La succursale britannique de Tudor Investment et Brevan Howard, deux des principales sociétés de hedge funds dans le monde, ont abandonné leur licence MIF, selon le Financial Times fund management.
Le directeur général (CEO) de Swiss Life Patrick Frost est de retour à son poste. «Grâce aux possibilités offertes par la médecine actuelle, j’ai pu surmonter ma maladie», a-t-il indiqué à la NZZ (édition de mardi). Le patron de l’assureur-vie s'était retiré en mars pour suivre une thérapie de plusieurs mois, après avoir été diagnostiqué d’un cancer des ganglions lymphatiques. Le directeur financier (CFO) Thomas Buess a assuré l’intérim durant le congé maladie de M. Frost. Ce dernier assumera une charge de travail de 60 à 70% jusqu'à mi-septembre. Il passera ensuite trois semaines en famille avant de reprendre pleinement ses fonctions, a-t-il précisé dans l’article. Dès cet automne, le patron de Swiss Life compte s’attaquer à la stratégie 2018. L’extension des opérations de commissions figure parmi les priorités, au même titre que les acquisitions. M. Frost ambitionne également de relever le défi de la numérisation des activités. La maladie n’a fondamentalement rien changé, selon le CEO. «J’espère que ces (derniers) mois m’ont rendu plus attentif, surtout lorsque des personnes de mon entourage font face à des coups du sort.» M. Frost affirme toutefois qu’il ne pourra pas se montrer empathique envers tous les employés. «Je vais devoir prendre des décisions entrepreneuriales qui ne seront pas toujours agréables.»
C’est avec une grande tristesse que nous venons d’apprendre le décès d’Alain -Guillerminet, Vice-Président de la MAIF, à l'âge de 63 ans. Alain était administrateur de la MAIF depuis de nombreuses années. Dominique Mahé, président du groupe MAIF, regrette un homme «militant, engagé et humain».
La banque indienne a enregistré une hausse de 7,4% à 10% de la part des actifs douteux dans ses encours, ce qui a pesé sur son bénéfice entre avril et juin.
Arnaud Blain a rejoint le cabinet de conseil Forward Finance. Il vient «renforcer le pôle des consultants et plus particulièrement l'équipe qui couvre les associations, les fondations et les entreprises», indique le cabinet. Diplômé d’un Master II de gestion de patrimoine, il travaillait depuis mars 2015 au sein du groupe BPCE, en tant que chargé d’affaires avec un portefeuille d’environ 250 clients Gestion Privée. Chez Forward Finance, Arnaud Blain «sera en contact régulier avec l’ensemble des clients du pôle pour répondre à leurs interrogations, notamment sur leurs besoins d’allocation stratégique, sur le pilotage tactique et budgétaire du portefeuille des clients», précise le cabinet.
Aviva France, qui applique une politique de croissance rentable, a enregistré des résultats financiers satisfaisants au premier semestre 2017. Le fruit, selon Patrick Dixneuf, directeur général de la filiale française, d'un plan de transformation avancé.
Dans sa première grande interview au Financial Times fund management depuis son arrivée à la tête de Rosenberg Equities, Heidi Ridley revient sur la décision d’intégrer les critères environnementaux, sociaux et de gouvernance dans toutes les stratégies de la société d’ici à la fin de l’année. « Nous n’allons pas afficher l’ESG dans notre marque, mais il y a de la valeur dans ces idées. Nous avons une approche unique qui fournira des opinions encore plus robustes sur les sociétés dans lesquelles nous investissons, mais la patience est de mise, les concepts ESG ayant une influence sur le long terme », indique-t-elle au FTfm. Rosenberg envisage aussi de relancer des stratégies market-neutral et long-short qui lui permettraient de parier contre des sociétés ayant de faibles fondamentaux et de mauvaises appréciations ESG. Par ailleurs, Heidi Ridley prévient que les investisseurs doivent être attentifs aux stratégies smart beta qui sont dans des enveloppes ETF et vendues comme des investissements passifs, leurs rendements pouvant dévier de manière significative des indices de référence pondérés de manière traditionnelle.
Déjà repoussée d’un an, la mise en application de la directive MiFID II début 2018 risque pourtant de poser problème. Selon une étude du cabinet de conseil JWG parue ce mois, 90% des investisseurs institutionnels européens ne seront pas prêts au 3 janvier pour appliquer cette nouvelle réglementation européenne. Visant à assurer la protection des clients et accroître la transparence des opérations, elle met en difficulté les acteurs de l’industrie financière. Car les sociétés de gestion partagent également ces inquiétudes, autour des zones d’ombres du texte, des développements de systèmes d’information nécessaires pour être en conformité avec les nouvelles règles, et des coûts engendrés par cette mise en application.
Près des deux tiers des directeurs administratifs et financiers et des comptables seraient quotidiennement confrontés à des tâches imprévues. Dans 10 % des cas, ils doivent y consacrer la plus grande partie de leur temps.
