Retrouvez toute l’actualité du secteur de l’aéronautique-défense. Notre analyse des grandes tendances à l’œuvre dans l’industrie, les publications des principaux acteurs du domaine, qu’il s’agisse de constructeurs (Airbus, Boeing, Dassault Aviation) ou d’équipementiers (Thales, Safran).
La compagnie aérienne Air New Zealand a annoncé lundi s'être engagée à acquérir huit avions 787-10 Dreamliner de Boeing. Aux prix catalogue actuels, cette commande représente un montant de 2,7 milliards de dollars. La compagnie néo-zélandaise, qui recevra les premiers exemplaires de ses nouveaux avions en 2022, a déclaré qu’elle avait obtenu un rabais important. Cette commande s’accompagne d’une option permettant d’acquérir jusqu'à 20 appareils au total.
La compagnie aérienne Air New Zealand a annoncé ce lundi s'être engagée à acquérir huit avions 787-10 Dreamliner de Boeing. Aux prix catalogue actuels, cette commande représente un montant de 2,7 milliards de dollars. La compagnie néo-zélandaise, qui recevra les premiers exemplaires de ses nouveaux avions en 2022, a déclaré qu’elle avait obtenu un rabais important et que les groupes avaient convenu de ne pas divulguer le prix réel de la transaction. Les nouveaux appareils seront équipés de moteurs GEnx-1B fabriqués par GE Aviation.
Le secteur européen de la défense se destine à une consolidation et Leonardo est prêt à y prendre part dans les domaines où il n’est pas leader, a déclaré hier l’administrateur délégué du groupe public italien. «Je suis convaincu que, avec le temps, il y aura des fusions en Europe. En tant qu’entreprise nationale, nous devons savoir où et dans quelles activités rester leader et où procéder à des alliances», a dit Alessandro Profumo à la presse. La holding du groupe ne serait pas concernée en cas d’opération de ce type, a-t-il ajouté.
Le secteur européen de la défense se destine à une consolidation et Leonardo est prêt à y prendre part dans les domaines où il n’est pas leader, a déclaré ce lundi l’administrateur délégué du groupe public italien. «Je suis convaincu que, avec le temps, il y aura des fusions en Europe. En tant qu’entreprise nationale, nous devons savoir où et dans quelles activités rester leader et où procéder à des alliances», a dit Alessandro Profumo à la presse. La holding du groupe ne serait pas concernée en cas d’opération de ce type, a-t-il ajouté.
Boeing a nommé mercredi Michael Luttig au nouveau poste de conseiller spécial auprès du PDG Dennis Muilenburg et du conseil d’administration, le constructeur aéronautique étant confronté à sa plus grave crise après deux accidents mortels impliquant des appareils de type 737 MAX. Brett Gerry, président de Boeing Japan depuis 2016, succédera à Michael Luttig en tant que «general counsel». Lors de l’assemblée générale du groupe lundi, la motion visant à dissocier les deux rôles de Dennis Muilenburg, qui est à la fois président du conseil d’administration et directeur général de Boeing, a été rejetée par les actionnaires.
Boeing a annoncé aujourd’hui avoir effectué un dernier vol d’essai, avant le vol de certification, du 737 MAX équipé d’une version actualisée de son système anti-décrochage. «Des pilotes d’essai ont effectué 146 vols avec le 737 MAX pour un total d’environ 246 heures de vol avec le logiciel actualisé et près de 90% de nos plus de 50 exploitants du MAX à travers le monde ont pu expérimenter eux-mêmes la version actualisée du logiciel au cours de nos sessions sur simulateur», a déclaré le PDG de Boeing, Dennis Muilenburg.
Boeing a retiré mercredi 210 appareils de son carnet de commandes, afin de prendre en compte les doutes sur la qualité de crédit d’un client. Il a annoncé avoir passé une charge pour dépréciation dans sa division de financement Boeing Capital.
La publicité négative engendrée par l’immobilisation des 737 MAX de Boeing dans le monde, après deux catastrophes aériennes en cinq mois, devrait faire perdre 12 milliards de dollars (11 milliards d’euros) à la valeur de la marque du constructeur américain, estime le cabinet britannique Brand Finance. Il avait chiffré à 7,5 milliards de dollars la perte de valeur en terme de réputation de l’avionneur américain juste après la catastrophe aérienne d’Ethiopian Airlines, qui a fait 157 victimes le 10 mars. La valeur de la marque Boeing, considérée comme la plus chère au monde, avait augmenté de 61% en 2018 pour atteindre 32 milliards de dollars, selon ce cabinet.
La publicité négative engendrée par l’immobilisation des 737 MAX de Boeing à travers le monde après deux catastrophes aériennes en cinq mois devrait faire perdre 12 milliards de dollars (11 milliards d’euros) à la valeur de la marque du constructeur américain, estime le cabinet de consultant britannique Brand Finance. Celui-ci avait chiffré à 7,5 milliards de dollars la perte de valeur en terme de réputation de l’avionneur américain immédiatement après la catastrophe aérienne d’Ethiopian Airlines qui a fait 157 victimes le 10 mars, cinq mois après l’accident d’un appareil de la compagnie indonésienne Lion Air ayant fait 189 morts.
La Cour suprême indienne a annoncé mercredi qu’elle allait examiner la demande d’ouverture d’une enquête sur les conditions entourant le contrat Rafale conclu entre le gouvernement indien et Dassault Aviation pour 8,7 milliards de dollars (environ 7,7 milliards d’euros). La décision des juges suprêmes, invalidant un arrêt précédent rendu mi-décembre, est un revers pour le Premier ministre Narendra Modi au moment des élections législatives. Le contrat signé en 2016 par Narendra Modi pour l’achat de 36 Rafale est au centre d’une polémique politique en Inde. Ses détracteurs dénoncent son prix ainsi que le choix du groupe Reliance, dirigé par l’homme d’affaires Anil Ambani, en tant que partenaire local de Dassault.
