L’actualité des grandes banques centrales de la planète, celles de la zone euro (BCE), des Etats-Unis (Fed), du Royaume-Uni (BoE), du Japon (BoJ). Nos analyses et éclairages sur les politiques monétaires mises en œuvre par ces autorités au cœur de l’économie mondiale.
«Nous avons réalisé des progrès significatifs au cours des dix dernières années en ce qui concerne la réglementation des banques et des assureurs», a rappelé jeudi le gouverneur de la Banque de France François Villeroy de Galhau, lors d’une conférence universitaire à Tokyo. «Leur résilience s’est considérablement renforcée. Nous n’avons pas la même réglementation pour les services non bancaires et c’est un des points faibles du système financier mondial.» Lors de cette même conférence, le banquier central a encore appelé les pays européens disposant d’une marge budgétaire, comme l’Allemagne, à l’utiliser rapidement pour soutenir la croissance dans la région.
«Nous avons réalisé des progrès significatifs au cours des dix dernières années en ce qui concerne la réglementation des banques et des assureurs», a rappelé jeudi le gouverneur de la Banque de France François Villeroy de Galhau, lors d’une conférence universitaire à Tokyo. «Leur résilience s’est considérablement renforcée. Nous n’avons pas la même réglementation pour les services non bancaires et c’est un des points faibles du système financier mondial.»
Dans une lettre ouverte publiée le 28 novembre dans cinq journaux européens (Les Echos en France), 61 organisations (ONG, syndicats, think tanks, associations) et 102 experts exhortent la nouvelle présidente de la Banque centrale européenne (BCE), Christine Lagarde, à prendre des actions concrètes et ambitieuses pour lutter contre le changement climatique. «Nous croyons que la plus puissante institution financière d’Europe ne peut rester passive face à la crise environnementale qui s’annonce», notent les signataires, rappelant que le changement climatique met en péril les écosystèmes mais aussi la stabilité financière, l’économie et les emplois. Sans effort d’atténuation, les risques physiques liés au climat pourraient amener à des pertes allant jusqu’à 24.000 milliards de dollars (21.800 milliards d’euros) sur les actifs financiers, indique le document.
Le gouverneur de la Banque de France a déclaré, dans une interview sur Radio Classique mardi matin, que ne pas transposer les dernières règles de Bâle 3 serait «très grave» pour la stabilité financière et que la transposition de ces règles n’affecterait ni les prêts ni la croissance en France. François Villeroy de Galhau s’exprimait après l’avertissement lancé vendredi par la Fédération européenne des banques (EBF) au travers d’une étude qui, dans un cas considéré par beaucoup comme extrême, affecterait le PIB de l’Union européenne de 0,4%. Il estime que les règles du Comité de Bâle constituent le «meilleur compromis possible» pour les différentes autorités de supervision.
Jerome Powell, le président de Fed a déclaré, dans la nuit de lundi à mardi devant la Greater Providence Chamber of Commerce, que la banque centrale américaine avait baissé ses taux cette année en grande partie parce que ses responsables avaient conclu que l'économie des Etats-Unis n'était pas aussi vigoureuse qu’anticipé lorsque la Fed avait relevé ses taux en 2018. Entre temps, les banquiers de la Fed ont constaté un ralentissement de l’investissement et de la croissance mondiale, amplifié par la guerre commerciale entre Washington et Pékin.
Le gouverneur de la Banque de France a déclaré, dans une interview sur Radio Classique mardi matin, que ne pas transposer les dernières règles de Bâle 3 serait «très grave» pour la stabilité financière et que la transposition de ces règles n’affecterait ni les prêts ni la croissance en France. François Villeroy de Galhau s’exprimait après l’avertissement lancé vendredi par la Fédération européenne des banques (EBF) au travers d’une étude qui, dans un cas considéré par beaucoup comme extrême, affecterait le PIB de l’Union européenne de 0,4%. «Je ne crois pas du tout que cela aura un effet négatif sur la répartition du crédit ou sur la croissance économique», a-t-il déclaré.