Les thèmes esquissés au cours de la campagne auguraient quelques pistes ambitieuses. Nous l’avions relevé, la campagne de 2017 a été marquée par le questionnement de l’efficience des dépenses de santé, l’opportunité de refondre leur financement et leur ciblage. Lors de son intervention sur la « Place de la Santé », Emmanuel Macron s’appuyant sur les analyses de l’Institut Montaigne, déplorait des inégalités entraînant des taux de mortalité prématurée différenciés selon les populations, la difficulté d’accès aux soins (financière et physique) et la soutenabilité financière de l’ensemble du système. Le candidat Macron avançait trois pistes de réformes pour redresser la situation et conserver un ONDAM à 2,3% sur le quinquennat : Une réforme d’ampleur de la prévention, impliquant une révision des modes de rémunération des professionnels de santé pour prendre en charge ces activités couplée à la mise en place d’un service sanitaire de 3 mois dans ce domaine et au renforcement des actions de prévention. Une action déterminée contre les inégalités d’accès aux soins, par le non déremboursement des soins utiles (l’utilité étant définie par la HAS), le « zéro reste à charge » en dentaire, optique et audition par des concertations avec les professionnels de santé et la mise en place de transparence entre les offreurs de soins Une révision de l’efficacité globale du système de santé, avec un plafonnement du financement de l’hôpital par la T2A à 50 %, le décloisonnement des acteurs pour délester l’hôpital en premier recours, le doublement des maisons de santé et un effort sur la coordination des soins en amont et en aval de l’hôpital. La réforme de la prévention était présentée comme un accélérateur d’une stratégie de cycles vertueux sur l’ensemble du quinquennat à venir. Une piste complémentaire de réforme incluait une remise en concurrence des assureurs santé (avec la mise en place de contrats type facilitant la comparaison des offres) et un accent mis sur la concurrence entre les offreurs de soins. La feuille de route de la ministre de la Santé dévoilée dans la presse laisse un bon nombre de pistes ouvertes. Dans une note adressée le 15 juin au premier ministre, Agnès Buzyn a donc esquissé ce qui sera son programme de travail pour les cinq ans à venir. Sans surprise, Agnès Buzyn se consacre en priorité aux conditions de bouclage économique du modèle, qu’elle souhaite favoriser par une révision progressive du financement des modalités de financement des établissements de santé (avec une responsabilisation des ARS sur des stratégies de financement triennales), ainsi que de la rémunération des professionnels de santé. Le « tiers-payant généralisable » sera très probablement au menu de ces négociations conventionnelles. Pas de mention de l’axe prévention dans la révision du mode de financement, cet axe majeur de la campagne reste pour l’instant à l’état de piste ouverte. Emmanuel Macron avait avancé des promesses sur la transformation du régime social des indépendants (connu pour ses dysfonctionnements) et du régime obligatoire étudiant. La ministre annonce des évolutions dès 2018, porteuses d’une réorganisation structurelle des deux secteurs. En revanche, la logique de contrats types redoutée par les complémentaires n’apparaît pas, remplacée par des concertations en vue d’atteindre l’objectif d’un RAC nul en 2022 sur l’optique, le dentaire et les prothèses auditives. Sans doute une manière de donner des gages aux acteurs de la mutualité, qui ont milité activement depuis les annonces du candidat Macron pour retrouver une place dans la définition des nouvelles politiques. Au plan du cadrage économique et financier la feuille de route dévoilée le 15 juin confirme la réalisation de 15 Mds€ d’économies, mais sans qu’aucun soin « utile » ne soit dé-remboursé … Ces « économies » ne se feront pas au détriment « d’un rétablissement durable de la situation des comptes de la Sécurité Sociale ». Le prochain projet de loi de financement de la sécurité sociale sera scruté attentivement. Dernière grande promesse liée à la protection sociale au sens large, l’épineuse question de la réforme des retraites, qui reste en l’état un chantier sur lequel la ministre va se donner le temps de construire une méthode de travail (négociations à anticiper au printemps 2018 devant déboucher sur un accord de méthode et un projet de loi cadre… en seconde partie de quinquennat ?). Qu’en retenir pour le marché ? La feuille de route de la ministre s’inscrit dans le cap fixé par le Président. Pas de grand soir de la protection sociale, l’essentiel des mesures d’économies sera à réaliser par les acteurs responsabilisés à cet effet, au premier rang desquels les ARS, mais aussi les complémentaires, qui seront intégrées dans la concertation sur la lutte contre les dépassements d’honoraires et les questions de reste à charge ouverte à l’automne 2017. On peut s’attendre à une énième refonte des contrats responsables qui occasionnera beaucoup de travail au sein des