L’actualité et les analyses du marché immobilier, que les biens soient détenus en direct ou sous la forme de pierre-papier, les sujets liés au financement de cette classe d’actifs, ainsi que l’actualité des grands acteurs présents sur ce créneau tels que les courtiers, les banques, les entreprises de crowdfunding, etc, ainsi que les intervenants dans des nouveaux modes d’acquisition ou de location.
Depuis le 1er avril, les professionnels de l’immobilier ont l’obligation de suivre une formation continue, à hauteur de 42 heures de formation sur trois ans ou 14 heures de formation par an. Environ 150.000 professionnels sont concernés. Cette mesure fait partie du paquet global prévu dans la loi Alur publiée au Journal Officiel le 26 mars 2014.
Le courtier en immobilier Cafpi a annoncé son intention de recruter 100 nouvelles personnes en renfort de ses 1.300 collaborateurs ainsi que d’ouvrir10 à 15 nouvelles agences d’ici la fin de l’année, «après les 14 ouvertes au 1er trimestre 2016".
Dans son bilan des taux pour le mois de mars, le courtier en immobilier Vousfinancer.com fait état d’une nouvelle baisse des taux d’intérêts pour les «chouchous» des banques, à savoir les meilleurs profils. Sur 20 ans, les candidats à l’accession présentant un bon niveau d’apport ou des revenus confortables peuvent négocier jusqu'à 1,51% à Rennes, Toulouse ou Nantes. A Paris, le courtier prend l’exemple d’un célibataire, sans apport, avec 4.000 euros de revenus mensuels. Pour un bien à 300.000 euros, le taux sera de 1,70%.
Ce n’est pas une surprise mais elle est désormais quantifiée. Selon une étude réalisée par MeilleursAgents, la location réalisée par la plateforme de location Airbnb rapporte 2,6 fois plus que la location longue durée sur des biens de petite surface (moins de 50 mètres carrés selon les mesures réalisées par l’enquête).
D’après les chiffres du baromètre LPI-Se Loger pour le mois de mars, les prix des appartements et des maisons dans l’ancien ont poursuivi leur tendance haussière, sur trois mois et sur un an. Les prix signés des appartements sont ainsi en progression de 0,9% sur trois mois et de 0,2% pour les maisons. Sur un an, les hausses sont respectivement de 0,4 et 1,9%.
Les autorisations et les mises en chantier ont connu une accélération, a dévoilé le ministère du Logement dans son bilan qui s'étend de décembre à la fin février.
La tendance chez les primo-accédants est clairement à la hausse selon le courtier Cafpi. Dans son baromètre du mois de mars, l’intermédiaire en immobilier note une accélération de la part de cette clientèle dans le total des contrats négociés. Alors qu’elle était d’un tiers «depuis plusieurs années», elle est passée à 40 % ce mois-ci. «Le réaménagement du prêt à taux zéro, les conditions de crédit actuel et l’amélioration du pouvoir d’achat immobilier en sont très certainement la cause», explique Cafpi.
Le courtier en immobilier ACE, qui rassemble 64 agences en France, fait état pour le mois de mars d’une «nette augmentation» des demandes de crédits et de simulations, après un relatif calme en début d’année du fait d’un effet de saisonnalité. Le courtier note également une hausse très nette de la demande de souscription de crédits via sa plate-forme internet de l’ordre de 30%. Il réitère par ailleurs sa perspective de taux immobiliers au plancher jusqu'à la fin de l’année 2016.
Le marché de l’immobilier de prestige français profite des incertitudes du maintien britannique dans l’Union européenne. Selon le réseau immobilier de luxe Coldwell Banker, de nombreux cadres de haut niveau (Français ou non) seraient tentés d’investir sur le marché immobilier français si la capitale britannique cessait d'être la capitale financière de l’Union européenne en cas de vote négatif au référendum dans trois mois. L’objectif serait de «continuer à gérer leurs affaires sans se voir appliquer lesbarrières tarifaires et les réglementations imposées aux institutions situées hors de l’Unioneuropéenne», précise le réseau.
Selon nos confrères des Echos, la vente de Foncia serait en préparation par ses deux propriétaires Bridgepoint et Eurazeo qui ont acquis le groupe en 2011 pour un milliard d’euros. Les deux fonds souhaiteraient désormais le céder pour 2 milliards d’euros et ont mandaté la banque Rothschild pour étudier le processus de cession.
Concernant les frais d'agence, l'UFC salue une baisse des tarifs dans les zones très tendues (Paris) mais dénonce une hausse de ces tarifs dans les zones détendues.
Le courtier en immobilier Credixia a fait état d’une nouvelle baisse des taux d’emprunt immobiliers à la suite des récentes annonces de la Banque centrale européenne (BCE). «L’un des plus gros groupes bancaires français vient d’annoncer ce jour une baisse de ses taux fixes de 15 à 20 centimes selon les tranches de durées. Ainsi, cette banque propose sur les durées longues un taux fixe à 1,80% sur 22 ans et 1,95% sur 25 ans», explique le courtier qui appelle, outre la négociation de taux, à se concentrer sur la délégation d’assurance emprunteur. Elle permet en effet selon le courtier de «réaliser jusqu'à 60% d'économie sur le coût total de l’assurance selon le profil».