La Banque centrale de Chine (PBoC) a de nouveau baissé légèrement, comme attendu et pour la troisième fois depuis août, son taux préférentiel de prêt dans le cadre d’une réforme visant à réduire le coût du crédit aux entreprises. Le nouveau taux préférentiel de prêt (LPR ou TPP) a été fixé à 4,15%, en baisse de 5 points de base par rapport à son niveau précédent. Le LPR/TPP quinquennal est lui fixé à 4,80%, contre 4,85% auparavant. La PBoC avait annoncé en août la réforme de son mécanisme de LPR/TPP, attendue de longue date dans le contexte du ralentissement de la croissance de l'économie.
La BCE s’inquiète des risques pris par les gérants d’actifs, les compagnies d’assurances et les fonds de pension dans leur recherche effrénée de rendement.
La Banque centrale de Chine (PBoC) a de nouveau baissé légèrement, comme attendu et pour la troisième fois depuis août, son taux préférentiel de prêt dans le cadre d’une réforme visant à réduire le coût du crédit aux entreprises. Le nouveau taux préférentiel de prêt (LPR ou TPP) a été fixé à 4,15%, en baisse de 5 points de base par rapport à son niveau précédent. Le LPR/TPP quinquennal est lui fixé à 4,80%, contre 4,85% auparavant. La PBoC avait annoncé en août la réforme de son mécanisme de LPR/TPP, attendue de longue date dans le contexte du ralentissement de la croissance de l'économie.
La banque centrale chinoise, la PBoC, va accélérer son soutien à l’économie. Yi Gang, son gouverneur, a indiqué hier, devant les représentants des banques commerciales locales, vouloir relancer leur activité de crédit en accroissant leur capacité de prêt, selon Reuters. La baisse des taux d’emprunts réels est l’un des moyens privilégiés ainsi que le renforcement de leur capital. Les banques sont incitées à utiliser le Loan Prime Rate (LPR) comme référence de leurs prêts.
La banque centrale chinoise, la PBoC, va accélérer son soutien à l’économie. Yi Gang, son gouverneur, qui réunissait les représentants des banques commerciales chinoises, a indiqué qu’il entendait relancer leur activité de crédit en accroissant leur capacité de prêt, selon Reuters. La baisse des taux d’emprunts réels est l’un des moyens privilégiés ainsi que le renforcement de leur capital.
La banque centrale chinoise (PBoC) a surpris en baissant hier son taux d’intérêt à court terme «reverse repo» à sept jours à 2,50% contre 2,55%, une première en quatre ans. La PBoC, qui avait déjà fait baisser son nouveau taux benchmark LPR (loan prime rate, ou taux préférentiel de prêt, TPP) en août puis septembre (à 4,25% puis 4,2%), puis pour la première fois en trois ans le taux de sa facilité de prêt à 1 an (medium-term lending facilities – MLF, de 3,3% à 3,25%) le 5 novembre, entend ainsi relancer l’activité de crédit des banques. Les analystes estiment que d’autres mesures pourraient suivre, notamment une nouvelle fois sur le taux préférentiel de prêt LPR.
La banque centrale chinoise (PBoC) a surpris en baissant lundi son taux d’intérêt à court terme «reverse repo» à sept jours à 2,50% contre 2,55%, une première en quatre ans. Les taux «reverse repo» sont appliqués par les banques centrales pour fournir des liquidités court terme aux banques commerciales en échange de titres déposés en collatéral. La PBoC, qui avait déjà fait baisser son nouveau taux benchmark LPR (loan prime rate, ou taux préférentiel de prêt, TPP) en août puis septembre (à 4,25% puis 4,2%), puis pour la première fois en trois ans le taux de sa facilité de prêt à 1 an (medium-term lending facilities – MLF, de 3,3% à 3,25%) le 5 novembre, entend ainsi relancer l’activité de crédit des banques, alors que sa croissance a diminué ces derniers mois, mais doucement.