Toute l’actualité du secteur de l’assurance – assurance dommage, assurance vie, assurance cyber, assurance récolte, réglementation – et de ses acteurs qu’ils soient capitalistes (Axa, Allianz, Generali) ou mutualistes (Covea, MAIF, MACIF, Aéma, Groupama, AG2R). Nos analyses des dynamiques à l’œuvre dans l’industrie assurantielle.
L’objectif national des dépenses d’assurance maladie (Ondam), qui avait été fixé à 2,3% pour 2019, va être porté à 2,5% pour accompagner la réforme du système de santé, soit une «rallonge» de 400 millions d’euros, a annoncé lundi l’Elysée. Emmanuel Macron doit dévoiler ce matin à 10h sa «stratégie nationale de transformation du système de santé», une réforme très attendue par les professionnels d’un secteur à bout de souffle. Le chef de l’Etat annoncera par ailleurs la suppression du numerus clausus pour les étudiants en médecine ou encore la création du métier d’assistant médical.
Axa a annoncé hier avoir bouclé l’acquisition de l’américain XL Group, «suite à l’obtention des conditions habituelles de clôture, incluant l’accord des actionnaires du Groupe XL et l’obtention de l’ensemble des autorisations réglementaires». «En lien avec la finalisation de l’acquisition, [les] actions ordinaires du groupe XL [...] seront radiées du New York Stock Exchange et du Bermuda Stock Exchange», a précisé l’assureur français. L’un des dirigeants de XL Group, Greg Hendrick, a rejoint Axa pour prendre la tête d’Axa XL, qui intègre les activités du groupe américain. Axa avait annoncé l’achat de XL Group en mars pour 15,3 milliards de dollars.
Axa a annoncé aujourd’hui avoir, comme attendu, finalisé l’acquisition de l’américain XL Group, «suite à l’obtention des conditions habituelles de clôture, incluant l’accord des actionnaires du Groupe XL et l’obtention de l’ensemble des autorisations réglementaires». «En lien avec la finalisation de l’acquisition, la négociation des actions ordinaires du groupe XL a cessé avant l’ouverture du marché aujourd’hui [mercredi, ndlr], et elles seront radiées du New York Stock Exchange et du Bermuda Stock Exchange», a précisé l’assureur français dans un communiqué.
Ancien patron du groupe australien QBE Insurance, John Neal a été désigné pour succéder à Inga Beale à la tête du Lloyd’s of London, le marché londonien de la réassurance, où il a fait ses débuts professionnels en 1985. Le nouveau dirigeant va tout d’abord s’atteler à gérer les conséquences du Brexit, avec l’ouverture programmée d’une filiale à Bruxelles au 1er janvier 2019. A plus long terme, John Neal pourrait revoir le modèle d’activité du marché tricentenaire, qui a perdu 2 milliards de livres l’an dernier et fait face à la concurrence croissante d’autres places financières dans le domaine de la réassurance.
Ancien patron du groupe australien QBE Insurance, John Neal a été désigné pour succéder à Inga Beale à la tête du Lloyd’s of London, le marché londonien de la réassurance, où il a fait ses débuts professionnels en 1985. Le nouveau dirigeant va tout d’abord s’atteler à gérer les conséquences du Brexit, avec l’ouverture programmée d’une filiale à Bruxelles au 1er janvier 2019. A plus long terme, John Neal pourrait revoir le modèle d’activité du marché tricentenaire, qui a perdu 2 milliards de livres l’an dernier et fait face à la concurrence croissante d’autres places financières dans le domaine de la réassurance.
