septembre, bien supérieure à son objectif à moyen terme de 5%.
Jerome Powell n'a toujours pas été reconduit. Les parieurs le donnent encore à 71% favori pour sa propre succession à la tête de la banque centrale américaine.
C’est un départ surprise. Jens Weidmann, 53 ans, a demandé mercredi à quitter la présidence de la Bundesbank le 31 décembre prochain, a annoncé la banque centrale allemande. Le président de la Bundesbank, en poste depuis mai 2011, a adressé cette demande au président allemand Frank-Walter Steinmeier, invoquant des raisons personnelles, précise-t-elle. Le mandat de Jens Weidmann avait été renouvelé début 2019, pour huit ans.