L’actualité et la veille en matière de fonds d’investissement, ainsi que les analyses sur les grandes tendances dans l’univers de la gestion d’actifs, son activité au travers des chiffres de collectes et d’évolution des encours des différentes classes d’actifs.
L’Agefi Actifs présente une sélection des produits patrimoniaux mis sur le marché., L’accent a été mis cette semaine sur les nouveaux fonds de petites capitalisations.
A peine le décret présenté que les offres commerciales abondent. A titre d’exemples, AssuranceVie.com et Suravenir ont lancé deux nouveaux contrats en ligne et Primonial a lancé un contrat de capitalisation éligible au PEA-PME.
Selon l’étude Global Investment Trends Report 2014 menée par Schroders, la confiance des investisseurs individuels envers les marchés d’actions a augmenté en ce début d’année. Le sondage révèle que 82% des investisseurs prévoient soit d’investir en 2014 le même montant qu’en 2013, soit de l’augmenter, avec un biais marqué pour les actions. Ainsi, 70% des personnes interrogées comptent investir dans cette classe d’actifs, contre seulement 18% pour le compartiment obligataire et 8% pour l’épargne liquide, révèle le rapport. En termes d’allocation régionale, la confiance des investisseurs dans les pays développés, en premier lieu les États-Unis et l’Europe occidentale, est en hausse. En effet, 27% des investisseurs voient des relais de croissance en Europe occidentale en 2014 - contre seulement 10% en 2013 - et 31% d’entre eux s’intéressent aux États-Unis pour les mêmes raisons, contre 18% en 2013. L’Asie- Pacifique demeure la région préférée des investisseurs mondiaux, 39% d’entre eux la considérant comme la zone géographique susceptible d’offrir la croissance la plus forte à l’échelle globale en 2014. En France comme dans les autres pays ciblés par l’étude, l’épargne en vue de la retraite constitue l’objectif principal des trois-quarts des d’investisseurs. Au chapitre des préoccupations, la plus importante pour les investisseurs français est un éventuel alourdissement de la fiscalité, cité par 41% des sondés. Pour prendre leurs décisions d’investissement, plus d’un quart des investisseurs français (27%) avouent que les conseils d’un intermédiaire, que ce soit un conseiller indépendant en gestion de patrimoine (CGPI), un banquier ou un expert comptable, jouent un rôle important.Le sondage a été effectué du 2 au 24 janvier 2014 auprès de plus de 15.000 investisseurs dans 23 pays (dont plus de 1.000 Français) ayant l’intention d’investir au mois 10.000 euros dans les 12 mois à venir.
La séparation des activités bancaires sera en pratique « plus ou moins lourde de conséquences », selon entre autres l’étendue de l’exception liée aux activités menées pour le compte de clients
Deutsche Asset & Wealth Management confirme, dans un communiqué que les obligations convertibles font actuellement l’objet d’une forte demande de la part des investisseurs.
L’Agefi, daté de ce jour, rappelle notamment en ce qui concerne la crise en Ukraine que «les actifs russes et les valeurs bancaires les plus exposées au pays, à l’image de la Société Générale (-5,4%), ont été particulièrement visés. L’incertitude devrait perdurer tant que le risque d’un conflit armé n’est pas exclu».
La Bourse de Paris accuse aujourd’hui une forte baisse liée à l’escalade, ces derniers jours, de la situation politique en Ukraine. Le CAC 40 abandonnait ainsi 1,75 % à 11h cu matin. Les chiffres définitifs des indices PMI Markit corrigés à la hausse pour la France n’ont donc pas réussi à endiguer les craintes des investisseurs. L’activité dans le secteur manufacturier de l’Hexagone a pourtant ralenti nettement moins qu’anticipé il y a encore quelques jours. L’indice PMI global définitif s’établit ainsi à 49,7, son plus haut niveau depuis cinq mois, pour revenir juste sous la barre des 50 qui sépare contraction et croissance de l’activité. Les premières estimations de cet indice datant du 20 février indiquaient un niveau de 48,5, en retrait par rapport au mois de janvier.
L’Observatoire du financement des entreprises mis en place en 2010 regroupe les principaux acteurs du financement des entreprises : représentants des organisations professionnelles, des entreprises et des sociétés financières, des acteurs publics du financement (Bpifrance, Caisse des Dépôts et Consignations) ainsi que les principaux fournisseurs publics d’analyses et de statistiques (Banque de France, INSEE). Il est présidé par la Médiatrice du crédit.
