Retrouvez toute l’actualité du secteur de l’aéronautique-défense. Notre analyse des grandes tendances à l’œuvre dans l’industrie, les publications des principaux acteurs du domaine, qu’il s’agisse de constructeurs (Airbus, Boeing, Dassault Aviation) ou d’équipementiers (Thales, Safran).
L’avionneur européen Airbus s’est dit vendredi «prudemment optimiste» pour 2021, après une baisse d’un tiers de ses livraisons l’année dernière en raison de la crise sanitaire. L’avionneur, qui prévoyait initialement de livrer 880 avions commerciaux en 2020, a finalement expédié 566 appareils à 87 clients l’année dernière. - soit une baisse de 34% par rapport au nombre de livraisons atteint en 2019. Airbus devrait cependant largement dépasser Boeing qui n’avait livré que 118 appareils à la fin novembre. Airbus avait réduit d’environ 40% sa production au cours du deuxième trimestre 2020 face à la chute du trafic aérien et aux nombreuses demandes de report de livraison de la part des compagnies. Airbus a indiqué vendredi avoir enregistré 268 commandes nettes en 2020, contre 768 commandes nettes en 2019.
Un avion Boeing 737 MAX de la compagnie Air Canada qui faisait route vers Montréal en provenance de l’Etat américain de l’Arizona avec trois membres d'équipage à son bord a été contraint de se dérouter vers Tucson, dans l’Arizona, après un problème de réacteur, a déclaré vendredi Air Canada. Boeing et les compagnies aériennes se préparent à une surveillance accrue des 737 MAX alors que l’appareil de l’avionneur américain revient en service après 20 mois d’immobilisation mondiale faisant suite à deux catastrophes meurtrières. Le système anti-décrochage MCAS de l’appareil a été mis en cause pour les accidents survenus en octobre 2018 et mars 2019. Les réacteurs n’ont pas été concernés.
Pour aider les PME et ETI de la filière aéronautique qui connaissent, en raison du ralentissement des cadences de production d’avions, une forte augmentation de leur stock et de leur besoin de financement, Bercy renforce le prêt garanti par l’Etat (PGE) par un PGE «Aéro». L’adaptation du plafond du PGE permet à des plates-formes dédiées d’acquérir les surstocks de matières ou de pièces détenues par les entreprises du secteur de l’aéronautique, et de réduire ainsi leur endettement. Elle permet aussi aux entreprises du secteur qui préfèrent porter elles-mêmes leurs surstocks en s’endettant, d’augmenter le plafond du PGE à 25% du chiffre d’affaires plus le double de la moyenne des stocks sur les deux derniers exercices. LCL, la Société Générale, et la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel de Toulouse, ont mis en place un premier accord de financement reposant sur ce nouveau PGE «Aéro». Ces banques financent avec un PGE «Aéro» l’acquisition de 50 millions d’euros de stocks de PME et ETI de la filière par une plate-forme professionnelle reconnue et implantée dans la région de Toulouse.
L’Etat allemand va acquérir 25,1% de l'équipementier de défense Hensoldt auprès du fonds de capital investissement KKR pour 464 millions d’euros,selon Reuters, qui cite des sources informées du projet. Cette acquisition vise à empêcher un acheteur étranger de prendre le contrôle de cet équipementier, dont les capteurs haute définition équipent notamment les avions de chasse Tornado. Hensoldt, ancienne filiale d’Airbus, s’est introduit en Bourse en septembre. Il fournit aussi des systèmes de radar pour les chasseurs Eurofighter et des périscopes pour les chars Leopard et Puma. KKR, qui a acheté l'équipementier allemand en 2016, contrôle toujours plus de 60% du capital après l’IPO. Hensoldt et KKR ont refusé de s’exprimer auprès de l’agence de presse.
Rolls-Royce a revu ce vendredi à la hausse sa prévision de sorties de trésorerie pour cette année et prévenu que ses perspectives demeuraient incertaines dans un contexte de baisse du trafic aérien. Le motoriste britannique prévoit désormais une sortie de trésorerie de 4,2 milliards de livres (4,54 milliards d’euros) cette année contre une prévision de 4 milliards indiquée en octobre. Le directeur financier, Stephen Daintith, a déclaré que le groupe britannique disposait de «suffisamment de liquidités (...) jusqu’en 2021», après avoir demandé aux actionnaires de remettre au pot et sollicité une nouvelle ligne de crédit de 3 milliards de livres le mois dernier.
L’Autorité de la concurrence rejette la saisine des agences de voyages contestant le non-remboursement des vols annulés en raison du Covid-19 par 90 compagnies aériennes, qui imposent l’acceptation d’avoirs aux passagers. Les agences de voyage estiment que ces compagnies se sont entendues pour ne plus rembourser les vols « secs » annulés, réservés par l’intermédiaire des agences de voyages. Elles considèrent que ces faits seraient aussi susceptibles d’être qualifiés d’abus de position dominante collective et d’abus de dépendance économique.
L'édition 2021 du Salon aéronautique et de l’espace du Bourget près de Paris, qui devait se tenir du 21 au 27 juin prochains, a été annulée «compte tenu de l’incertitude liée à la crise sanitaire» liée au Covid-19, a annoncé l’organisateur. Sa 54e édition est reportée à juin 2023. Cette annulation intervient alors que le transport aérien mondial a été mis à terre par l'épidémie, entraînant avec lui l’industrie aéronautique mondiale, contrainte de réduire drastiquement sa production.
