L’actualité du marché de l’assurance au sens large, de l’assurance de personnes à l’assurance vie en passant par l’épargne retraite et par les évolutions en cours entre grands et nouveaux acteurs.
En vertu de l’article L. 561-4 du Code monétaire et financier, certains intermédiaires d’assurances sont exemptés d’obligations de vérifications s’ils exercent cette activité à titre accessoire, «en lien direct avec leur activité principale». Le nouvel article R. 561-4, précise que cette activité accessoire doit satisfaire à quatre conditions:
L’Autorité de contrôle prudentiel (ACP), future autorité commune à la banque et l’assurance, ne fait pas, contrairement à ce qui a été avancé dans le communiqué commun des assureurs du 27 juillet dernier, l’unanimité chez les professionnels. Le groupement des entreprises mutuelles d’assurances (Gema), via son secrétaire général Jean-Luc de Boissieu, regrette ainsi le choix d’une structure placée sous l’égide de la Banque de France. Les mutuelles du Gema craignent notamment que les spécificités du secteur de l’assurance disparaissent dans le nouvel ensemble au profit des règles négociées par la communauté bancaire.
Omniprésente au sein des réflexions gouvernementales, la lutte contre le blanchiment a fait l’objet de nouveaux développements réglementaires Bercy vient de consacrer une obligation de vigilance constante sur la relation d’affaires qui concerne tous les métiers de la gestion de patrimoine.
Une de mes clientes vient de souscrire un contrat d’assurance vie. Elle souhaite désigner comme bénéficiaire ses enfants et son concubin à parts égales. Elle a également institué son concubin comme légataire universel dans son testament. Comment devra être rédigée la clause bénéficiaire pour qu’elle produise pleinement ses effetsavec un risque lié à l’interprétation de la clause limité?.
HSBC Assurances complète son offre à destination des CGPI et lance une nouvelle assurance vie permettant de combiner les avantages fiscaux que présente la technique de la participation aux bénéfices différée à un contrat multisupport.
Fort de la demande croissance de sécurité, notamment des institutionnels, CCR Asset Management a intégré l’arbitrage de volatilité dans une enveloppe sécurisée Le nouveau fonds du gestionnaire ne présente pas de garantie formelle mais comprend, dans ses objectifs principaux, la protection du capital.
ACE Europe lance un nouveau produit de RC Professionnelle, Elite Pro Intermédiaires d’Assurance, à destination des courtiers et mandataires d’assurance. Ce produit garantit la responsabilité civile que l’assuré encoure dans le cadre de son activité d’intermédiation.
A l’occasion de l’Université d’été de la CFTC qui s’est déroulé ce jeudi 27 août, Xavier Darcos est revenu sur les retraiteschapeaux, précisant qu’il souhaitait «notamment en finir avec certaines pratiques exorbitantes ». «Je ne conteste pas le droit des dirigeants d’entreprise à assurer leur retraite dans des conditions convenables, mais je crois qu’il est plus juste d’envisager à présent une forme de convergence entre le niveau des prélèvements obligatoires applicables à ces régimes et celui des autres régimes supplémentaires de retraite» a ainsi déclaré le ministre du travail. Une réforme pourrait donc être présentée dans le cadre des prochaines lois de finances.
A propos d’un article mettant en avant des « Réflexions autour de la recherche des bénéficiaires » (L’Agefi Actifs n°373, p. 6) en assurance vie, un lecteur nous rappelle les contraintes légales auxquelles sont assujettis les professionnels éventuellement chargés d’effectuer cette recherche..
Le 27 juillet dernier, le gouvernement a présenté aux autorités et aux professionnels concernés les contours de la future haute autorité de supervision des secteurs de l’assurance et de la banque. La nouvelle «Autorité de contrôle prudentiel» (ACP) fusionnera les quatre autorités actuellement en charge de l’agrément et du contrôle de chaque secteur que sont l’Autorité de contrôle des assurances et des mutuelles (Acam), la Commission bancaire (CB), le Comité des entreprises d’assurance (CEA) et le Comité des établissements de crédit et des entreprises d’investissement (CECEI). Les spécificités de chaque métier sont en principe respectées.
Une circulaire, publiée au début de l’été, vient détailler les modalités d’application du rescrit social pour les travailleurs indépendants, entré en vigueur le 1er juillet dernier.
Christine Lagarde, ministre de l’Economie, de l’Industrie et de l’Emploi, vient de présenter aux autorités et aux professionnels concernés l’architecture de la réforme de la supervision des secteurs de l’assurance, de la banque, des institutions de prévoyance et des mutuelles. Cette réunion a conclu une phase de consultation de plusieurs semaines qui a permis de préciser l’organisation et le fonctionnement de la future Autorité unique qui fusionnera les quatre autorités actuellement en charge de l’agrément et du contrôle de chaque secteur (Autorité de contrôle des assurances et des mutuelles, Commission bancaire, Comité des entreprises d’assurance, Comité des établissements de crédit et des entreprises d’investissement). Conformément à l’habilitation donnée par le Parlement, un projet d’ordonnance sera rédigé et soumis à consultation, en vue d’une adoption avant la fin de l’année.