Selon le dernier baromètre du courtier en crédits Meilleurtaux.com, les économies réalisables sur le coût d’un crédit ont été flagrantes sur l’année 2015. Un environnement de taux bas et les objectifs commerciaux élevés des banques entretiennent une dynamique de marché qui devrait se poursuivre en 2016
Malgré un rendement moyen en légère décrue pour 2015, le volume collecté sur les SCPI a crevé le plafond atteint l’an dernier , Le flux d’investissements sur l’immobilier d’entreprise connaît également son meilleur score depuis l’année 2007
Dans ses prévisions sur l’année immobilière en 2016, l'économiste de Crédit Agricole Paul Eluère prévoit que l’effet d’aubaine dans l’immobilier résidentiel pourrait s’atténuer dans le courant de l’année. «La remontée (des taux) devrait être lente et modérée», explique-t-il en affirmant que le marché de l’ancien devrait se corriger légèrement, de l’ordre de 5% sur les ventes et de 1% sur les prix.
Le secteur immobilier a toujours le vent en poupe. Selon la dernière enquête de CBRE (« 2016 EMEA Investor Intentions Survey »), près de la moitié (48%) des investisseurs immobiliers interrogés de la région EMEA (Europe, Moyen-Orient, Afrique) envisagent une augmentation de leur volume d’acquisitions par rapport à l’an dernier. A l’inverse, 15% seulement des sondés envisagent d’être moins actifs. En outre, 43 % des investisseurs envisagent également une augmentation de leurs cessions, « ce qui laisse présager un marché immobilier dynamique et liquide dans la région en 2016 », notent les auteurs de l’étude. Pour autant, malgré cet engagement envers l’investissement immobilier, la baisse de l’appétence pour le risque de la part des investisseurs constitue un changement notable, souligne l’étude de CBRE. Ainsi, « après trois années d’attractivité en berne, les actifs ‘prime’ ou ‘core’ sont de retour », avance CBRE. De fait, le pourcentage d’investisseurs qui considèrent les actifs « prime » ou « core » comme étant les plus attrayants du marché a augmenté de 29% l’an dernier à 41% en 2016. Selon l’étude, cette tendance « s’explique en partie par l’inquiétude des investisseurs concernant l’environnement économique ». Interrogés sur ce qui peut constituer la plus grande menace pour le marché immobilier en 2016, 31 % des investisseurs ont en effet répondu la faiblesse de l’économie mondiale tandis que les difficultés économiques locales se positionnent à la deuxième place (14%).S’agissant du choix du pays le plus séduisant pour l’investissement immobilier, les divergences entre investisseurs sont particulièrement marquées, note CBRE. L’Allemagne a été le pays le plus cité avec 17% des réponses. Suivent le Royaume-Uni (15,1%), l’Espagne (10,2%), les Pays-Bas (9,9%), la France (9,2%) et la Pologne (9,2%). L’enquête met en également en exergue le très fort regain d’intérêt pour l’Europe centrale et orientale (CEE). Pris dans leur ensemble, les marchés CEE ont en effet vu leur attractivité passer de 6% en 2015 à 23% en 2016. CBRE explique cette tendance par « la poursuite de la recherche de rentabilité de la part des investisseurs ».Au niveau des villes, Londres conserve son statut de ville la plus recherchée (15,1 % des investisseurs). Toutefois, « l’écart se réduit avec les autres villes », observent les auteurs de l’enquête. Madrid arrive en deuxième place avec 12,2%, suivie par Paris (11,6%), Berlin (10,8%), Amsterdam (7,3%), Varsovie (7%), Milan (4,7%), Budapest (2,9%), Prague (2,4%) et Munich (2,4%). Autre enseignement notable : parmi les secteurs traditionnels, les bureaux continuent d’être le type d’actifs le plus recherché avec 37% des réponses. L’immobilier résidentiel connaît toutefois le plus fort regain d’intérêt, passant de 5% en 2015 à 12% en 2016. Enfin, « le secteur du commerce se tient également bien et l’amélioration de la confiance des consommateurs et de leurs dépenses a permis une hausse des investisseurs privilégiant l’immobilier commercial, de 22% en 2015 à 27% en 2016 », souligne CBRE.Enfin, quête de rendement oblige, le secteur « alternatif » suscite de plus en plus d’intérêt. Ainsi, 56% des investisseurs interrogés disent avoir déjà investi dans un ou plusieurs secteurs alternatifs et 57% s’intéressent à un ou plusieurs de ces secteurs. Les prêts immobiliers sont le segment qui connaît actuellement la pénétration du marché la plus forte avec plus de 30% des investisseurs déjà engagés dans ce secteur et 22% cherchant à y investir.
