Un groupement d’investisseurs institutionnels coréens, dont le National Pension Service (NPS) et Korea Teachers’ Credit Union (KTCU), se sont engagés à investir 390 millions de dollars dans un fonds de continuation d’ECP Management, selon Korea Economic Daily. Il s’agit d’un véhicule créé pour reprendre les actifs d’un fonds qui arrive à échéance. NPS investira 300 millions de dollars dans ce fonds tandis que KTCU s’est engagé à confier 90 millions de dollars. Les autres Limited Partners coréens se sont également engagés à investir un montant modeste au sein de ce fonds, selon le journal coréen. A travers ces investissements, le consortium d’investisseurs coréens souhaite une couverture contre l’inflation via des paris sur les infrastructures ainsi que l’augmentation des investissements ESG. ECP Management est une société de gestion américaine axée sur la transition énergétique et la décarbonisation des actifs d’infrastructure. Elle est notamment propriétaire de Calpine Corporation, l’un des grands producteurs d’électricité du gaz naturel et des ressources géothermiques à travers 80 centrales électriques aux Etats-Unis. Le fonds de continuation d’ECP Management prendra une participation de 20% dans cette entreprise.
Le fonds de pension britannique de l’Agence pour l’environnement (EAPF, Environment Agency Pension Fund), le principal organisme public chargé de protéger et d’améliorer l’environnement au Royaume-Uni, vient d’attribuer un mandat de crédit privé durable à Lombard Odier Investment Management. La stratégie est classée article 9 dans le cadre du règlement SFDR (Sustainable Finance Disclosure Regulations). Elle consiste en des prêts privés garantis de premier rang, principalement bilatéraux, attribués à des industries nord-américaines diversifiées axées sur la transition climatique. Elle est conçue pour fournir des liquidités structurées basées sur des solutions sur mesure au sein de marchés moins bien financés, tout en recherchant des rendements ajustés aux risques et moins corrélés au marché que les stratégies de prêt direct traditionnelles. L’EAPF fait partie du Local Government Pension Scheme, qui gère environ 4,5milliards de livres sterling d’actifs pour le compte de fonds de pension actifs et fermésde l’Environment Agency. Il est l’un des signataires du Paris Aligned Investment Initiative.
La Caisse des dépôts a retenu, le 14 avril, Euronext Funds360 en tant que prestataire de transparisation, à l’issue d’un appel d’offres ayant abouti à six offres. Le prestataire devra collecter, fiabiliser, enrichir et homogénéiser les données provenant des inventaires des OPC d’actifs cotés détenus par la Caisse des dépôts. L'établissement public agira en tant que pouvoir adjudicateur et pilotera la prestation de transparisation pour le compte du Fonds de réserve pour les retraites (FRR) et de ‘lÉtablissement de retraite additionnelle de la fonction publique (Erafp). Ceux-ci auront ainsi chacun la qualité de client externe pour la CDC. Lire l’avis
Le fonds de pension britannique BT Pension Scheme (68 milliards d’euros d’actifs sous gestion) accorde un nouveau mandat en private equity à Federated Hermes, d’un milliard de dollars à déployer en trois ans. Le mandat baptisé Horizon III, et géré par Hermes GPE, la branche de private equity du gérant, succède à Horizon I (2015) et Horizon II (2018), menés pour le compte du fonds de pension et qui avaient permis d’investir 11 milliards de dollars à travers près de 300 fonds et 260 co-investissements. Horizon III doit investir également à proportion égale entre des fonds et de co-investissements en directs dans quatre «megatrends, la transition énergétique, les technologies et l’innovation, le changement démographique et social, et les nouveaux centres de gravité mondiaux», indique le gérant.
