L’actualité des grandes banques centrales de la planète, celles de la zone euro (BCE), des Etats-Unis (Fed), du Royaume-Uni (BoE), du Japon (BoJ). Nos analyses et éclairages sur les politiques monétaires mises en œuvre par ces autorités au cœur de l’économie mondiale.
Les chiffres d’inflation supérieurs aux attentes en Hongrie et en Roumanie dynamisent les devises des pays d’Europe centrale. Cette nouvelle progression de l’inflation entretient les anticipations de hausses supplémentaires de taux dans la région. L’inflation annuelle s’est élevée à 7,4% en décembre en Hongrie, inchangée par rapport à novembre mais supérieure aux attentes et à un plus haut de 14 ans. L’inflation ‘core’ accélère à 6,4% (+1,1 point). En Roumanie, la hausse des prix à la consommation atteint un plus haut de 10 ans à 8,19%.
Les titres du Trésor américain indexés sur l’inflation restent un outil attrayant pour affronter un scénario alternatif impliquant une inflation structurelle plus élevée.,
La Banque centrale européenne (BCE) fera «ce qu’il faut» pour faire revenir l’inflation autour de son objectif de 2%, a déclaré mercredi sur LCI le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau. «Nous prenons les mesures adaptées pour que l’inflation soit autour de 2%», a-t-il indiqué, sans plus de précision. La hausse des prix à la consommation dans la zone euro a atteint en décembre 5% sur un an, un niveau record. La BCE, qui mettra fin en mars au programme d’achats d’actifs d’urgence mis en place au début de la pandémie en mars 2020, estime que cette hausse ralentira d’elle-même car l’inflation est alimentée principalement par des facteurs transitoires.
Surprise. La publication des minutes de la dernière réunion du Federal Open Market Committee (FOMC) de la Réserve fédérale américaine, le 5 janvier dernier, a surpris les marchés, avec une accélération marquée du resserrement quantitatif (tapering) que les minutes de la réunion précédente ne permettaient pas d’anticiper. Les participants se sont prononcés en faveur d’un relèvement des taux directeurs, dès 2022, et d’une réduction du bilan dont le séquençage serait « probablement plus proche de celui du relèvement du taux directeur que dans l’expérience précédente du Comité », selon les termes utilisés. « La réduction du bilan de la Fed est apparue 26 fois dans le texte, contre aucune dans la version de novembre. La banque centrale a souhaité que son signal soit entendu ‘haut et fort’ et le fait que le débat au FOMC ait été précédé d’une présentation formelle par les équipes de la Fed suggère que nous ne sommes plus dans le domaine des discussions théoriques, mais dans l’exploration des conditions techniques d’un tel changement », analyse Gille Moëc, chef économiste groupe chez Axa IM.
La Banque centrale européenne (BCE) fera «ce qu’il faut» pour faire revenir l’inflation autour de son objectif de 2%, a déclaré mercredi sur LCI le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau. «Nous prenons les mesures adaptées pour que l’inflation soit autour de 2%», a-t-il indiqué, sans plus de précision.
Le président du Conseil italien, Mario Draghi, a refusé, lundi soir lors de sa conférence de presse de rentrée, de répondre aux questions concernant son éventuelle candidature à la présidence de la République, dont le processus électoral sera ouvert au Parlement le 24 janvier.
Les pays émergents doivent se préparer à la hausse des taux d’intérêt aux Etats-Unis, estime le Fonds monétaire international (FMI), car un resserrement plus rapide qu’anticipé de la politique monétaire américaine pourrait déstabiliser les marchés financiers et favoriser des sorties de capitaux ainsi qu’une dépréciation de certaines devises.
La flambée des prix de l’énergie pourrait amener la Banque centrale européenne (BCE) à cesser de simplement «regarder» une inflation élevée et à commencer à agir, surtout si la transition écologique se révèle inflationniste, a déclaré samedi Isabel Schnabel, membre du conseil des gouverneurs de l’institution.
L’inflation polonaise a augmenté plus que prévu en décembre, à 8,6% en glissement annuel, selon les données préliminaires du bureau des statistiques. Cela soutient le sentiment que la banque centrale n’a pas encore terminé son resserrement monétaire après quatre hausses consécutives de ses taux d’intérêt. La Banque nationale de Pologne (NBP) a encore relevé son principal taux directeur de 50 points de base (pb) à 2,25% mardi face à cette flambée de l’inflation à un plus haut de deux décennies. Le gouverneur Adam Glapinski a déclaré que la plupart des membres du Conseil de politique monétaire (MPC) estiment que le taux d’intérêt principal pourrait augmenter à 3% sans que cela provoque d’effet négatif.