Les cotisations d’assurance vie atteignent 71,8 milliards d’euros sur le 1er semestre 2009, soit une hausse de 6 % par rapport à la même période de l’année précédente. Les versements sur les supports en euros s’élèvent à 63,7 milliards d’euros (+14 %) et ceux sur les unités de compte à 8,1 milliards (-31 %). Le montant des prestations est en très légère baisse à 44,7 milliards. La collecte nette est ainsi positive (27,1 milliards d’euros à fin juin), soit une hausse de 19 % par rapport au premier semestre 2008.
Ciloger et Immovalor Gestion viennent chacune de lancer une SCPI Scellier, toutes deux ayant opté pour le dispositif classique Les distributeurs sont les Caisse d’Epargne, La Banque Postale et les CGPI pour la première, et les réseaux d’AGF/Allianz et des partenaires externes pour la seconde.
Tracfin, la cellule de lutte antiblanchiment française, vient de rendre public son rapport annuel pour 2008 Entre hausse des déclarations de soupçon et participation nuancée des professionnels, des efforts restent encore à fournir.
En gestion privée, la pratique des taux garantis majorés sur les supports en euros n’est pas nouvelle, mais elle avait pris ces derniers mois des proportions déraisonnables, essentiellement pour des motifs commerciaux. Jugeant cette situation préoccupante, une partie de la profession est montée au créneau pour que cessent ces dérives. Le message a semble-t-il été entendu. Le 16 juillet 2009, l’Autorité de contrôle des assurances et des mutuelles (Acam) a sanctionné trois organismes d’assurances pour infraction à la réglementation sur les taux garantis des fonds en euros. Les condamnations sont anonymes, l’objectif, selon l’Acam, «n’étant pas de stigmatiser un assureur plutôt qu’un autre mais un mode de fonctionnement».La publication de ces sanctions n’en est pas moins importante pour la suite car, à présent, «les responsables d’organismes d’assurances ne pourront plus avancer que ces pratiques sont conformes à la réglementation ou tolérées par les autorités de contrôle»,précise le secrétaire général de l’Acam, Antoine Mantel. A la suite de ces décisions, des compagnies ont déjà prévenu leurs intermédiaires qu’elles suspendaient leurs campagnes commerciales sur les taux garantis.
Des particuliers souscrivent chacun un ou plusieurs contrats d’assurance vie à adhésion facultative. A l’exception d’une personne «A» qui a procédé au rachat total de son contrat, les souscripteurs «B» exercent cinq ans plus tard leur droit de renoncer aux contrats, se prévalant du non respect par la compagnie d’assurance de l’obligation précontractuelle d’information mise à sa charge par l’article L. 132-5-1 du code des assurances. De son côté, le contractant «A» sollicite la réparation de son préjudice correspondant à la différence entre la somme investie sur son contrat et la valeur de rachat de ce dernier.
Un majeur incapable modifie la clause bénéficiaire de son contrat d’assurance au profit de son curateur. Les premiers bénéficiaires, qui sont également les héritiers de la personne placée sous protection juridique, assignent ce représentant légal pour demander le rapport à succession des sommes diverties et l’octroi de dommages-intérêts en réparation du comportement fautif.
, Un couple ouvre deux comptes-titres auprès d’un établissement financier. Après avoir avisé à plusieurs reprises ses clients de la nécessité de reconstituer la couverture à la suite d’ordres de bourse passés sur le marché, la banque procède à la liquidation de leurs positions. Reprochant un refus d’accepter une promesse de nantissement de fonds d’assurance vie à titre de couverture, les époux assignent la société de courtage et la banque en dommages et intérêts.
Les bénéficiaires d’un contrat d’assurance vie sont assignés en justice au motif que le souscripteur du contrat n’était pas sain d’esprit lorsqu’il a procédé à la modification de la clause bénéficiaire à leur profit. Les juges du fond prononcent la nullité de l’avenant modifiant les clauses bénéficiaires des contrats en cause tout en reconnaissant que le requérant est l’unique bénéficiaire des contrats. Les magistrats considèrent notamment que le souscripteur, âgé de 92 ans, présentait un état cérébral lacunaire à la date de modification des contrats.
En date du 16 juillet 2009, l’Autorité de contrôle des assurances et des mutuelles (Acam) a sanctionné trois entreprises d’assurance-vie pour avoir accordé des taux garantis supérieurs au plafond autorisé et/ou pour des durées excessives. Elle a prononcé à l’encontre de chacune d’elle un avertissement et une sanction pécuniaire allant de 25.000 à 200.000 euros.
Remis avec plus de six mois de retard sur l’échéancier officiel, le rapport gouvernemental sur les contrats d’assurance vie non réclamés a été transmis au Parlement le 8 juillet dernier. Si les auteurs insistent sur l’efficacité des mesures retenues pour enrayer le phénomène, le lecteur retient surtout l’incapacité des pouvoirs publics à évaluer avec précision les montants financiers en jeu. La volonté affichée de ne pas labelliser des spécialistes de la recherche bénéficiaire ajoute à la polémique existante entre les généalogistes et les enquêteurs de droit privé.
Une proposition émise par la commission pour la libération de la croissance française consisterait à augmenter de manière progressive la durée des contrats d’assurance vie au terme de laquelle le régime d’imposition le plus favorable est applicable. Il s’agirait donc de repousser la date des huit ans.