Le fonds souverain norvégien (NBIM), le plus important du monde avec près de 1.200 milliards d’euros d’actifs, s’attend à des conditions de marchés difficiles en raison de l'évolution de la situation géopolitique et de l’inflation, a déclaré mardi son directeur général. «Les conséquences géopolitiques de la guerre sont difficiles à prédire mais nous allons sans doute au-devant des plus importants changements depuis 30 ans», a dit Nicolai Tangen dans sa déclaration préliminaire écrite à l’occasion de son audition par la commission des Finances du parlement norvégien. Au premier trimestre 2022, Norges Bank IM, qui gère le fonds, a accusé une perte de valeur en raison des turbulences de marché. La valeur des actifs du NBIM a reculé de 683 milliards de couronnes norvégiennes (70,9 milliards d’euros) entre début janvier et fin mars 2022, soit un rendement de -4,9%.
Le fonds souverain norvégien (NBIM), le plus important du monde avec près de 1.200 milliards d’euros d’actifs, s’attend à des conditions de marchés difficiles en raison de l'évolution de la situation géopolitique et de l’inflation, a déclaré mardi son directeur général.
Trop haut. Pour 91 % des fonds de capital-investissement, les multiples de valorisation dans les opérations d’acquisition se révèlent surévalués, selon l’étude annuelle menée par Roland Berger, qui a interrogé quelque 1.700 acteurs du secteur à travers l’Europe. Ce pourcentage s’élevait à 82 % un an plus tôt. La part des fonds jugeant les actifs correctement valorisés a reculé en un an, de 17 % à 8 %. Les fonds sont pourtant 40 % à anticiper une poursuite de la hausse des multiples cette année, 38 % misant sur une légère augmentation et 2 % prévoyant une forte progression. Cette tendance ne devrait pas pour autant freiner l’activité, 63 % du panel projetant un accroissement des opérations. Cette augmentation s’annonce à deux chiffres pour 11 % des experts interrogés, 52 % misant sur une hausse de moins de 10 % en 2022.
Déjà actionnaire de référence d'Elsan, le fonds veut racheter l'australien Ramsay, premier acteur des soins privés en France au travers de sa filiale Ramsay Santé.
L’enchère organisée par Rothschild & Co a échoué et les actionnaires de Sommet Education tentent de trouver un compromis avec le groupe d’enseignement Galileo.
Son premier fonds dédié au financement des entreprises de ce secteur, Tilt Capital Fund 1, vient de réaliser un premier closing à 145 millions d’euros.
Né du métier de la propreté il y a près de soixante ans, GSF est devenu l’un des principaux groupes français de son secteur, avec un chiffre d’affaires de près de 1,1 milliard d’euros et plus de 41.000 collaborateurs (1,9 milliard d’euros de revenus pour son concurrent Onet). Pour se donner les moyens de continuer à croître, l’ETI détenue par Jean Louis Noisiez a discrètement communiqué sur l’entrée en négociation exclusive avec TowerBrook Capital Partners. Le fonds d’origine britannique, conseillé par Rothschild & Co, va devenir l’actionnaire minoritaire de GSF, en échange d’un investissement qui avoisinerait près de 200 millions d’euros. La famille Noisiez, qui a travaillé avec BNP Paribas dans cette opération, continuera de participer aux organes de gouvernance du groupe mais sera plus aux commandes opérationnelles. «Cette nouvelle association avec TowerBrook s’opérera dans une logique de continuité forte du modèle, de la stratégie et de la gestion de GSF. Elle permettra à GSF d’accélérer sa croissance, de continuer à développer ses activités et diversifier son offre de services», a expliqué le groupe. La transaction, soumise à l’approbation des autorités de la concurrence, devrait être bouclée avant l’été.
Né du métier de la propreté il y a près de 60 ans, GSF est aujourd’hui l’un des principaux groupes français de son secteur, avec un chiffre d’affaires de près de 1,1 milliard d’euros et plus de 41.000 collaborateurs (1,9 milliard d’euros de revenus pour son concurrent Onet). Une envergure importante pour un groupe 100 % familial, qui entend toutefois se donner les moyens de continuer à croître. Pour ce faire, l’ETI détenue par Jean Louis Noisiez et qui permet à ce dernier de figurer à la 287ème place des plus grandes fortunes de France du classement Challenges, a discrètement communiqué sur l’entrée en négociation exclusive avec TowerBrook Capital Partners.