La Cour suprême indienne a annoncé ce mercredi qu’elle allait examiner la demande d’ouverture d’une enquête sur les conditions entourant le contrat Rafale conclu entre le gouvernement indien et Dassault Aviation pour 8,7 milliards de dollars (environ 7,7 milliards d’euros). La décision des juges suprêmes, invalidant un arrêt précédent qu’ils ont rendu mi-décembre, est un revers pour le Premier ministre Narendra Modi au moment où débutent les élections législatives.
American Airlines a abaissé sa prévision de recette unitaire pour le premier trimestre, en raison notamment des répercussions de la fermeture partielle des administrations fédérales (shutdown) et du maintien au sol de sa flotte de Boeing 737 MAX. La compagnie aérienne américaine prévoit maintenant pour le premier trimestre une recette unitaire stable ou en hausse de 1% au maximum, contre une précédente prévision d’une progression pouvant monter jusqu'à 2%. Elle prévoit également pour le premier trimestre une marge avant impôt et hors éléments exceptionnels de 2% à 4%, au lieu d’une précédente estimation de 2,5% à 4,5%, en raison de la hausse du coût du carburant.
La Commission européenne a annoncé mardi avoir commencé à préparer des représailles concernant les subventions accordées à Boeing, une décision qui intervient un jour après que Washington a publié une liste de produits européens pouvant faire l’objet de droite de douane en raison de subventions accordée par l’Union européenne à Airbus.
La compagnie aérienne islandaise Wow est devenue jeudi la dernière en date à faire faillite en Europe, où le secteur est confronté à la fois à une situation de surcapacités et à des coûts du carburant élevés. Wow, créée en 2011, dont la spécialité était les vols bon marché reliant les deux rives de l’Atlantique, a cessé toute activité et annulé tous ses vols après l'échec de ses ultimes tentatives pour lever plus de fonds, auprès de Icelandair et Bill Franke, un investisseur de longue date dans le transport à bas coûts. La britannique Flybmi, la scandinave Primera Air et la chypriote Cobalt ont aussi fait faillite dernièrement.
POTENTIEL. Air France-KLM a placé avec succès 500 millions d’euros d’Oceane (obligations à option de conversion et/ou d’échange en actions nouvelles ou existantes) à 7 ans avec une prime de conversion de 70 % (17,92 euros pour une action à 10,54 euros) et un coupon annuel de seulement 0,125 %. Cette deuxième nouvelle émission en euro de l’année (après Takeaway.com) apporte un peu de diversité sectorielle aux investisseurs spécialisés en convertibles européennes. L’espagnol Cellnex avait obtenu 60 % de prime en janvier dans le cadre de l’extension de sa souche émise en janvier 2018, et d’autres émetteurs près de 70 % au regard de maturités supérieures à 5 ans, mais plutôt entre 2015 et 2017. L’opération a été coordonnée par HSBC, Natixis et SG CIB (avec BNP Paribas comme chef de file associé).
Le vice-président américain Mike Pence a annoncé mardi que les Etats-Unis allaient déployer tous les moyens nécessaires pour renvoyer des astronautes sur la Lune d’ici cinq ans. Il présidait une réunion du Conseil national de l’espace, à Huntsville, dans l’Alabama. La Nasa avait jusqu’ici pour objectif de renvoyer des hommes sur la Lune d’ici 2028. «Nous serons le premier pays à renvoyer des astronautes sur la Lune au XXIe siècle», a insisté le vice-président. La Nasa a déjà décidé que la prochaine mission lunaire habitée se poserait au pôle sud, région qui recèlerait suffisamment de glace pour permettre la synthèse de carburant supplémentaire. La Lune pourrait ainsi devenir une étape sur la route de Mars.
Airbus et la China Aviation Supplies Holding Company (CASC) ont signé lundi un accord portant sur l’acquisition de 290 appareils de la famille A320 et de dix A350, en présence des présidents chinois et français, Xi Jinping et Emmanuel Macron, à Paris, a annoncé l’Elysée. La présidence française a fait état d’une estimation de près de 30 milliards d’euros, en précisant qu’il revenait aux entreprises concernées de préciser les montants. A la fin janvier 2019, la flotte Airbus en service auprès des opérateurs chinois comptait 1.730 appareils. Selon les dernières prévisions établies par Airbus pour la période 2018-2037, la Chine aura besoin de quelque 7.400 avions passagers et cargos neufs ces 20 prochaines années, soit 19% de la demande mondiale.
EasyJet a annoncé lundi se retirer des négociations portant sur l’avenir des activités d’Alitalia, après des discussions avec la compagnie de chemin de fer italienne contrôlée par l’Etat, Ferrovie dello Stato Italiane, et la compagnie aérienne américaine Delta Air Lines. En difficultés financières, Alitalia a été placée sous administration spéciale en 2017 après le rejet par ses salariés d’un nouveau plan de sauvetage, contraignant le gouvernement à se lancer en quête d’un repreneur. Sans un partenaire industriel à bord, selon Reuters, Alitalia pourrait bientôt se retrouver dans une situation critique. EasyJet avait déclaré à plusieurs reprises s’intéresser aux activités court-courrier d’Alitalia et à ses bases dans les principaux aéroports.