Le Fonds européen d’investissement (FEI) a réalisé un investissement initial de 70 millions d’euros dans «Eurazeo Sustainable Maritime Infrastructure» (ESMI). Il utilise à cette fin les ressources du Fonds européen pour les investissements stratégiques (EFSI), le principal pilier du Plan d’investissement pour l’Europe. ESMI devient ainsi le premier fonds de crédit-bail vert soutenu par le FEI dans le cadre du programme « Crédit privé adapté aux PME » de l’EFSI. Les autres investisseurs sont des organismes publics, des assureurs, des entreprises, des réseaux de vente privés et des investisseurs internationaux. ESMI est classé « Article 9 » dans le cadre du règlement sur la publication d’informations en matière de durabilité dans le secteur des services financiers (SFDR). Il a pour le moment réuni 200 millions d’euros d’engagements pour un objectif de collecte finale de 350 millions d’euros. Le total investi contribuera à financer trois types d’actifs principaux : des navires équipés de technologies respectueuses de l’environnement qui utilisent des carburants plus efficaces ou alternatifs, des équipements et infrastructures portuaires innovants visant à favoriser la transition écologique, ainsi que des actifs qui soutiennent le développement des énergies renouvelables en mer. Le fonds a réalisé sa première transaction : le financement d’un navire surélévateur (« jack-up ») utilisé pour la construction, la réparation et la maintenance des parcs éoliens offshore européens. Le navire est financé selon le principe de la cession-bail (« sale and leaseback ») pour une filiale du groupe Harren & Partner. Il est actuellement utilisé en Mer du Nord pour le parc éolien allemand Nordsee One, dont les 54 turbines produiront en moyenne 1,2 milliard de kilowattheures par an.
Le groupe de fonds de pension britanniques LGPS Central vient de lancer un fonds actions durables mondiales à gestion active d’une taille prévue d’un milliard de livres (1,2 milliard d’euros). Le véhicule se compose de trois sous-fonds avec trois styles, l’un à couverture large, l’autre à couverture thématique et le dernier à couverture ciblée. Leur gestion a été attribuée à respectivement Mirova, Liontrust et Baillie Gifford. Le fonds se confrontera à l’indice FTSE All World. «La revue des stratégies d’investissement des fonds de pension partenaires a mis en lumière cette classe d’actifs comme prioritaire, retrace Gordon Ross, directeur des investissements de LGPS Central. L’équipe ici à LGPS Central a ensuite travaillé en collaboration avec nos fonds partenaires pour déterminer les mandats qui formeront la base du fonds, avec pour objectif de refléter la variété des cibles de rendement et de risque nécessaires.» Le nouveau fonds est abondé par quatre des fonds de pension du groupement: celui du Cheshire pour 360 millions de livres, le fonds du Nottinghamshire pour 320 millions, celui du Shropshire pour 120 millions et par le fonds de pension du Worcestershire.
L’établissement de Retraite Additionnelle de la Fonction publique (Erafp) lance un appel d’offres pour sélectionner un ou plusieurs cabinets de conseil en stratégie climat afin de l’assister dans l’évaluation de l’exposition de son portefeuille d’actifs aux enjeux liés au changement climatique et à la biodiversité. L’appel d’offres concerne la quasi-totalité des actifs de l’Erafp – qui s’élevaient à 41,9 milliards d’euros à fin décembre 2021.Le marché est divisé en trois lots:Analyse de l’exposition des portefeuilles d’actifs cotés aux enjeux liés au changement climatique et à la biodiversité. Ce lot aura pour objet l’analyse d’une dizaine de portefeuilles et de leurs indices de référence.Analyse de l’exposition des portefeuilles d’actifs immobiliers à ces enjeux. Ce lot aura pour objet la réalisation d’un processus de collecte et d’analyse des données.Analyse de l’exposition des portefeuilles d’actifs non cotés (infrastructures et capital investissement) à ces enjeux. Ce lot aura pour objet la réalisation d’un processus de collecte et d’analyse des données.Le présent marché sera conclu pour une durée de trois ans et pourra être reconduit, à l’initiative de l’Erafp, pour deux périodes successives de deux ans.La démarche s’articule directement avec l’engagement 3 du Finance for Biodiversity Pledge signé par l’Erafp fin 2021 ainsi qu’avec les exigences de l’Article 29 de la Loi Energie-Climat. Il s’agit d’un préalable pour se conformer aux autres étapes du Finance for biodiversity pledge, qui concernent la définition d’objectifs et le reporting sur les progrès accomplis en matière de biodiversité.Les offres sont attendues avant le 21 juin 2022 à 12h.Lire l’avis ici.
