- PARTENARIAT
Avec notre BPM Linedata Optima, nos clients ont observé jusqu’à 30% de gain de productivité

» Aujourd’hui dans vos interactions avec vos clients gérants d’actifs quelles sont les priorités que vous identifiez chez eux ? «
Le besoin de rationaliser leur structure de coûts est exprimé par tous les gérants d’actifs avec lesquels nous échangeons. Les bénéfices des acteurs européens sont sous pression (en recul de près d’un tiers en moyenne au cours des dernières années, selon une étude récente du cabinet McKinsey). Ils doivent faire face à un ralentissement de la collecte sur les classes d’actifs traditionnels et à une hausse de leurs charges. Ces dernières sont en particulier liées à la nécessaire mise en conformité avec de nouvelles réglementations et la prise en compte des facteurs ESG dans leurs gestions, qui impliquent des coûts d’accès aux données croissants, l’élaboration de nouveaux formats de reporting (SFDR…) ou l’intégration des critères ESG dans nos solutions logicielles. Les gérants se doivent aussi d’enrichir leurs offres sur les actifs non cotés, dans une perspective de « retailisation » des marchés privés, et ainsi de s’équiper de nouveaux systèmes adaptés au private equity ou à la dette privée.
Leur objectif sera en particulier de faciliter l’automatisation de l’intégration de données non structurées, afin de gagner du temps mais aussi de réduire les erreurs potentielles.
Les flux d’ordres d’achat et de vente sur des parts de fonds d’actifs non cotés restent en effet peu normés. De même, les gérants doivent de plus en plus souvent être capables de délivrer régulièrement la valeur liquidative d’unités de compte (UC) de private equity logées au sein de contrats d’assurance-vie, alors que ces valorisations sont alimentées par des documents aux formats très divers.
L’intégration automatique à l’aide de processus d’IDP (intelligent document process) répond à ces enjeux. La récente mise en œuvre de la loi industrie verte, qui généralise les offres d’UC d’actifs non cotés dans l’assurance-vie et les PER, devrait jouer un rôle d’accélérateur de ces tendances. Dans ce contexte, la rationalisation à l’œuvre dans la plupart des sociétés de gestion se traduit par la mise en place de BPM (Business process management), afin d’optimiser le pilotage de leur activité au quotidien, à l’aide d’un workflow, ainsi que sa supervision via la gestion des exceptions. Nous accompagnons ainsi nos clients dans l’élaboration de dashboards personnalisés et co-construits, leur permettant d’avoir une vision synthétique de leur activité pour en améliorer le monitoring. Ils apprécient également de pouvoir ainsi analyser et partager l’information au sein de leurs différents services.
» A quels domaines en particulier s’appliquent la recherche de performance et le recours accru à des services d’externalisation ? «
Ce besoin d’externalisation remonte progressivement dans la chaîne de valeur et concerne désormais les métiers du middle-office. Il s’agit notamment de la gestion des risques, de l’analyse des brèches de compliance, de la création des règles, de l’onboarding de nouveaux fonds, du reporting règlementaire. Dans ces domaines, mais aussi sur les métiers du back-office, les acteurs à fort ADN technologique, tels que Linedata, accompagnent leurs clients dans la recherche d’économie, grâce en particulier au recours à des outils d’intelligence artificielle, qui permettent une automatisation des processus sur les chaînes de comptabilité auxiliaires. Dans ce cadre, Linedata a développé une large gamme de services : la gestion des référentiels financiers (administration de la data financière, gestion des instruments (caractéristiques, valorisation, ost…), l’intégration des dépositaires (normalisation et supervision des flux en provenance des dépositaires), le business process outsourcing (BPO) de la comptabilité titres (avec la prise en charge totale ou partiel de l’activité de comptabilité titres), le consulting (avec la mise à disposition ponctuelle de collaborateurs pour renforcer les équipes clients).
