Toute l’actualité du secteur de l’assurance – assurance dommage, assurance vie, assurance cyber, assurance récolte, réglementation – et de ses acteurs qu’ils soient capitalistes (Axa, Allianz, Generali) ou mutualistes (Covea, MAIF, MACIF, Aéma, Groupama, AG2R). Nos analyses des dynamiques à l’œuvre dans l’industrie assurantielle.
L’assureur-crédit a fait valider son modèle interne de calcul des fonds propres. Une partie du capital économisé pourrait être rendue à Natixis et aux autres actionnaires.
Les actions collectives en matière boursière se multiplient. Cyberattaques et atteintes à l'environnement sont sources de nouveaux contentieux, selon Allianz.
Axa a annoncé mercredi la nomination à compter du 1er janvier prochain de Delphine Maisonneuve à la tête de l’innovation du numéro deux européen de l’assurance. Dans ses nouvelles fonctions de directrice générale (DG) d’Axa Next et de directrice de l’innovation du groupe, elle remplacera Guillaume Borie, tout juste nommé DG délégué d’Axa France et d’Axa Particuliers & IARD Entreprises. Diplômée de l’Ecole Centrale de Lyon, Delphine Maisonneuve était depuis 2018 directrice générale d’Axa Brésil.
Acteurs du secteur et régulateur sont unanimes : les opérations de recapitalisation des assureurs français n’ont rien d’inquiétant, même si les taux bas provoquent mécaniquement une baisse des ratios de solvabilité.
L’assureur crédit Coface a annoncé mercredi avoir reçu l’autorisation de l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) d’utiliser son modèle interne partiel pour le calcul de son besoin de capital réglementaire sous Solvabilité 2 à partir du 31 décembre 2019. Le ratio de solvabilité de Coface, en utilisant le modèle interne partiel, est de 187% au 31 décembre 2018, un gain de 18 points par rapport au ratio en formule standard, indique-t-il dans un communiqué. Par ailleurs, la prise en compte d’une formule de calcul compatible avec CRD 4 [Capital Requirement Directive, directive européenne, ndlr] pourrait apporter une amélioration additionnelle de l’ordre de 5 points pour le ratio global du groupe.
Plusieurs centaines de salariés d’Allianz Benelux ont manifesté mardi devant le siège de la compagnie d’assurance à Bruxelles, rapporte L’Echo. «Face à une charge de travail jugée insoutenable et des licenciements injustifiés, les syndicats ont mené une première action ce mardi, alors que la direction rejette ces allégations en bloc», écrit le quotidien belge, qui évoque un «conflit social larvé depuis plus d’un an» au sein de la filiale du groupe allemand Allianz. Trois départements seraient particulièrement touchés par les sous-effectifs -les sinistres, l’hospitalisation et les accidents de travail-, ce qui entraînerait des retards dans le traitement des dossiers des clients.
Axa a annoncé mercredi la nomination à compter du 1er janvier prochain de Delphine Maisonneuve à la tête de l’innovation du numéro deux européen de l’assurance. Dans ses nouvelles fonctions de directrice générale (DG) d’Axa Next et de directrice de l’innovation du groupe, elle remplacera Guillaume Borie, tout juste nommé DG délégué d’Axa France et d’Axa Particuliers & IARD Entreprises. Diplômée de l’Ecole Centrale de Lyon, Delphine Maisonneuve était depuis 2018 directrice générale d’Axa Brésil.
Plusieurs centaines de salariés d’Allianz Benelux ont manifesté hier devant le siège de la compagnie d’assurance à Bruxelles, rapporte L’Echo. « Face à une charge de travail jugée insoutenable et des licenciements injustifiés, les syndicats ont mené une première action ce mardi, alors que la direction rejette ces allégations en bloc », écrit le quotidien belge, qui évoque un «conflit social larvé depuis plus d’un an» au sein de la filiale du groupe allemand Allianz.
Ils disposent de 55 milliards d’euros de provisions pour participation aux bénéfices, soit 3,9% de rendement en réserve, selon les données du site Good Value for Money.