Korea Investment Corporation (KIC), le fonds souverain coréen, vient de lancer un appel d’offres pour trouver une banque dépositaire mondiale afin d’offrir des services fiduciaires et administratifs pour ses investissements, selon Asia Asset. Pour pouvoir candidater, les banques devront posséder au moins 5 000 milliards de dollars d’actifs en dépôt ainsi qu’une activité couvrant au moins 60 marchés dans le monde, dont un bureau local ou une succursale en Corée du Sud. Le gagnant de cet appel d’offres sera chargé de fournir les services de conservation de base («core custody services»). Cela comprend les services de règlement et de fiscalité de titres et des fonds, la comptabilité et l’administration des fonds ainsi que les services de gestion des actifs alternatifs. Ce mandat sera initialement signé pour une durée de trois ans, qui sera renouvelée pour un période additionnel de deux ans, sous réserve de performance, a souligné KIC lors de son appel d’offres. Cet appel d’offre est ouvert jusqu’au 7 juin. L’évaluation sur place et la sélection sont prévues pour le 18 juillet. Basé à Seoul, KIC disposait 200 milliards de dollars d’actifs sous gestion à la fin de 2021.
BNP Paribas Cardif, Société Générale Assurances, CNP Assurances, Bpifrance, MASCF et l’assureur belge P&V ont investi dans le fonds Andera MidCap 5. Les institutionnels ainsi que le fonds de fonds d’Ardian sont des souscripteurs historiques dans la gamme de fonds du gérant consacrée au financement en capital de PME et ETI non cotées. Ce groupe d’investisseurs pèse 40% des 450 millions d’euros réunis lors du premier closing du véhicule, dont la cible finale de collecte est fixée à 600 millions d’euros. Parmi les nouveaux investisseurs se trouve également Harmonie Mutuelle. Le troisième millésime du fonds présente un multiple de 3,4 fois la mise pour 12 sorties, et les trois cessions d’entreprises du fonds 4 affichent un multiple de 3,3 fois la mise. Le fonds est «article 8» au sens du règlement SFDR (Sustainable Finance Disclosure) et cible des entreprises françaises, belges et italiennes. De plus, les associés du fonds se sont engagés à lier 10% de leur carried interest, la rémunération variable liée à la performance, à des objectifs extra-financiers. Généraliste, Andera Midcap 5 investit en minoritaire ou majoritaire avec des tickets moyens de 45-50 millions d’euros par ligne, avec un intérêt particulier pour les services aux entreprises, les services technologiques, la santé-cosmétique-chimie fine, les industries de niche non délocalisables et les services financiers.
Le fonds de pension Nest (24 milliards de livres d’actifs sous gestion) met en place un nouveau mandat avec Amundi. Le gestionnaire d’actifs doit lui permettre d’accéder à des produits dérivés. Nest estime que cette stratégie doit «servir dans des circonstances spécifiques», sans qu’il soit obligé d’y consacrer une enveloppe fixe. Le fonds de pension britannique veut s’en servir pour deux objectifs. D’abord pour rééquilibrer rapidement son allocation sur des objectifs cibles lorsque la volatilité des marchés est telle qu’il est difficile d’investir en actions et dettes (comme pendant la pandémie), et profiter plus rapidement de la reprise des marchés. Ensuite, Nest espère utiliser les dérivés dans une stratégie de «cash equitization», pour ne pas subir une sous-performance en cas d’excès de cash disponible qui attend d’être déployé sur les marchés privés. Nest renforce ainsi ses relations avec Amundi. En 2016, il l’avait déjà choisi pour gérer de façon active un portefeuille de dettes de pays émergents et en 2019 pour un mandat sur le crédit privé.
