L’actualité des grandes banques centrales de la planète, celles de la zone euro (BCE), des Etats-Unis (Fed), du Royaume-Uni (BoE), du Japon (BoJ). Nos analyses et éclairages sur les politiques monétaires mises en œuvre par ces autorités au cœur de l’économie mondiale.
La Banque centrale suisse (SNB) pourrait avoir besoin de pousser ses taux d’intérêt plus loin en territoire négatif, car «la phase de taux bas pourrait durer encore plus longtemps», a déclaré son président Thomas Jordan dans une interview à l’hebdomadaire NZZ am Sonntag. Les investisseurs ont l’habitude d’acheter des francs suisses considérés comme une valeur refuge. En juillet et août, le franc suisse a atteint son plus haut niveau face à l’euro en deux ans. Avec des taux d’intérêt négatifs et des investissements accrus sur le franc suisse, la banque centrale suisse tente de freiner la demande et veut empêcher que la devise ne s’apprécie à des niveaux trop élevés. En septembre, elle a maintenu son principal taux directeur à -0,75%.
Interrogée par RTL mercredi, la future présidente de la Banque centrale européenne (BCE) a de nouveau engagé les pays membres de l’Union européenne (UE) qui ont des excédents budgétaires, comme l’Allemagne et les Pays-Bas, à investir davantage pour soutenir la croissance économique. Christine Lagarde, qui prendra officiellement ses fonctions vendredi, a répondu que la BCE avait eu raison de soutenir l’emploi par sa politique monétaire, et elle estime que la croissance mondiale demeure fragile et menacée par les guerres commerciales et les crises politiques.
Les ventes au détail au Japon ont augmenté de +9,1% en septembre en rythme annuel, soit la plus forte hausse depuis mars 2014 (+11%), les consommateurs s’étant là encore précipités pour acquérir des biens coûteux (automobiles, équipements électroménagers et électroniques, +16,9%) avant l’entrée en vigueur le 1er octobre de la hausse de TVA de 8% à 10%. La précédente hausse de la TVA, de 5% à 8%, avait provoqué une chute brutale de la consommation privée les mois suivants. Certains analystes craignent que, en cas de repli marqué de la consommation malgré les mesures de l’Etat, cette mesure plonge la troisième économie mondiale dans une récession.
Interrogée par RTL mercredi, la future présidente de la Banque centrale européenne (BCE) a de nouveau engagé les pays membres de l’Union européenne (UE) qui ont des excédents budgétaires, comme l’Allemagne et les Pays-Bas, à investir davantage pour soutenir la croissance économique.
Les ventes au détail au Japon ont augmenté de +9,1% en septembre en rythme annuel, soit la plus forte hausse depuis mars 2014 (+11%), les consommateurs s’étant là encore précipités pour acquérir des biens coûteux (automobiles, équipements électroménagers et électroniques, +16,9%) avant l’entrée en vigueur le 1er octobre de la hausse de TVA de 8% à 10%. La précédente hausse de la TVA, de 5% à 8%, avait provoqué une chute brutale de la consommation privée les mois suivants, et certains analystes craignent à nouveau que, en cas de repli marqué de la consommation malgré des mesures préventives de l’Etat, cette mesure destinée à réduire la dette publique plonge la troisième économie mondiale dans une récession.
Jens Weidmann, président de la Bundesbank, a déclaré lors d’une conférence qu’acheter une proportion disproportionnée d’obligations «vertes» pourrait enfreindre le principe de neutralité auquel est soumis la Banque centrale européenne (BCE), et s’est prononcé contre l’idée d’utiliser certaines dispositions de la réglementation bancaire, comme l’exposition au risque ou les décotes sur les collatéraux, pour atteindre des objectifs climatiques, estimant que la réglementation doit s’aligner sur les risques réels. Christine Lagarde, future présidente de la BCE, s’y est pourtant déclarée favorable. Et le Réseau des superviseurs (NGFS) a publié récemment un premier guide de l’investissement «vert» dans les banques centrales.
