Toute l’actualité du secteur de l’assurance – assurance dommage, assurance vie, assurance cyber, assurance récolte, réglementation – et de ses acteurs qu’ils soient capitalistes (Axa, Allianz, Generali) ou mutualistes (Covea, MAIF, MACIF, Aéma, Groupama, AG2R). Nos analyses des dynamiques à l’œuvre dans l’industrie assurantielle.
Le directeur général de la Maif, Pascal Demurger, a annoncé mardi qu’il ne briguera pas un nouveau mandat de président de l’Association des assureurs mutualistes, et par conséquent de vice-président de la Fédération française des assurances (FFA). A la tête du Gema entre 2014 et 2016, Pascal Demurger a été l’un des artisans du rapprochement des assureurs mutualistes avec la FFSA pour créer la FFA.
Quelques gestionnaires d’actifs tels AXA IM et DWS ont déjà communiqué sur le retrait de l'éligibilité au plan d'épargne en actions (PEA) de certains de leurs fonds en conséquence du Brexit. Candriam a, à son tour, informé les investisseurs de son fondsCandriam Sustainable Europe que, compte tenu de l’éventualité d’une sortie sans accord du Royaume-Uni de l’Union Européenne à la date du 12 avril 2019 ou à une date ultérieure, la politique d’investissement du compartiment restera inchangée à compter de la date de sortie. Dès lors, le compartiment en question ne sera plus éligible au PEA. L’actif net du fondsCandriam Sustainable Europe s'élevait à plus de 87 millions d’euros à fin février.
BNP Paribas Cardif, la filiale d’assurance du groupe bancaire français, a cédé vendredi sur la Bourse de Bombay 5,07% du capital de SBI Life, ce qui va ramener sa participation à 7,70% dans l’assureur indien. Le groupe anticipe une plus-value nette d’impôt d’environ 300 millions d’euros dans ses résultats consolidés du premier trimestre 2019, a précisé la banque dans un communiqué. BNP Paribas Cardif avait déjà cédé 9,23% de SBI Life le 1er mars.
BNP Paribas Cardif, la filiale d’assurance du groupe bancaire français, a cédé vendredi sur la Bourse de Bombay 5,07% du capital de SBI Life, ce qui va ramener sa participation à 7,70% dans l’assureur indien.
Le Fonds de réserve pour les retraites pourrait financer la rénovation des Ehpad publics à hauteur de 3 milliards d'euros, préconise le rapport Libault.
L’opérateur digital La Parisienne Assurances a décroché un agrément des régulateurs britanniques pour obtenir un Régime de Permission Temporaire (TPR) et établir une succursale au Royaume-Uni, malgré le Brexit, a-t-il annoncé jeudi. Il y exerce ses activités depuis 2010, en utilisant la Libre Prestation de services (LPS), prévue par la directive Solvabilité 2. La Parisienne Assurances distribue ses produits via des courtiers traditionnels (MGAs), principalement sur le marché automobile, mais également au travers des nouveaux acteurs de l’insurtech. L’entreprise devrait atteindre 300 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2018.
La filiale d’assurance de la banque BNP Paribas a publié jeudi un chiffre d’affaires de 31,8 milliards d’euros au titre de son exercice 2018, en hausse de 9% sur un an à taux de change constants. « C’est la première fois que nous dépassons les 30 milliards d’euros de primes annuelles », a précisé Renaud Dumora, directeur général de BNP Paribas Cardif, lors d’une conférence de presse. Le bénéfice avant impôts est en revanche demeuré stable, à 1,5 milliard d’euros l’an dernier, affecté par la chute des marchés financiers au quatrième trimestre.
Le marché de l’assurance londonien a perdu 1 milliard de livres en 2018. Une consultation est en préparation. La direction promet de s'attaquer à la culture interne de harcèlement récemment révélée.
L’Assemblée nationale a adopté mercredi à 51 voix contre 10 une proposition de loi permettant de résilier à tout moment et sans frais les contrats de complémentaire santé au bout d’un an. Sur proposition de la majorité, le texte de loi s’adresse aux professionnels qui demandaient jusqu’ici que la résiliation des contrats d’assurance santé ou de prévoyance se fassent à l'échéance, en respectant un délai de préavis. Les mutuelles avaient protesté contre cette réforme, susceptible selon elles d’augmenter les frais de gestion, de pénaliser les assurés les plus fragiles et de rendre «inapplicables les engagements des mutuelles», par exemple sur le tiers payant. Des arguments balayés dans l’hémicycle par la ministre de la Santé, Agnès Buzyn.
A défaut de planter des agences en ville, les banques peuvent planter des arbres en campagne. Et pas qu’un peu. Crédit Agricole Assurances s’engage ainsi à planter 500.000 arbres par an. « Nous contribuons à garantir les fonctions économiques, écologiques et sociales des forêts de demain », se félicite le directeur général de Crédit Agricole Assurances, Frédéric Thomas. Sur le terrain, nul collaborateur n’aura à saisir la bêche. Le souscripteur d’un contrat de prévoyance se verra remettre un code par son conseiller pour planter un arbre via le site du partenaire Reforest’Action. De nombreux projets, comme à Remungol dans le Morbihan ou à Viam en Corrèze, attendent le geste responsable des assurés. Pour toucher au but, le « premier assureur des forêts » versera une subvention au fonds de dotation Plantons pour l’Avenir.
DIVERSIFICATION. Selon un baromètre publié mi-mars par Deloitte, 78 % des Français souhaiteraient que leurs banques ou leurs compagnies d’assurance leur proposent un service hors de leur champ d’action naturel. Le premier service cité (58 % du panel) porte sur la sécurisation des données personnelles sur internet. « Les banques ne se saisissent pas assez du RGPD, qu’elles perçoivent comme une contrainte, mais qui constitue une opportunité à saisir », estime Julien Maldonato, associé conseil Innovation chez Deloitte. Suivent ensuite des services tels que la gestion de documents administratifs (44 %) ou l’obtention de conseil de prévention (43 %). « On observe un fort intérêt pour les services liés à la sécurité, confortant la notion de tiers de confiance des institutions financières », juge Julien Maldonato. Des services plus atypiques, tels que se divertir (35 %) ou trouver une garde d’enfants (20 %), sont également cités.