L’assureur Axa, l’entreprise américaine de biens de consommation Unilever et le gérant Tikehau Capital annoncent la signature d’un protocole d’accord marquant leur ambition de créer un fonds à impact dédié à l’accélération de la transition vers une agriculture régénératrice. Les trois partenaires ont l’intention d’investir 100 millions d’euros chacun dans ce véhicule de portée mondiale dont la taille cible est fixée à 1 milliard d’euros. Pascal Christory, directeur des investissements du groupe Axa, et Antoine Denoix, directeur général d’Axa Climate, ont déclaré : «Ce fonds s’inscrit pleinement dans notre stratégie de décarbonation de l’économie réelle par l’investissement à impact. Au sein d’Axa, nous avons l’ambition d’investir 26 milliards d’euros dans des actifs verts d’ici à 2023, et de disposer d’1,5 milliard d’euros à déployer sur les forêts et les projets de capital naturel, au sein desquels figurera bientôt l’agriculture régénératrice.» Le fonds de private equity à impact sera géré par Tikehau Capital. Il aura pour objectif de promouvoir les pratiques d’agriculture régénératrice en se concentrant sur trois axes principaux : - Protéger la santé des sols pour renforcer la biodiversité, préserver les ressources en eau et participer à la lutte contre le changement climatique - Contribuer à l’approvisionnement futur en ingrédients régénératifs pour répondre, d’une part aux besoins de la population mondiale croissante, d’autre part à la demande des consommateurs pour des produits de plus en plus durables - Contribuer au progrès des solutions technologiques qui ont l’ambition d’accélérer la transition vers l’agriculture régénératrice Axa Climate participera de façon intégrée au lancement et au déploiement du fonds. La filiale d’Axa mobilisera son expertise sur les risques climatiques, environnementaux et agricoles, sur le suivi de l’impact (notamment via les technologies satellites), et apportera sa connaissance des filières agricoles.
Le National Employment Savings Trust (Nest), qui forme le plus gros fonds de pension à cotisations définies du Royaume-Uni, a sélectionné le gestionnaire britannique Schroders Capital pour investir pour la première fois sur le non-coté (private equity). Nest, qui gère quelque 24 milliards de livres d’encours et représente un tiers des travailleurs actifs du Royaume-Uni, envisage d’investir au moins 1,5 milliard de livres (environ 1,8 milliard d’euros) dans le private equity d’ici 2025. Le fonds de pension ambitionne d’allouer près de 5% de son portefeuille au private equity sur le long-terme. Schroders Capital, filiale du groupe Schroders, a été sélectionnée, notamment pour son engagement pour l’investissement durable, parmi 14 sociétés de gestion candidates à l’appel d’offres de Nest sur le private equity publié en août 2021. Mark Fawcett, responsable des investissements de Nest, a souligné que l’attribution de ce mandat à Schroders Capital pourrait être «un tournant décisif» pour l’industrie du private equity afin de rendre cette classe d’actifs accessible aux épargnants britanniques moyens.
Inserm Transfert, filiale privée de l’Inserm, spécialisée dans le transfert de technologies en sciences de la vie et en charge de la valorisation des innovations de l’Inserm, vient d’entrer au capital du fonds AFB Fund II de la société de capital-risque AdBio partners, spécialisée dans l’investissement en amorçage dans des sociétés en sciences de la vie. «Ce rapprochement a pour objectif de faciliter l’émergence et le financement des startups les plus innovantes en sciences de la vie, tout en renforçant les capacités d’entrepreneuriat des scientifiques issus de la recherche académique, dont l’Inserm. Certaines sociétés du portefeuille d’AdBio partners dont les actifs sont issus de l’Inserm, comme Alderaan Biotechnology, DiogenX, Tridek-One ou encore Thabor Therapeutics, illustrent parfaitement le travail déjà engagé par les deux partenaires ces dernières années», indiquent les deux sociétés dans un communiqué. Inserm Transfert rejoint ainsi les limited partners internationaux qui ont investi dans le fonds II d’AdBio partners, annoncé en septembre 2021 pour une première levée d’un montant de 86 millions d’euros. Parmi eux, le Fonds européen d’investissement, le Fonds National d’Amorçage 2, géré pour le compte de l’Etat par Bpifrance, dans le cadre du Programme d’investissements d’avenir, Boehringer Ingelheim Venture Fund, Pierre Fabre, des family offices et le management d’AdBio partners.
Le Fonds de compensation commun au régime général de pension du Luxembourg (FDC) a sélectionné 6 gérants pour différentes classes d’actifs. Lot 1: « Global Bonds (hedged), Sustainable Approach »: Franklin Templeton Investment Management Limited et Neuberger Berman Asset Management Ireland Limited (montant indicatifde 850 millions d’euros par gérant). Un mandat de réserve a été attribué à Wellington Management International Limited. Lot 2: « Global Equities, Sustainable Approach »: HSBC Global Asset Management (France) et Union Investment Institutional GmbH (montant indicatifde 1 milliard d’euros par gérant). Un mandat de réserve a été attribué à KBI Global Investors. Lot 3: « Emerging Markets Equities, Sustainable Approach »: MFS Investment Management Company (Lux) S.à r.l. (montant indicatif de 600 millions). Un mandat de réserve a été attribué à Robeco Institutional Asset Management. Lot 4: « Global Equities, 2°C Aligned »: State Street Global Advisors Europe Limited (montant indicatif de 500 millions). Un mandat de réservé a été attribué à UBS Asset Management (UK) Limited.