Le groupe chinois d’assurance Anbang a mandaté JPMorgan pour mener la cession de l’assureur néerlandais Vivat, rapportait vendredi le journal De Telegraaf. Des sources ont également confirmé l’information à Reuters, qui cite un prix indicatif compris entre 1,4 et 1,8 milliard d’euros. Le processus suscite l’intérêt de ses concurrents locaux ASR, Aegon et Allianz Benelux, mais la proposition à 1,3 milliard d’euros faite par l’un d’entre eux aurait été refusée, selon De Telegraaf, qui ajoute que la banque centrale néerlandaise souhaiterait une consolidation domestique, avec une préférence pour ASR. Son compatriote Aegon était déjà donné candidat cet été. Après avoir pris le contrôle d’Anbang en février, le gouvernement chinois a entamé le dépeçage du groupe en difficulté.
La CSCA, Planète Courtier et l'Anacofi confirment la « réforme structurelle » initiée par Bercy. Une mesure dont ces poids lourds du secteur se félicitent.
Le groupe chinois d’assurance Anbang a mandaté JPMorgan pour mener la cession de l’assureur néerlandais Vivat, rapporte ce matin le journal De Telegraaf. Des sources ont également confirmé l’information à Reuters qui cite un prix de vente indicatif compris entre 1,4 et 1,8 milliard d’euros. Le processus de vente suscite l’intérêt de ses concurrents locaux ASR, Aegon et Allianz Benelux, mais la proposition à 1,3 milliard d’euros faite par l’un d’entre eux aurait été refusée, selon De Telegraaf, qui ajoute que la banque centrale néerlandaise souhaiterait une consolidation domestique, avec une préférence pour ASR. Son compatriote Aegon était déjà donné candidat cet été.
Le courtier en assurance a publié hier pour les six premiers mois de l’année 2018, un chiffre d’affaires consolidé de 492,1 millions d’euros, en croissance de 7,5% en données publiées par rapport à l’année précédente, et un résultat opérationnel courant en progression de 10,6% à 42,2 millions. Le chiffre d’affaires a grimpé de 7% en pro forma. La marge brute a augmenté de 4% à 221,6 millions et le résultat net part du groupe a progressé de 15,4% à 27,5 millions. Le groupe français va continuer son recentrage et sa transformation «en s’appuyant sur sa croissance organique, la réduction des foyers de perte et des opérations de croissance externe sur des activités ciblées», indique son communiqué. April confirme en outre sa perspective d’une croissance du résultat opérationnel courant comprise entre 6 et 10% pour l’exercice en cours.
Laurent Boulangeat, président-adjoint d'Agéa en charge des questions de protection sociale, livre le point de vue de la fédération sur la réforme des retraites et de l'épargne retraite.
Mikaël Cohen, ancien directeur des investissements de CNP Assurances, dont le départ a été dévoilé fin mai, vient d'être nommé directeur des opérations financières et des investissements de Groupama, a annoncé hier l’assureur mutualiste. L’intéressé sera rattaché à Cyril Roux, directeur financier groupe.
Après un léger rebond des tarifs en début d’année lors des renouvellements de contrats, les observateurs tablent au mieux sur une stabilisation, voire une baisse en 2019.
Le réassureur défend son indépendance, à une période clé pour ses renouvellements de contrats. Son pacte avec Covéa repose en partie sur les épaules de Denis Kessler.
Lors de son Assemblée générale, le 15 juin dernier, agéa, Fédération nationale des syndicats d’agents généraux d’assurance, a réuni ses membres pour faire le point sur la réforme des retraites et l’épargne retraite.
Le réassureur français Scor a réitéré ce matin sa volonté de rester indépendant, après son rejet de l’offre amicale d’achat de l’assureur Covéa, révélée hier. « La clé du succès du groupe est de rester une entreprise indépendante et cotée », a déclaré ce matin Denis Kessler, le PDG de Scor, à l’occasion de sa journée investisseurs annuelle. Selon lui, «une entreprise globale a besoin d’une base actionnariale globale». Scor «ne veut pas devenir une filiale de Covéa, une mutuelle sans réelle expérience internationale et sans expertise dans la réassurance», a également expliqué le digireant dans les colonnes du Figaro ce matin. «Il n’y a aucun projet industriel derrière leur proposition», a-t-il ajouté.