Avec 18,1 milliards d’euros investis en Ile-de-France, l’année 2015 se termine sur une progression de 8% dans l’investissement immobilier, détaille le groupe Knight Franck, spécialisé dans l’immobilier de bureaux. «C’est le troisièmemeilleur résultat jamais enregistré», ajoute-t-il.Le marché reste encore très dominé par les investisseurs français qui représentent 64% des montants placés en région parisienne, soit 11,6 milliards d’euros. Le marché des bureaux a porté à 87% sur les bureaux.
Dans son baromètre régional des taux, le courtier Empruntis note que la zone géographique la plus touchée par la baisse des taux (qui s’est poursuivie au mois de mars avec des reculs entre 0,05 et 0,65 point) est le Sud-Ouest. Selon ses calculs, un crédit de 150.000 euros se finance à 23.882 euros (pour un taux «mini», soit un bon dossier), soit une baisse de 21% par rapport à mai 2015.
Selon lebaromètre semestriel du crowdfunding immobilier en France réalisé par laplate-forme d’equity-crowdfunding Anaxago, le financement participatif dans ce secteur a attiré 48 millions d’euros dans 150 projets. Les montants évoluent rapidement, estime Anaxago qui rappelle qu’en septembre 2015, les montants collectés étaient de 30 millions d’euros.
Avec la nouvelle baisse des taux d’intérêt de la Banque centrale européenne (BCE) annoncée hier par son président Mario Draghi, le courtier Cafpi estime dans sa météo des taux du mois de mars que le contexte pourrait relancer les renégociations de crédits qui ont déjà fait le plein en 2015. Le courtier rappelle un chiffre de la Banque de France : il resterait 90 milliards d’euros de crédits renégociables.
Dans un communiqué, le courtier Meilleurtaux a salué les mesures prises par la Banque centrale européenne (BCE) pour soutenir la croissance et l’inflation en zone euro. «Le message du gouverneur de la BCE est très clair : ‘banquiers, prêtez, prêtez, cela ne vous coûte plus rien, donc foncez, nous avons besoin de vous pour soutenir l’activité dans la zone euro’», explique Mael Bernier, directrice de la communication.
Lors d’une location immobilière, la question de la caution peut soulever de nombreux litiges. Le sondage réalisé par l’institut OnePoll à l’initiative de la société Weroomle confirme, affirmant que50% des propriétaires françaisont déjà encaissé la caution (dépôt de garantie) de leurs locataires tandis que20% des locatairesfrançais ont déjà été en litige avec leur propriétaire ou leur agence immobilière concernant leur dépôt de garantie.
Pour 2016, les volumes d’investissement devraient se maintenir à un niveau record malgré la contraction des rendements, d’après le baromètre IPD du Crédit Foncier Immobilier
Les chiffres de collecte et de rendement des SCPI viennent d’être dévoilés par l'Aspim. L’année 2015 confirme la bonne tenue des supports immobiliers malgré une légère baisse des rendements
Selon le 19e baromètre IPD de l’investissement immobilier réalisé par le Crédit Foncier, 24 milliards d’euros sont attendus sur le marché de l’investissement immobilier d’entreprise cette année, soit un niveau identique à celui de 2015. «Les principaux freins à l’investissement demeurent la faiblesse du rendement des actifs core (34 %) et la rareté de ces actifs (25 %), selon le panel d’investisseurs», précise le Crédit Foncier.
Dans 70% des grandes villes (plus de 148.000 habitants), les loyers sont en repli, a dévoilé l'institut Clameur. Une tendance qui s'inscrit dans la durée : dans 80% des villes, ils ont augmenté en dessous de l'inflation depuis 2011.
A l’instar d’un bien immobilier physique, il est possible d’acheter à crédit de l’immobilier-papier au travers de parts de SCPI. Afin de fluidifier la démarche, le courtier en crédits Vousfinancer.com vient d’annoncer un partenariat avec une banque qui a accepté de «pré-agréer» une vingtaine de SCPI afin qu’elles bénéficient des mêmes conditions de financement qu’un investissement classique. A condition d’emprunter au minimum 50.000 euros, l’acheteur, bénéficiera d’un taux pouvant aller de 1,75 % à 1,95 % sur 15 ans.
En moyenne, elles mettent deux ans de plus que les hommes à décrocher un crédit immobilier. La faute à des revenus plus faibles, et à des conditions d'emprunt forcément plus élevées.
Orpi a annoncé ce lundi la mise en place de trois nouveautés. La première permettra aux particuliers de déposer leur annonce en ligne sur orpi.comet de gérer leur vente seuls. La deuxième offrira la possibilité de tester gratuitement l’attractivité de son bien en le proposant sur le site Orpi.fr. La troisième enfin permettra d’acheter à la carte des services chez Orpi en fonction des besoins (prise de photos, rédactionde l’annonce, home-staging, visite virtuelle en 3D)sans signer de mandat.