La Matmut a engagé 3 millions d’euros, soit environ 3% de ses actifs gérés en non coté dans le fonds Matmut Private Equity, dans le fonds d’impact Starquest Protect, dont le gérant Starquest Capital vient d’annoncer le premier closing à 60 millions d’euros. Ce dernier vise une collecte totale de 130 millions d’euros pour son véhicule article 9 au sens de la réglementation SFDR. Le fonds sera déployé sur la thèse de protection contre les pollutions environnementales et numériques avec des tickets de 3 à 10 millions d’euros dans les séries B de 12 à 15 sociétés innovantes. L’équipe de gestion prévoit de s’aligner avec les intérêts des souscripteurs, sa rémunération variable (carried interest) étant corrélée à hauteur de 35% au respect de trajectoires à impact concrètes et chiffrées, la neutralité des mesures étant garantie par le cabinet de conseil en transformation durable Sirsa. «La stratégie d’investissement du fonds Starquest Protect implique des thématiques qui nous sont chères telles que la protection contre le réchauffement climatique, la protection contre l’épuisement des ressources et l’optimisation de l’utilisation de l’eau, la lutte contre le gaspillage alimentaire (économie circulaire en général), les risques sociétaux liés aux externalités négatives de l’économie numérique (cyber harcèlement par exemple)», explique Léovic Lecluze, directeur des investissements de la Matmut. Le fonds a également convaincu d’autres investisseurs institutionnels tels que la Banque des Territoires, des entités des groupes Crédit Agricole, Crédit Mutuel et BPCE.
Le groupement britannique de fonds de pension Border to Coast cherche jusqu’à deux gérants d’actions émergentes pour une poche de 650 millions de livres (772 millions d’euros). La poche en question appartient à l’Emerging Markets Equity Alpha Fund d’un milliard de livres qu’il prévoit de lancer au cours du premier semestre 2023 et qu’il ouvre à la souscription auprès de ses fonds de pension partenaires. Le groupement a déjà sélectionné deux gérants spécialisés sur la Chine pour l’autre poche du fonds. Les gérants retenus seront dotés d’une expérience démontrable de l’investissement à long terme sur les marchés émergents, avec une approche de conviction dans la sélection des actions. Border to Coast va également sélectionner les candidats sur leur aptitude à l’intégration et au reporting de critères environnementaux, sociaux et de gouvernance, y compris sous l’angle climatique, ainsi que sur leur capacité à mener des actions d’engagement actif envers les entreprises. Le fonds devra chercher à dépasser les performances de l’indice «MSCI Emerging Markets Index» d’au moins 2% nets de frais par an sur une période glissante de trois ans. Voir la présentation dédiée aux gérants ici. Les détails de l’appel d’offres sont disponibles en écrivant à cette adresse: bordertocoast@mercer.com
L’investisseur institutionnel coréen Korea Post a recruté quatre gérants pour un mandat en actions domestiques lancé il y a deux mois, selon Asia Asset. Le montant de cet appel d’offres n’a pas été précisé. Korea Post a choisi trois gérants locaux: KB Asset Management, Samsung Asset Management et Hanwha Asset Management. L’investisseur institutionnel a également nommé NH-Amundi Asset Management, la co-entreprise entre la société de gestion française Amundi et le Coréen Nonghyup Financial Group. Ce mandat est logé au sein de la division assurance. Il aura pour référence l’indice Kospi Total Return.