Mercredi dernier, la Faider, l’une des grandes fédérations d’associations d'épargnants en France a vertement réagi à la demande d’assouplissement des règles de solvabilité exprimée la veille par les assureurs mutualistes, rapporte Les Echos. Les assureurs demandent à Bercy l’autorisation de comptabiliser l’argent des épargnants qu’ils conservent en réserve («provision pour participation aux excédents» ou PPE) pour améliorer leur solvabilité fragilisée par les taux bas. La Faider, qui regroupe plus d’un million d’adhérents veut croire que «les autorités de contrôle n’accepteront pas» cette mesure, puisque leur rôle est de «protéger les clientèles», poursuit le quotidien. Cette demande des assureurs intervient car les taux faibles plombent leur solvabilité.
L’assureur suisse Zurich Insurance a mené à terme le rachat de 80% des parts dans l’assureur indonésien Adira Insurance, a-t-il annoncé jeudi. Il a acquis ces parts auprès de Bank Danamon, la cinquième plus grosse banque d’Indonésie en termes de capitalisation, ainsi que d’un actionnaire minoritaire. Ce rachat s’accompagne d’un accord de distribution à long terme avec la banque, qui conserve environ 20% des parts. Adira Finance est un des dix plus gros assureurs dans l’assurance dommages en Indonésie. La transaction avait été annoncée en septembre 2018. L’assureur suisse avait alors dit proposer 6,15 trillions de roupies indonésiennes (414 millions de dollars) pour cette participation.
Dans le cadre du Grand Prix de la Gestion d’Actifs (GPGA) organisé jeudi soir par L’Agefi, le ministre de l’Economie et des Finances, Bruno Le Maire, est revenu sur le poids de la réglementation. «Nous sommes allés trop loin sur les normes», a-t-il assuré. Il a souligné les contradictions qui existent entre les règles prudentielles imposées par la directive Solvabilité 2 et le développement de l’investissement des assureurs dans des classes d’actifs visant à financer l’économie réelle. Bruno Le Maire appelle ainsi à «assouplir les règles prudentielles de Solvabilité 2 lorsque des assureurs investissent en actions». Concernant les banques, il estime aussi que «Bâle 3 doit être simplifié et allégé», partant du constat que «les banques américaines ne sont pas soumises à des règles aussi strictes que les banques européennes».
Outre l’avis du CCSF, la CNCEF Assurance se dit attentive aux deux propositions de loi relatives au démarchage téléphonique qui circulent actuellement entre l’Assemblée nationale et le Sénat
Dans le cadre du 20e anniversaire du grand prix de la gestion d’actifs (GPGA) organisé hier soir par l’Agefi, le ministre de l’Economie et des Finances, Bruno Le Maire, est revenu longuement sur le poids de la réglementation. «Nous sommes allés trop loin sur les normes», a-t-il assuré, allant même jusqu’à déclarer qu’en matière financière, comme en matière assurancielle, «nous sommes en train de nous tirer une balle dans le pied». Le ministre a de nouveau mis en lumière les contradictions qui existent entre les règles prudentielles imposées par la directive Solvabilité 2 et le développement de l’investissement des assureurs dans des classes d’actifs visant à financer l’économie réelle. Bruno Le Maire appelle ainsi à «assouplir les règles prudentielles de Solvabilité 2 lorsque des assureurs investissent en actions».
Crédit Agricole CIB a annoncé l’émission d’une obligation de transition d’un montant de 100 millions d’euros sous forme de placement privé souscrit par Axa IM, pour le compte du groupe Axa. Cotée à la bourse de Luxembourg, l’obligation a une échéance de 10 ans et un coupon de 0,55%. Le montant de cette obligation servira à financer des projets contribuant à la transition environnementale de secteurs à forte intensité de carbone, comme des navires propulsés au gaz naturel liquéfié, des projets d’efficacité énergétique dans l’industrie, ainsi que des actifs gaziers dans des pays où la production énergétique dépend actuellement du charbon.
Dans un environnement à faible rendement, 74 % des assureurs disent peiner à «trouver un équilibre entre génération d’alpha et coût du capital», révèle une enquête de Natixis Investment Managers (IM). Les rendements obligataires ne couvrant pas suffisamment les engagements de passif, 66 % d’entre eux estiment «essentiel d’investir dans des solutions alternatives telles que la dette privée et les actifs réels afin de diversifier le risque du portefeuille». Par ailleurs, 72% externalisent la gestion de leurs portefeuilles. Parmi eux, les investisseurs en assurance décident d’externaliser 48% de leurs portefeuilles. Enfin, 10% des sondés délèguent la totalité à une société de gestion externe.