Toute l’actualité du secteur de l’assurance – assurance dommage, assurance vie, assurance cyber, assurance récolte, réglementation – et de ses acteurs qu’ils soient capitalistes (Axa, Allianz, Generali) ou mutualistes (Covea, MAIF, MACIF, Aéma, Groupama, AG2R). Nos analyses des dynamiques à l’œuvre dans l’industrie assurantielle.
La pression monte sur John Neal, le directeur général du Lloyd’s. Le marché londonien de l’assurance a publié mercredi une perte de 1 milliard de livres (1,2 milliard d’euros), au titre de son exercice 2018, après une perte de 2 milliards en 2017. Les comptes du Lloyd’s sont restés dans le rouge en raison du coût élevé des catastrophes naturelles, qui s’est élevé à 2,9 milliards de livres l’an dernier pour le marché plus que tricentenaire de l’assurance londonienne. Le Lloyd’s table toutefois sur un retour aux bénéfices cette année.
Coface lance son offre d’assurance-crédit en Grèce, après l’octroi d’une licence d’assureur-crédit par les autorités de régulation grecques, a-t-elle annoncé dans un communiqué mardi. Coface compte ainsi «renforcer son soutien aux entreprises grecques, en mettant à leur disposition son expertise reconnue dans le monitoring de la solvabilité d’entreprises [...) et en protégeant leurs transactions commerciales», selon le communiqué. «Notre licence grecque prolonge la présence historiquement forte de Coface dans la région Méditerranée et Afrique, qui représentait 27% du chiffre d’affaires du Groupe en 2018», commente Xavier Durand, directeur général de Coface, cité dans le communiqué de l’assureur.
CNP Assurances a publié vendredi un communiqué pour indiquer que la nouvelle direction de Caixa Seguridade, son partenaire historique au Brésil, «a initié des discussions dans l’objectif de convenir d’ajustements ou d’éventuels compléments» au protocole d’accord du 29 août 2018. Ce dernier prévoit le versement de 4,65 milliards de reals (963 millions d’euros) par CNP pour continuer à vendre sur un périmètre réduit des contrats d’assurance-vie au Brésil jusqu’au 13 février 2041 via le réseau de Caixa Economica Federal, maison-mère de Caixa Seguridade et deuxième banque du pays. «La mise en œuvre de cet accord, qui ne concerne qu’une partie du périmètre de leur partenariat actuel, reste soumise à la réalisation de plusieurs conditions suspensives», rappelle CNP.
L’assureura annoncé mercredi soir avoir fixé le prix de son offre secondaire de titres de sa filiale américaine Axa Equitable Holdings (AEH) à 20,50 dollars par action. Elle placera dans un premier temps 40 millions d’actions, pour un produit net d’environ 800 millions de dollars. La clôture de l’offre est prévue le 25 mars. Parallèlement, Axaet sa filiale ont conclu un contrat de rachat d’actions dans lequel la maison-mère cède à Axa Equitable 30 millions d’actions, ce qui représente un produit net de 600 millions de dollars. A terme, les produits nets totaux devraient s’élever à 1,4 milliard de dollars, et la participation d’Axa dans Axa Equitable diminuera de 60,1% à 49,5%. La transaction devrait avoir une incidence négative sur le résultat net d’environ 700 millions d’euros dans les comptes consolidés semestriels 2019 du groupe.
Le groupe Siaci Saint Honoré, spécialisé dans le conseil et le courtage en assurances pour les entreprises, a annoncé jeudi l’arrivée de Myriam El Khomri, qui fut ministre du Travail sous François Hollande. Elle laisse ainsi derrière elle 18 ans de carrière politique, pour rejoindre la filiale S2H Consulting en tant que directrice du pôle conseil, sous la responsabilité de Thierry Vachier, directeur général en charge de la protection sociale et de la rémunération globale. Après des études juridiques à l’Université de Bordeaux puis à Paris I Panthéon-Sorbonne, où elle obtient un Master 2 (DESS) de science politique (administration politique) en 2001, elle s’engage en politique et occupe plusieurs postes dans les plus hautes fonctions de l’Etat.
