Projection. Contre toute attente, les pertes économiques engendrées par les catastrophes naturelles se sont révélées relativement faibles sur le premier semestre 2018, atteignant 36 milliards de dollars (31,1 milliards d’euros) contre 64 milliards de dollars un an plus tôt. Elles sont en outre inférieures à la moyenne des dix dernières années, qui s’établit à 125 milliards de dollars, selon la dernière étude Sigma de Swiss Re. Toutefois, l’année n’est pas finie, prévient le réassureur. « Nous anticipons des conditions climatiques plus extrêmes telles que des vagues de chaleur intense et des périodes de sécheresse comme celles que nous avons pu observer récemment. Cela pourrait devenir la nouvelle norme », explique Martin Bertogg, expert chez Swiss Re, mettant en lumière une adaptation nécessaire.