Malakoff Humanis, qui a conclu en mars un partenariat avec Sienna Investment Managers, lance un premier fonds de dette privée, à impact social, «article 9». Malakoff Humanis souhaite financer des entreprises françaises dans les territoires en suivant «des objectifs clairs et mesurables en matière de parité ou d’emploi des personnes handicapées, dans la lignée de sa stratégie ISR ». Les critères d’impact peuvent permettre aux entreprises de moduler, à la hausse comme à la baisse, le coût de leur financement. Les entreprises peuvent bénéficier d’un accompagnement par des associations spécialisées. « Malakoff Humanis compte augmenter de 30% sur 3 ans son investissement à impact. C’est dans cette perspective que nous avons initié la création de ce fonds qui constitue par ailleurs une étape structurante du partenariat noué en mars dernier avec Sienna Investment Managers », déclare Thomas Saunier, directeur général de Malakoff Humanis. Le fonds est ouvert aux investisseurs professionnels. Sienna Private Credit, qui gère déjà 2,5 milliards d’euros en dette privée, assurera la gestion financière du véhicule via une équipe d’experts en financements structurés (zone euro). Cette équipe, qui a déjà lancé trois générations de fonds similaires, devrait déployer rapidement les sommes confiées. De son côté, Sienna Gestion accompagnera le suivi du fonds en s’appuyant sur son expertise extra financière. La société Ethifinance a été sélectionnée pour valider la méthode, auditer la démarche, assurer le suivi des indicateurs et rédiger les rapports de gestion.
L’Institution de Retraite Complémentaire des Agents Non Titulaires de l’Etat et des Collectivités publiques (Ircantec) lance un appel d’offres pour sélectionner deux gérants pour une poche d’obligations indexées sur l’inflation d’un montant initial de 2,8 milliards d’euros et pouvant aller jusqu’à 8 milliards d’euros. La gestion souhaitée est active et durable, et s’effectuera au travers de deux fonds dédiés à l’Ircantec. Les sociétés de gestion qui seront sélectionnées devront intégrer dans leur gestion les principes définis par la charte d’investissement socialement responsable de l’Ircantec pour les obligations souveraines et notamment sa politique climat définie en octobre 2021. L’indice de référence sera comparable à l’indice Bloomberg Global Inflation Linked Bonds, couvert en euros. Les gérants se référeront à la liste d’exclusions de l’Ircantec qui compte une centaine d’émetteurs, dont depuis peuTotalEnergies et d’autres producteurs d’énergie fossile. Les offres sont attendues avant le 30/05/2022. Lire l’avis ici.
Le Fonds de réserve pour les retraites (FRR) a sélectionné deux prestataires de services d’investissement spécialisés dans la gestion des opérations de transition: BlackRock (Pays-Bas) B.V. et Russell Investments France, les mêmes gérants que pour le mandat de 2018. Chaque mandat est conclu pour une durée de quatre ans avec possible reconduction pour une période d’un an. La taille du mandat peut aller jusqu’à 6 milliards d’euros. Les principales missions des gestionnaires de transition seront les suivantes : - gérer durant les périodes de transition un ou plusieurs portefeuilles qui lui seront confiés par le FRR - exécuter et, éventuellement, recevoir et transmettre pour exécution durant les périodes de transition et dans les meilleures conditions de confidentialité les ordres à l’achat ou à la vente d’instruments financiers émanant des gestionnaires d’actifs du FRR. Les opérations de transition peuvent porter sur tous les portefeuilles du FRR composés d’instruments financiers ou d’espèces détenus par les gestionnaires d’actifs, dans les cas de mutation d’un ou de plusieurs fonds ou de changement de délégation de gestion.
Le fonds pension danois PensionDanmark vient de réaliser un investissement de 100 millions d’euros dans un fonds de Copenhagen Infrastructure Partners (CIP). Dénommé CI Advanced Bioenergy Fund I (CI ABF I), ce fonds actions vise à investir dans des infrastructures de bioénergie avancée, en Europe et en Amérique du Nord. «Les biocarburants avancés auront un impact important sur la transition écologique du secteur des transports et contribueront en outre à une indépendance encore plus rapide vis-à-vis du gaz naturel russe», a souligné Torben Möger Pedersen, directeur général chez PensionDanmark. Ce véhicule classé «Article 9» sous le règlement européen Sustainable Finance Discloure Regulation (SFDR) se concentrera sur les matières premières durables telles que les déchets de bois, les biodéchets agricoles et les biodéchets ménagers et industriels. Les produits d’écoulement comprendront du gaz vert et des carburants verts, tels que le gaz naturel renouvelable (RNG), le gaz naturel liquéfié (bio-LNG) et le bioéthanol de deuxième génération. CIP a déjà choisi des projets de bioénergie avancée en Europe, au stade du développement, avec une exposition aux matières premières, aux technologies de production et aux marchés d’écoulement. Le fonds CI ABF I a levé 375 millions d’euros lors de sa clôture initiale en avril 2021. D’autres fonds de pension nordiques dont Industriens Pension, Andra AP-fonden, et Fjärde AP-fonden se sont engagés à investir dans ce véhicule, qui cible un encours total de 1 milliard d’euros. Depuis 2012, PensionDanmark a investi plus de 3 milliards d’euros dans les fonds de CIP.