» Dans ce contexte, comment avez-vous fait évoluer vos solutions pour qu’elles répondent à des besoins eux-mêmes évolutifs ? «
Afin de répondre aux enjeux de performance financière et opérationnelle de nos clients et prospects français, nous avons avancé sur plusieurs chantiers clés :
- L’évolution et l’harmonisation de l’expérience utilisateur et des processus de l’ensemble de nos modules « Front » (passage d’ordre et gestion de portefeuille), « Middle » (risque, compliance, data et reporting) et « Back-office » (comptabilité des titres et agents de transfert), notamment pour fluidifier les échanges entre les équipes métiers, et surtout mieux partager et valoriser la donnée au sein de la société de gestion.
La transformation de l’architecture technique de notre plateforme de d’administration de fonds et notre nouvelle offre Linedata Chorus360 en est un bon exemple.
- L’intégration de l’intelligence artificielle selon deux dimensions : la lecture intelligente puis l’intégration de tout type de document ou d’information (par exemple, le PDF de déclaration financière de société non cotée à intégrer dans une logique de valorisation de portefeuille), ainsi que la mise en place de notre Linedata Copilot pour aider les sociétés de gestion à chercher l’information nécessaire à la prise de décision et à générer la bonne décision ou la bonne action à réaliser.
- Depuis quelques mois, nous enrichissons notre plateforme, nos outils, nous déployons les versions web de nos solutions back office. Linedata Chorus360 offre ainsi des avantages significatifs, notamment une meilleure accessibilité, une sécurité renforcée et une expérience utilisateur (UX) améliorée, ainsi qu’une productivité accrue. Nous avons mis en place une nouvelle interface graphique, pensée pour la productivité, moderne, ergonomique et hautement configurable.
Ces évolutions se traduisent par l’intégration de nouveaux modules : Visual Design (configuration des écrans par l’utilisateur depuis l’application), data visualisation, IA (Chatbot génératif et conversationnel).
En associant nos plateformes à notre solution de BPM Linedata Optima, nos clients ont observé jusqu’à 30% de gain de productivité, tout en augmentant la sécurité de leur processus métiers.
» Linedata vient de réaliser une enquête mondiale auprès des acteurs de l’asset management sur leur recours aux solutions d’IA*. Quels enseignements en avez-vous tiré ? «
Le recours à l’IA se généralise au sein des sociétés de gestion. Plus du tiers des sociétés de gestion mondiale utilisent activement l’IA et si près de la moitié d’entre elles développent leurs capacités dans ce domaine exclusivement en interne, 40% s’appuient sur des partenariats externes dans le cadre d’une approche hybride. Un quart des acteurs accèdent aux outils d’IA par l’achat de solutions prêtes à l’emploi, tandis qu’un tiers y accèdent entièrement de manière indirecte par l’intermédiaire de courtiers, d’administrateurs de fonds ou de fournisseurs de services d’externalisation des processus. Pour leur part, près de 20% de répondants les construisent entièrement en interne.
L’IA apparaît comme un outil clé pour gagner en agilité et en efficacité opérationnelle. Cependant, la mise en œuvre de ces solutions nécessitera du temps pour établir des bases solides, notamment en surmontant les défis liés à l’acquisition de données de qualité et en garantissant des résultats conformes aux attentes. C’est ainsi que les principaux défis identifiés par les gérants d’actifs sont la qualité et la maintenance des données (19%), la compréhension des coûts et la construction d’un business case (15%), ainsi que l’accès à l’expertise en IA (13%). Face à ces freins, 32% des acteurs de l’asset management n’ont pas encore commencé leur parcours IA, tandis que 33% ne sont encore qu’en phase d’expérimentation.
Il est aussi intéressant de constater qu’alors que les plus grands acteurs de l’industrie ont pour la plupart lancé des projets voire utilisent en production l’IA générative, les acteurs de taille moyenne n’ont pas le même niveau de maturité sur le sujet. Chez Linedata, à la suite de l’acquisition de DreamQuark, nous travaillons à adresser cette disparité d’attente, tant au travers de « proof of concept » ambitieux actuellement en cours qu’avec la « productivisation » de l’IA au sein de notre offre Asset Management.
*Pour en savoir plus :
Linedata présente les résultats de son étude mondiale sur la place de l’IA au sein des sociétés de gestion d’actifs