Fédéris Gestion d’actifs (FGA), filiale de Malakoff Médéric, groupe de protection sociale, paritaire et mutualiste, à but non lucratif, vient d’adhérer au Forum pour l’Investissement Responsable dans le collège des investisseurs. Elle y sera représentée par Philippe Aurain, Directeur Général Délégué de FGA « L’adhésion au FIR s’inscrit dans le continuité de l’engagement historique du Groupe Malakoff Médéric en faveur de l’Investissement Socialement Responsable (ISR), et pour le développement durable. FGA est déjà très active au sein de la commission ISR de l’Association Française de la Gestion financière (AFG), du Carbon Disclosure Project (CDP) et est, bien sûr, signataires des PRI (Principles for Responsible Investment) adoptés par les Nations Unies. »
La Banque Neuflize OBC vient de lancer à destination de ses clients fortunés Arcange Active Pierre, un nouveau fonds professionnel de capital investissement (FPCI, anciennement FCPR à procédure allégée). Ce fonds, géré par Arcange REIM et exclusivement réservé à une clientèle avertie (le minimum d’investissement est fixée à 100.000 euros), vise à acquérir des immeubles de bureaux, de commerces, résidentiels ou mixtes situés très majoritairement à Paris et 1ère couronne, et de manière marginale (10-20 %) le cas échéant dans les autres grandes villes françaises, sur des secteurs « prime ». Le gestionnaire compte mettre en œuvre une stratégie d’optimisation des actifs, préalablement planifiée à l’acquisition de chacun d’entre eux. La création de valeur des immeubles s’appuiera sur des techniques et des procédures spécifiques à chaque actif, autour des thèmes suivants : revalorisation des baux, changements d’affectation, évictions, arbitrage par lots, etc.… Chaque bien immobilier cible pourra représenter jusqu’à 30 millions d’euros. Et dans une optique de diversification, le fonds investira dans au moins 6 immeubles.
La société de gestion estime que les valorisations encore faibles et l’amélioration des fondamentaux macroéconomiques et microéconomiques vont assurer une solide performance au compartiment cette année
Les temps ont été difficiles pour les actions des marchés émergents, mais seule la Chine possède réellement le pouvoir de brouiller les cartes des investisseurs cette année, explique dans une noteLeon Cornelissen,l'économiste en chef de Robeco. «Les hausses des taux d’intérêts dans des pays comme l’Inde et la Turquie dans le but de soutenir leurs devises et de mettre un terme aux flux de capitaux [sortants] ont engendré un effondrement des cours boursiers» analyse-t-il. «Toutefois, les investisseurs [des marchés occidentaux] ne doivent pas craindre des répercussions, car la vraie menace surviendrait si la Chine se heurtait à des difficultés», ajoute-il. Pour l’économiste, l’arrêt progressif du programme d’achats d’actifs (le «tapering») de la Réserve fédérale américaine n’est pas la raison principale de ces sorties de capitaux. Par ailleurs, le ralentissement des pays émergents ne met pas en péril la reprise en cours dans les économies développées, et «l’affaiblissement des devises des marchés émergents contribuera à un rééquilibrage de leurs économies et à une baisse de leurs déficits des comptes courants». En revanche, les choses pourraient changer si les fondamentaux de l'économie chinoise se dégradaient. «Les autorités chinoises ont ralenti récemment la croissance économique dans l’espoir de réduire le prix des logements et de dompter en parallèle le système bancaire. Qui plus est, au dernier congrès du parti communiste, elle a présenté un ambitieux programme de réformes qui, en pratique, réduirait la croissance structurelle. Toutefois, ce qui va finalement se passer demeure incertain», indiqueLeon Cornelissen.
Malgré le ralentissement des économies émergentes, la société de gestion Threadneedle Investments se veut plus optimiste concernant la reprise économique mondiale, qui sera tirée par les pays développés. Threadneedle a ainsi relevé ses prévisions de croissance pour les Etats-Unis de 2,5% à 2,7%, et de 2,25% à 2,5% pour le Royaume-Uni. La croissance de la zone euro devrait ressortir à 1,1% cette année, contre 0,7% initialement escompté, «compte tenu de la bonne santé de l’Allemagne et d’une reprise plus vigoureuse que prévu en Espagne et en Irlande», souligne de Mark Burgess, CIO de Threadneedle. «La France et l’Italie, en revanche, devraient selon nous continuer à composer avec une conjoncture morose», prévient-il en revanche. En ce qui concerne les pays émergents, «le ralentissement de l’assouplissement quantitatif de la Réserve fédérale américaine entraîne des sorties de capitaux de la région, au détriment des devises», ce qui devrait entraîner «toute une série de hausses des taux d’intérêt afin de protéger les monnaies», explique Mark Burgess. Ce qui pénalisera l’activité économique. Les choix d’investissement de Threadneedle demeure orientésvers les sociétés versant des dividendes en hausse, les bénéficiaires de fusions/acquisitions, et les sociétés bien placées pour bénéficier de la reprise économique mondiale.