Meag, la filiale de gestion d’actifs du réassureur allemand Munich Re, a lancé un nouveau fonds immobilier core focalisé sur les bureaux de haute qualité dans des villes européennes de premier plan. Munich Re et l’assureur espagnol Mapfre ont amorcé le fonds avec des immeubles de bureaux qu’ils détiennent en Allemagne et en Espagne. Le fonds, catégorisé article 8 au sens du règlement européen Sustainable Financial Disclosure Regulation (SFDR), s’intéresse aux aspects de décarbonation à travers une meilleure efficience énergétique et des empreintes carbone plus basses des actifs en portefeuille. Il devrait atteindre quelque 500 millions d’euros d’encours d’ici 2023 et un milliard d’ici 2025. Il sera ouvert aux investissement d’autres investisseurs institutionnels allemands et européens à partir de 2024.
La Caisse autonome de retraite et de prévoyance des infirmiers, masseurs-kinésithérapeutes, pédicures-podologues, orthophonistes et orthoptistes (Carpimko) a choisi Caceis comme dépositaire et valorisateur des Fonds communs de placement (FCP) dédiés et teneur d’un compte titres. Le marché prévoit une tranche optionnelle de transparisation trimestrielle des placements.
La caisse nationale de retraite complémentaire des travailleurs de la métallurgie, de l’installation d’usines et des secteurs connexes italienne Cometa lance une volée d’appels d’offres à la suite d’une revue de sa politique d’investissement. Pour sa poche monétaire, il lance deux mandats de type « obligation court terme à risque maîtrisé », d’un montant unitaire initial estimé à environ 615 millions d’euros; Pour sa poche «revenus», le fonds émet 6 appels d’offres « rendement total multi-actifs à risque maîtrisé », d’un montant unitaire initial estimé à environ 1.527 millions d’euros ; Pour son segment Croissance : deux mandats « multi-asset benchmark », d’un montant unitaire initial estimé à environ 612 millions d’euros. Plus de détail en italien ici.
Le fonds de pension des enseignants de l’Ontario, Ontario Teachers’, s’est engagé à investir 175 millions de dollars (161,3 millions d’euros) dans la plateforme d’investissement dans les autoroutes indiennes de KKR. La plateforme comprend un portefeuille de 12 actifs, dont 6 qui devraient être acquis une fois l’accord définitif. Le portefeuille inclut un ensemble d’actifs diversifiés entre routes à péage et des actifs offrant une rente, pour un total dépassant 910 kilomètres à travers 11 états. Il s’agit de la troisième transaction dans les infrastructures indiennes pour le fonds de pension après son acquisition de 25% du National Highway Infra Trust à la fin de 2021. Le fonds est également un investisseur de poids dans le National Investment and Infrastructure Fund. La transaction avec KKR devrait aboutir au troisième trimestre 2022 en fonctions des approbations réglementaires et des conditions de finalisation habituelles.
Crédit Agricole Assurances annonce sa participation au fonds Clean Hydrogen Infrastructure géré par Hy24, une co-entreprise entre Ardian et FiveT Hydrogen. Le montant de son engagement n’est pas précisé. Il s’agit à date du plus grand fonds mondial dédié aux infrastructures d’hydrogène décarboné, dont l’objectif est d’atteindre, à terme 1,5 milliard d’euros. Il prévoit d’investir sur l’ensemble de la chaîne de valeur de l’hydrogène en ciblant les régions les plus prometteuses (Europe, Amériques et Asie). Philippe Dumont, directeur général de Crédit Agricole Assurances, déclare : « Notre participation dans Hy24, la plus grande plateforme d’investissement au monde dédiée à l’hydrogène propre, s’inscrit pleinement dans les engagements pris par le Groupe Crédit Agricole en faveur du climat.» il ajoute qu’en investissant dans l’avenir de l’énergie aux côtés d’un groupe d’experts, Crédit Agricole Assurances prend part à l’accélération du déploiement des infrastructures d’hydrogène pour une économie zéro carbone. Crédit Agricole Assurances est déjà investisseur dans le domaine de la transition énergétique avec environ 9 Gigawatts de capacités renouvelables installées en Europe.