La vente du groupe de formation L’Ecole Française est bouclée. Ce spécialiste de la formation continue a cédé la majorité de son capital à Eduservices, un leader français de l’éducation supérieure privée pour l’emploi contrôlé par la famille Grassaud (et soutenu par Capza, Parquest et Amundi Private Equity Funds). La banque d’affaires Alantra avait reçu un mandat de cession des dirigeants-fondateurs Thibault Viguier et Guillaume Caillot, comme l’avait mentionné Challenges il y a un an. Le magazine précisait alors que L’Ecole Française affichait près de 4 millions d’euros d’Ebitda par mois… soit plus de 40 millions d’euros par an. En réalité, le chiffre annuel a été considérablement revu à la baisse et serait inférieur à 10 millions d’euros. Conséquence : la valorisation de l’entreprise se situerait sous la barre des 100 millions d’euros, contre 500 millions annoncé un an plus tôt.
Exclusif – Le géant suisse de l’agroalimentaire prévoit de réunir le comité social et économique de sa filiale demain pour évoquer le projet du repreneur.
Le groupe de private equity Andera Partners a annoncé vendredi la cession de sa participation minoritaire au capital d’Atland SAS, la holding de contrôle du groupe Atland, l’un des principaux opérateurs immobiliers français. Andera Partners avait investi en 2014 dans le cadre d’une opération primaire, aux côtés des deux dirigeants fondateurs Georges Rocchietta et Lionel Védie de la Heslière. La sortie d’Andera Partners se fait dans le cadre d’une réorganisation capitalistique qui permet à Georges Rocchietta de se reluer et de devenir ainsi l’actionnaire majoritaire du groupe, et à plusieurs cadres clés d’accéder au capital du groupe via plusieurs plans successifs d’intéressement.
D’origine britannique mais très actif sur le continent, le fonds d’investissement privilégierait une cotation à Amsterdam. Une option vécue comme un camouflet à Londres.
L’an dernier, la société de gestion présidée par Alain Rauscher a massivement recruté pour alimenter sa diversification et préparer l’arrivée de son fonds V.
Propriétés Privées alimente sa croissance en élargissant son actionnariat. Le groupe de mandataires immobiliers vient de faire entrer Abénex et Tikehau Capital dans son actionnariat. Sparring Capital, jusqu’alors majoritaire, réinvestit en minoritaire et est accompagné pour l’occasion par l’un de ses investisseurs historiques, MACSF. En mai 2016, le fonds avait repris les clefs de l’entreprise, qui ne comptait alors qu’un peu moins de 500 négociateurs et 10 millions d’euros de chiffre d’affaires. Sur un marché des mandataires immobiliers enregistrant une croissance de 15% à 20% par an, Propriétés Privées figurait à la cinquième place des plus gros acteurs. Depuis, elle est devenue numéro 3 sur le marché français grâce à un réseau de négociateurs multiplié par sept en un peu plus de cinq ans.
C’est la part des investisseurs qui prévoient d’accroître leur allocation au capital-investissement au cours des douze prochains mois, selon un sondage réalisé par Preqin auprès de 350 participants. Un peu plus de la moitié (51 %) du panel entend maintenir son niveau d’engagement, tandis que 14 % des sondés prévoient de le réduire. Pour 90 % des investisseurs, la performance enregistrée par la classe d’actifs a atteint ou dépassé leurs attentes.
Jean-Baptiste Wautier, associé gérant de BC Partners et président de son comité d’investissement, expose sa vision du secteur du private equity face à la crise ukrainienne.
Exclusif - Le fonds britannique travaille avec la banque d’affaires Amala Partners pour prochainement céder la participation qu’il détient depuis 2015.
Propriétés Privées alimente sa croissance en élargissant son actionnariat. Le groupe de mandataires immobiliers vient de faire entrer Abénex et Tikehau Capital dans son actionnariat. Sparring Capital, jusqu’alors majoritaire, réinvestit en minoritaire et est accompagné pour l’occasion par l’un de ses investisseurs historiques, MACSF.