La Commission européenne vient de publier ses prévisions économiques dans lesquelles elle confirme que «la reprise économique se poursuivra dans la plupart des États membres et pour l’Union européenne (UE) dans son ensemble». Bruxelles anticipe ainsi une croissance du PIB réel de 1,5 % dans l’Union européenne et 1,2 % dans la zone euro en 2014, en hausse de 0,1 point par rapport aux prévisions établies à l’automne dernier. Pour 2015, toujours selon Bruxelles, l’activité économique devrait connaître en 2015 une accélération, à 2,0 % dans l’UE et de 1,8 % dans la zone euro. Selon Olli Rehn, vice-président de la Commission chargé des affaires économiques et monétaires et de l’euro, « la reprise gagne du terrain en Europe, après le retour à la croissance intervenu au milieu de l’année dernière. Le renforcement de la demande intérieure cette année devrait nous aider à obtenir une croissance plus équilibrée et durable. Le rééquilibrage de l'économie européenne progresse et la compétitivité extérieure s’améliore, notamment dans les pays les plus vulnérables. Même si le pire de la crise est probablement derrière nous, il ne faut pas relâcher l’effort, car la reprise est encore modeste. Pour la renforcer et créer davantage d’emplois, nous devons maintenir le cap des réformes économiques ».
State Street Global Exchange a publiéles résultats de l’indice de confiance des investisseurs « State Street Investor Confidence Index » (ICI) pour le mois de février 2014. L’Indice mondial de la confiance des investisseurs a augmenté de 8,7 points, terminant à 123,0 en février. Cette hausse est principalement alimentée par le regain de confiance des investisseurs en Amérique du Nord, l’indice régional ayant augmenté de 12,3 points à 125,5 par rapport au niveau de 113,2 (en données corrigées) enregistré en janvier. Ailleurs, l’optimisme est plus contrasté, l’indice de la confiance en Europe reculant légèrement pour s’établir à 110,6 par rapport au niveau corrigé de 112,8 le mois dernier, tandis que l’indice de la confiance en Asie enregistrait une légère hausse de 3,3 points, passant de 103,3 à 106,6.
Les actions ont créé davantage de valeur au cours des deux derniers siècles que les emprunts d’État les mieux notés et les instruments monétaires. À partir d’une analyse des données relatives au marché américain, Allianz Global Investors est en effet parvenu à la conclusion, dans une étude, que les actions ont généré des performances réelles positives sur chaque période glissante de 30 ans depuis 1801. Les actionnaires ont ainsi bénéficié en moyenne d’un rendement annuel net d’inflation de 6,94%, avec un point bas de 2,81% entre 1903 et 1933 et un plus haut de 10,63% entre 1857 et 1887. A titre de comparaison, la politique de taux zéro américaine s’est traduite par un rendement de 7,44% en moyenne sur les bons du Trésor entre 1981 et 2011, mais ces titres ont donné lieu à une perte de 2% entre 1950 et 1980. Cependant, les actions restent plus risquées sur des périodes courtes, ou lorsque elles sont mesurées en termes de fluctuation annuelle ou de volatilité. «L’équation est assez simple : plus l’horizon d’investissement est long et plus le couple rendement/risque des actions est supérieur à celui des obligations. En outre, le risque associé aux positions sur les dépôts à terme et les emprunts d’État de haute qualité ne fait qu’augmenter dans un contexte de répression financière et de perspective de remontée des taux d’intérêts», estimeJames Dilworth, le CEO d’Allianz Global Investors Europe.
Selon les chefs d’entreprise français interrogés en février 2014, le climat conjoncturel dans l’industrie publié par l’Insee reste inchangé par rapport au mois précédent. L’indicateur synthétique est stable et se situe à un niveau de 100, sa moyenne de longue période.
Natixis Global AM vient de publier son indice mondial des retraites et constate que les individus sous-estiment leurs futurs besoins financiers, Christophe Point, directeur de Natixis Global AM Distribution France, revient sur le rôle qu’auront à jouer les conseillers en gestion de patrimoine,
Dans un récent article paru sur son blog, Philippe Waechter, directeur de la recherche économique de Natixis, estime que si l’indice PMI Markit de la France affiche systématiquement un retard par rapport aux autres pays européens, cela est peut-être dû à une baisse de la pertinence de cet indicateur pour anticiper l’économie française. «Si l’enquête décrivait bien le profil de l’économie française avant la crise, c’est nettement moins flagrant maintenant. Les conclusions fortes tirées de cette enquête concernant la France sont donc à prendre avec prudence», estime Philippe Waechter.