L’assureura annoncé mercredi soir avoir fixé le prix de son offre secondaire de titres de sa filiale américaine Axa Equitable Holdings (AEH) à 20,50 dollars par action. Elle placera dans un premier temps 40 millions d’actions, pour un produit net d’environ 800 millions de dollars. « La clôture de l’offre est prévue le 25 mars 2019 », a indiqué le groupe dans un communiqué. Axa a aussi consenti aux banques du syndicat une option permettant l’acquisition de 6 millions actions ordinaires d’EQH supplémentaires dans un délai de 30 jours.
L’assureur italien, dont le plan stratégique à 3 ans présenté en novembre est fondé sur la croissance organique, est à l’affût d’acquisitions dans l’assurance et la gestion d’actifs. «Nous regardons des opportunités à la fois dans l’assurance et l’asset management», a indiqué mercredi Philippe Donnet, le directeur général de Generali, dans un entretien à Bloomberg TV. Le groupe a bouclé en février son entrée au capital du gestionnaire français Sycomore AM.
L’assureur italien, dont le plan stratégique à 3 ans présenté en novembre est fondé sur la croissance organique, est à l’affût d’acquisitions dans l’assurance et la gestion d’actifs. «Ou, nous regardons des opportunités à la fois dans l’assurance et l’asset management», a indiqué mercredi Philippe Donnet, le directeur général de Generali, dans un entretien à Bloomberg TV. Le groupe a bouclé en février son entrée au capital du gestionnaire français Sycomore AM.
L’assureur va ramener sa part dans Axa Equitable à moins de 50% via une cession d’actions. Avec l'objectif de réduire son endettement pour financer le rachat d’XL Group.
Le groupe Axa a annoncé ce mardi le lancement d’une offre secondaire d’actions ordinaires de sa filiale américaine Axa Equitable Holdings. L’assureur place ainsi 40 millions d’actions et consent aux banques du syndicat une option permettant l’acquisition de 6 millions d’actions supplémentaires dans un délai de 30 jours. Parallèlement, Axa et sa filiale ont conclu un contrat de rachat d’actions dans lequel la maison-mère cède à Axa Equitable 30 millions d’actions.
Le courtier d’assurances April, dont le transfert du contrôle à CVC Capital Partners fait l’objet de discussions, a annoncé lundi viser une croissance annuelle de son bénéfice opérationnel courant de 5% à 10% entre 2019 et 2022. Le groupe a engagé un recentrage sur le courtage, son coeur de métier, qui passe par un désengagement total ou partiel d’activités comme le voyage et l’assistance. Il vise une hausse de 4% à 7% de son résultat opérationnel courant en 2019. Le courtier a ajouté que les investissements nets en immobilisations corporelles et incorporelles, qui ont représenté 24,1 millions d’euros en 2018, devraient avoisiner 20 millions d’euros en 2022.
L’assureur mutualiste affiche un bénéfice net en hausse de 54% en 2018, notamment grâce à ses performances dans l’assurance de biens et responsabilité en France.
L’assureur mutualiste a publié ce vendredi un résultat net en hausse de 54% à 450 millions d’euros, tiré par un chiffre d’affaires en progression de 4% à 14,3 milliards d’euros. « Ce résultat s’explique grâce à la résistance de notre résultat opérationnel économique malgré un taux de sinistralité élevé en France en 2018 », explique Fabrice Heyriès, directeur général adjoint de Groupama. Le résultat opérationnel économique s’élève à 354 millions d’euros au titre de l’exercice 2018, notamment grâce à « l’amélioration de la marge technique en France en assurance santé », indique un communiqué. L’année 2018 a été marquée par une baisse des sinistres climatiques en coûts bruts mais par une augmentation en coûts nets, a expliqué l’assureur mutualiste.
La Société générale a déclaré vendredi avoir franchi début mars en hausse le seuil de 5% du capital de l’assureur italien Generali dans le cadre de ses activités de trading. La banque française, qui est depuis redescendue sous la barre des 5%, assure dans un communiqué que ces opérations de trading ne sont pas liées à la construction d’une participation stratégique au capital de l’assureur italien.
Generali, le premier assureur italien, a annoncé jeudi une hausse de 5,9% de son dividende au titre de 2018, à 0,9 euro par action. Le groupe a clos l’exercice écoulé sur une progression de 9,4% de son bénéfice net, sur un an, à 2,3 milliards d’euros. Un chiffre toutefois inférieur au consensus d’analystes compilé par Generali, qui se situait à 2,38 milliards d’euros.