Le groupe de cosmétiques français L’Oréal a annoncé le lancement duCircular Innovation Fundà l’occasion de la Journée de la Terre. Un fonds d’investissement à impact sur l’innovation dans l'économie circulaire que la marque abonde à hauteur de 50 millions d’euros sur les 150 prévus et qui s’inscrit dans le cadre deson programme de développement durableL’Oréal pour le Futur. Le fonds est géré par les sociétés de capital-investissement Demeter et Cycle Capital et compte parmi ses investisseurs Axens, desfamily officesdont Haltra et Claridge, ainsi que des investisseurs privés et des gestionnaires. LeCircular Innovation Fundsoutiendra des start-ups et des entreprises d’Amérique du Nord, d’Europe et d’Asie développant une utilisation circulaire des ressources dans des secteurs aussi variés que les nouveaux matériaux de la bio-économie, les solutions circulaires pour l’emballage, le recyclage et les déchets, la logistique et les procédés éco-performants. «Le dernier rapport du GIEC l’a confirmé: ’C’est maintenant ou jamais’ que nous pouvons agir pour éviter le pire en termes de changement climatique. En tant que leader, nous agissons sur deux dimensions stratégiques et complémentaires. D’une part, nous réduisons l’impact de nos activités en sourcant nos ingrédients de manière durable et en utilisant de plus en plus de matériaux recyclés. D’autre part, nous contribuons à relever les plus grands défis environnementaux les plus urgents auquel le monde doit faire face, comme l’érosion de la biodiversité, la gestion des déchets, et la pollution plastique. C’est pourquoi, en plus d’être le premier investisseur à la tête du nouveauCircular Innovation Fund, nous continuons cette année d’investir en faveur de la régénération de la biodiversité, à travers un nouveau projet ambitieux et innovant porté par la French Tech»a commentéAlexandra Palt, directrice générale responsabilité sociétale et environnementale du groupe et directrice générale de la Fondation L’Oréal. En juin 2020, L’Oréal avait lancé avec Mirova un fonds pour la régénération de la nature doté de 50 millions d’euros pour soutenir des projets en faveur de la restauration des forêts, des mangroves, des zones marines et des terres dégradées. La firme a aussi démarré un projet baptisé Real Wild Estates Company en 2021, qui viseà restaurer jusqu’à 50.000 hectares de sols dégradés à travers le Royaume-Uni et en Europe.
EDF recherche un partenaire pour la gestion financière et administrative du futur dispositif « PER obligatoire » pour le personnel statutaire et le personnel (statutaire ou non) de certaines entités du groupe. Le contrat est prévu pour quatre ans du 1 er avril 2023 au 1er avril 2027, pouvant être renouvelé cinq fois. Date limite de réception des offres: 12 mai 2022 à 14H. Lire l’avis ici
L’assureur allemand Barmenia a sélectionné Schroders Capital pour construire un portefeuille multi-actifs privés à impact. Il aura pour objectif de répondre aux Objectifs de développement durables (ODD) des Nations unies suivants : - numéro 6 (Accès à l’eau salubre et à l’assainissement), - numéro 7 (Énergies fiables, durables et modernes, à un coût abordable), - numéro 9 (Bâtir une infrastructure résiliente, promouvoir une industrialisation durable qui profite à tous et encourager l’innovation) - numéro 11 (Villes et communautés durables) - numéro 12 (Consommation et production responsables) - et numéro 13 (Lutte contre le changement climatique). Le véhicule est classé article 9 selon la réglementation Sustainable Finance Disclosure Regulation (SFDR). Il investira dans le private equity, les infrastructures durables, et l’assurance climatique. Il sera également investi dans deux fonds de BlueOrchard, la filiale à impact de Schroders, l’un dédié à la dette privée d’infrastructures durables, l’autre étant le fonds InsuResilience, tous deux exclusivement orientés sur les marchés frontières et émergents. L’enveloppe de 100 millions d’euros doit être entièrement investie d’ici trois ans.