«Une politique monétaire qui poursuit explicitement des objectifs environnementaux risque d'être surchargée, a déclaré Jens Weidmann, président de la Bundesbank, lors d’une conférence. Et sur le long terme, son indépendance pourrait être remise en question.» Il a aussi estimé qu’acheter une proportion disproportionnée d’obligations «vertes» pourrait enfreindre le principe de neutralité auquel est soumis la Banque centrale européenne (BCE), et s’est prononcé contre l’idée d’utiliser certaines dispositions de la réglementation bancaire, comme l’exposition au risque ou les décotes sur les collatéraux, pour atteindre des objectifs climatiques, estimant que la réglementation doit s’aligner sur les risques réels.
La banque centrale russe a réduit plus que prévu son principal taux directeur, de 50 points de base à 6,5%. Les investisseurs anticipaient une baisse de seulement 25 pb. La banque centrale pourrait à nouveau réduire ses taux en raison de la faiblesse de l’inflation, à 3,8%, ce qui est inférieur à l’objectif de l’institution monétaire de 4%. Elle a revu en baisse ses prévisions d’inflation à 3,2-3,7% cette année et 3,5-4% l’an prochain. La prochaine réunion de la banque centrale le 13 décembre sera suivie d’une conférence de presse, ce qui permettra de préciser les prochaines évolutions de la politique monétaire. Sur les marchés, le rouble est stable, tandis que les taux russes à 10 ans sont à leur plus bas de 6 ans à 6,4%.
La banque centrale russe a comme attendu réduit son principal taux directeur, mais plus que prévu. Son taux est abaissé de 50 points de base à 6,5%. La gouverneure, Elvira Nabiullina, avait prévenu le marché de cet assouplissement, les dernières données d’inflation confortant la banque dans cette voie. Néanmoins les investisseurs anticipaient une baisse de seulement 25 points de base.
La banque centrale suédoise a confirmé qu’elle relèverait son taux directeur, le taux repo, en décembre. Elle l’a laissé inchangé à -0,25% ce matin à l’occasion de sa réunion de politique monétaire. « Les prévisions montrent, comme auparavant, que le taux repo sera probablement relevé à 0% en décembre », a indiqué la Risksbank dans un communiqué. Elle sortirait ainsi des taux négatifs. Au-delà, la banque centrale a précisé qu’en raison du ralentissement de l’économie suédoise et mondiale, le taux resterait inchangé pour une période prolongée.
Aucune annonce spectaculaire n’est attendue à l’issue de la réunion monétaire de la Banque centrale européenne (BCE) du 24 octobre: le Conseil des gouverneurs aura sans doute à coeur de laisser à la Française Christine Lagarde, qui succédera à Mario Draghi le 1er novembre, le soin d’endosser les orientations à venir, estime Eric Bourguignon, membre du directoire de Swiss Life Asset Managers France. Mario Draghi est vénéré sur les marchés depuis juillet 2012, et sa promesse de tout mettre en oeuvre pour préserver l’union monétaire, menacée alors par la crise des dettes souveraines. Mario Draghi ne fait pourtant pas l’unanimité au sein même de la BCE, où la décision, annoncée en septembre, de reprendre les achats d’actifs pour «aussi longtemps que nécessaire» a été critiquée par plusieurs décideurs.
L’Allemagne a désigné mercredi l'économiste Isabel Schnabel pour succéder à sa compatriote Sabine Lautenschläger au directoire de la Banque centrale européenne (BCE). Isabel Schnabel, professeure d’université et membre du Conseil allemand des experts économiques depuis 2014, est considérée comme une experte en politique monétaire et une pédagogue hors pair. Elle a jugé le mois dernier «excessives» les nouvelles mesures de soutien à l'économie de la BCE, tout en estimant que la banque centrale agissait dans le cadre de son mandat. Selon les experts, la nomination d’Isabel Schnabel devrait permettre à Berlin de peser sur la politique monétaire de la BCE de manière plus constructive.
Mario Draghi, qui quittera jeudi la Banque centrale européenne (BCE) après huit ans de présidence, a un bilan mitigé, estime Eric Bourguignon, membre du directoire de Swiss Life Asset Managers France.
L’Allemagne va proposer Isabel Schnabel pour le remplacement de Sabine Lautenschläger au directoire de la Banque centrale européenne (BCE), selon la Sueddeutsche Zeitung et Reuters. Une information confirmée par le ministre des finances Olaf Scholz. Cette économiste de 48 ans, spécialiste de la régulation et de la supervision bancaire, est professeur à l’Université de Bonn et conseillère économique d’Angela Merkel depuis 2014.