L’action Dassault Aviation prenait 5,5% à 953,5 euros en fin de matinée, portée par l’espoir de la vente de son avion de chasse Rafale à l’Indonésie. La ministre des Armées, Florence Parly, a indiqué sur BFM Business jeudi soir que les négociations en vue d’un potentiel contrat étaient «très bien avancées» avec Djakarta. La concrétisation de ce contrat démontrerait «la dynamique forte» du programme Rafale, après que la Grèce a déjà annoncé, en septembre, son intention de commander 18 appareils, soulignent les analystes de Berenberg.
Le groupe européen d’aéronautique et de défense Airbus a annoncé jeudi que sa division Airbus Defence and Space avait remporté un contrat d’une valeur d’environ 190 millions d’euros auprès de Thales Alenia Space. Le contrat porte sur la construction de l’instrument radar avancé de la mission ROSE-L (Radar Observatory System for Europe in L-band) du programme européen d’observation de la Terre Copernicus. Le lancement de la mission Copernicus ROSE-L, dont Thales Alenia Space est le maître d’oeuvre, est prévu en juillet 2027, a précisé le groupe dans un communiqué.
Le conglomérat General Electric a averti ses employés que sa division aéronautique devrait procéder à de nouvelles suppressions de postes en raison de l’impact de la pandémie sur le secteur aérien, même si la promesse d’un vaccin se profile. Dans un message vidéo diffusé en interne, le nouveau patron de GE Aviation, John Slattery, a annoncé que la division devrait réduire sa taille au cours des 18 prochains mois, selon le Wall Street Journal. Les suppressions de postes envisagées seront plus ciblées que les deux séries précédentes, qui avaient abouti à réduire d’un quart l’effectif de 52.000 personnes au niveau mondial. John Slattery n’a pas révélé le nombre précis d’emplois que GE envisageait de supprimer. Le chiffre d’affaires de GE Aviation s’est inscrit en baisse de 32% sur les neuf premiers mois de 2020.
Le conglomérat General Electric a averti ses employés que sa division aéronautique devrait procéder à de nouvelles suppressions de postes en raison de l’impact de la pandémie de coronavirus sur le secteur aérien, même si la promesse d’un vaccin se profile.
L’autorité américaine de l’aviation civile, la Federal Aviation Administration (FAA), a annoncé mercredi avoir levé l’interdiction de vol qui touchait la flotte d’avions 737 MAX de Boeing depuis mars 2019, à la suite de plusieurs accidents. La FAA a en outre publié une directive précisant les modifications à apporter pour permettre le retour en vol du monocouloir.
L’autorité américaine de l’aviation civile, la Federal Aviation Administration (FAA), a annoncé mercredi avoir levé l’interdiction de vol qui touchait la flotte d’avions 737 MAX de Boeing depuis mars 2019, à la suite de plusieurs accidents. La FAA a en outre publié une directive précisant les modifications à apporter pour permettre le retour en vol du monocouloir.
Le groupe européen a annoncé vendredi que sa division Airbus Defence and Space avait remporté un nouveau contrat évalué à 380 millions d’euros auprès de l’Agence spatiale européenne (ESA). Airbus Defence and Space a été désigné comme maître d’oeuvre de la nouvelle mission de surveillance de la température de surface des sols (LSTM) du programme Copernicus d’observation de la Terre de l’ESA. Le contrat comprend le développement d’un satellite LSTM, avec une option pour deux autres satellites.
Le groupe européen a annoncé ce vendredi que sa division Airbus Defence and Space avait remporté un nouveau contrat évalué à 380 millions d’euros auprès de l’Agence spatiale européenne (ESA). Airbus Defence and Space a été désigné comme maître d’oeuvre de la nouvelle mission de surveillance de la température de surface des sols (LSTM) du programme Copernicus d’observation de la Terre de l’ESA. Le contrat comprend le développement d’un satellite LSTM, avec une option pour deux autres satellites.
Philippe Petitcolin, le directeur général de Safran, a déclaré vendredi lors de la présentation des résultats de son groupe qu’Aubert & Duval, filiale d’Eramet, était un fournisseur critique pour le motoriste aéronautique et que Safran regardait son avenir «avec intérêt». Selon plusieurs médias, Airbus et Safran pourraient s’allier pour reprendre cette société spécialisée dans les matériaux à hautes performances, si Eramet décidait de s’en séparer. Eramet avait reconnu en juin 2020 étudier différentes options pour sa filiale.
Philippe Petitcolin, le directeur général de Safran, a déclaré vendredi lors de la présentation des résultats de son groupe qu’Aubert & Duval, filiale d’Eramet, était un fournisseur critique pour le motoriste aéronautique et que Safran regardait son avenir « avec intérêt ». Selon plusieurs médias, Airbus et Safran pourraient s’allier pour reprendre cette société spécialisée dans les matériaux à hautes performances, si Eramet décidait de s’en séparer.
Le constructeur aéronautique américain, qui n’a fourni aucune prévision, a publié mercredi une perte moins prononcée qu’attendu au titre du troisième trimestre, mais son chiffre d’affaires a davantage reculé que prévu. Hors éléments exceptionnels, sa perte par action a atteint 1,39 dollar, tandis que le consensus portait sur une perte de 2,35 dollars. Le chiffre d’affaires de Boeing a chuté de 29% à 14,14 milliards de dollars (11,98 milliards d’euros), contre 14,20 milliards de dollars prévus par le consensus des analystes. Cette baisse s’explique notamment par un plongeon de 56% des revenus de l’aviation commerciale, à 3,6 milliards.