La société de gestion Gemway a récemment publié un compte rendu de la dernière visite de ses analystes en Pologne. Le spécialiste de l’investissement dans les pays émergents, qui commercialise notamment son fonds GemEquity (code ISIN: FR0011268705), explique qu’après «deux années de croissance inférieure à 2%, la Pologne paraît aujourd’hui en phase d’accélération». La consommation et l’investissement redémarrent, tandis que la réforme des fonds de pension a permis à l’Etat de regagner des marges de manœuvre pour stimuler l’activité. Parmi les 14 sociétés rencontrées par Gemway, Pekao, la deuxième banque du pays avec un bilan d’environ 36 milliards d’euros, s’attend à une croissance de ses prêts de 6% à 8% cette année, après 4% en 2013 et 2% en 2012. La banque pourrait selon Gemway distribuer cette année l’intégralité de ses profits de 2013, ce qui se traduirait par un rendement de 5,6% au cours actuel de l’action. «La valorisation actuelle de la banque peut paraître élevée (PER de 16 fois les bénéfices 2014, ndlr) pour une rentabilité des capitaux propres de 12% (…) [mais] elle est justifiée en raison de meilleures perspectives de croissance et de ratios en capital élevés (ratio Tier 1 de 19%, ndlr)», explique Gemway. La société de gestion est également positive sur Cyfrowy Polsat, le plus grand groupe de média en Pologne (chiffre d’affaires de 2,9 milliards d’euros), et sur PKP Cargo, le leader du transport ferroviaire (chiffre d’affaires de 1,1 milliards d’euros).
Après une collecte positive, mais de seulement 730 millions d’euros au mois de décembre, le Livret A et le Livret de développement durable (LDD) ont collecté 2,19 milliards au mois de janvier. «Les Français, en ce début d’année, restent assez prudents, ces résultats de janvier et le faible engouement des soldes d’hiver en sont la preuve», constate Philippe Crevel, économiste et Secrétaire Général du Cercle des Epargnants. Et si le taux des Livrets A et des LDD peut apparaître faible, à 1,25 %, il reste néanmoins supérieur d’au moins 25 points de base au taux qu’il devrait afficher si sa formule de calcul, prenant en compte les taux courts et l’inflation, avait été appliquée au mois de janvier.
L’indice PMI Markit manufacturier américain a progressé à 56,7 au mois de février contre un niveau de 53,7 au mois de janvier. L’indice atteint ainsi son plus haut point depuis quatre ans. Cette annonce suit celle de l’annonce du maintien de l’indice PMI Markit composite pour l’Europe à 52,7. Toutefois, en Europe, «l’emploi reste stable, et les entreprises se voient obligées d’offrir d’importantes réductions de prix pour stimuler la demande. La reprise a probablement besoin d’être stimulée», estime Clemente de Lucia, économiste chez BNP Paribas.
Le gestionnaire lance en France la commercialisation de Clearbridge Tactical Dividend Income Fund , Le produit est investi sur les actions à haut rendement, les infrastructures énergétiques et l’immobilier
D’une semaine sur l’autre, de grands intervenants de la Place révèlent leur politique d’investissement par classes d’actifs et zones géographiques, Un rendez-vous pendant six mois avec trois partenaires choisis par la rédaction de L’Agefi Actifs afin de décrypter leurs allocations
Le spectre de la crise financière asiatique de 1997 a pesé sur les marchés au mois de janvier, Les spécialistes demeurent néanmoins optimistes quant aux perspectives pour le compartiment actions
Par un changement de modèle, les taux obligataires ont désormais de fortes chances d’augmenter quel que soit le scénario économique, Si les actions et les obligations évoluent en convergence, il sera désormais bien difficile d’amortir les chocs de certains actifs par une diversification
Selon l’Insee, en janvier 2014, l’indice des prix à la consommation (IPC) baisse de 0,6 % après une hausse de 0,3 % en décembre 2013. Sur un an, il augmente de 0,7 % comme en décembre 2013. Hors tabac, l’IPC recule également de 0,6 % en janvier 2014 et est en hausse de 0,5 % sur un an. Corrigé des variations saisonnières, l’IPC est stable en janvier 2014. Le recul de l’IPC en janvier 2014 s’explique, pour l’essentiel, par les soldes d’hiver à l’origine de la forte baisse des prix des produits manufacturés à laquelle s’ajoute le repli saisonnier des tarifs des services liés au tourisme. L’effet des soldes est cette année légèrement majoré par un calendrier de collecte intégralement situé en période de soldes. En janvier, l’augmentation des prix du tabac (+2,1 % en moyenne ; +5,6 % sur un an), les changements des taux de TVA et les hausses saisonnières des tarifs de certains services n’ont pas compensé ces baisses temporaires de prix.