opérateurs. La ministre s’inscrit également dans la continuité des évolutions entreprises par Marisol Tourraine, avec l’évocation d’une nouvelle stratégie nationale de santé. Celle-ci ferait la part belle à la modernisation de « la relation avec l’usager en tirant tous les bénéfices de la transition numérique avec un fort investissement sur les SI ». Elle devrait également porter sur les actions de prévention. Une conférence du numérique en santé sera organisée en 2018, la ministre souhaite en effet miser sur l’efficience médicale. Dans son « programme » on peut lire que cet objectif « passera par la création d’un nouveau cadre contractuel d’intéressement économique des professionnels de santé en ville et en établissements » ce qui devra passer par «la construction d’accords entre le secteur hospitalier et la ville avec comme objectifs le paiement global par pathologie ». Pour y parvenir un programme sera proposé se basant sur le développement des innovations numériques, technologiques et organisationnelles. Des financements « majeurs » seront octroyés aux systèmes d’information dans le cadre du plan d’investissement de 5 Mds€ déjà annoncé par le Président à destination des hôpitaux et de la médecine de ville. Rien en revanche à ce stade sur la généralisation de la Prévoyance (annoncée dans le cadre de l’ANI 2013), ni s’agissant de l’ANI des « seniors / retraités », ni même de la dépendance et de son financement… En somme, semblant attachée à déployer une méthode consensuelle pour fluidifier le système de santé et contenir l’évolution de l’ONDAM à 2,3 %, pacifier les relations avec les professionnels de santé et stabiliser les points concrétisés par Marisol Tourraine, la nouvelle ministre fait le choix de la prudence dans l’annonce de ses priorités. Une méthode des petits pas qui pourra donner le temps aux acteurs de s’adapter aux évolutions à venir, auxquelles ils seront – pour une fois – associés ? Nathalie Rackovic, Directeur – Périclès Services et Damien Lenne, Supervising Manager – Périclès Consulting
A l'occasion des Coupoles Distrib Invest 2017, Stéphane Cremades, co-fondateur de l'Institut du Patrimoine, et Jeremy Aras, son directeur financier, détaillent leur stratégie en termes de communication digitale, le processus mis en place pour le suivi de la satisfaction de leurs clients ainsi que les futurs développements du pôle financier avec notamment l'ouverture d'un nouveau mandat en gestion de fortune.
Selon nos informations, la société Efim va cesser ses activités suite au rachat d'Expert & Finance qui a eu lieu en juin dernier. Sa fermeture est prévue pour fin août 2017.
A l'occasion d'une interview accordée au quotidien Les Échos, Jean-Marie Catala, directeur général délégué chez Groupama Asset Management revient sur la future entrée en vigueur de MIFID II et de son impact pour les sociétés de gestion françaises.
Abu Dhabi Investment Authority (Adia) aurait vendu l’immeuble Ecowest à AGC Equity Partners selon des informations de Bloomberg relayées par le boursier.com. Le montant de la transaction s’élèverait à 700 M€. Et, selon nos informations, le taux de rendement serait de 4,4 % pour l’acquéreur. Contacté par Business Immo, ce dernier n’a pas souhaité faire de commentaire. Situé au 82-82 quai Michelet à Levallois-Perret, l’immeuble Ecowest développe 58 000 m². Il est loué en grande partie à L’Oreal. BNP Paribas Real Estate l’avait cédé en état futur d’achèvement à Adia en 2015 pour 477 M€. Cushman & Wakefield serait intervenu dans la transaction. Contactée par Business Immo, la société de conseil n’a pas souhaité faire de commentaire.
Dans le cadre du questionnaire des Couronnes Instit Invest 2017, Patrick Remm, trésorier et président de la commission Finance de la Fondation pour la mémoire de la guerre d'Algérie, des combats du Maroc et de Tunisie détaille le schéma de gouvernance de la Fondation et précise notamment le plan en matière de formation mis en place pour le Conseil d'Administration et la Commission des Finances.
Ce chiffre, avancé par le journal allemand Börsen Zeitung, intervient à quelques jours de la tenue du conseil d'administration de la banque italienne, vendredi 11 août.
La Grèce a lancé deux appels d’offres lundi pour la prospection et l’exploitation de gisements de pétrole et de gaz offshore dans l’ouest et le sud du pays, a annoncé le ministère de l’Energie. Cette décision intervient à la suite des marques d’intérêt manifestées par un consortium regroupant Total, Exxon Mobil et Hellenic Petroleum en vue d’explorer deux sites au large de la Crète, et par le groupe grec Energean pour un autre bloc situé dans la mer Ionienne. Les groupes disposeront de 90 jours pour soumettre leur offre à Hellenic Hydrocarbons Resources Management (HHRM) à partir de la date de publication de l’appel d’offres dans le journal officiel de l’Union européenne. Depuis la crise de sa dette souveraine, la Grèce redouble d’efforts pour trouver des réserves. Le gouvernement a déjà confié, en mai, une concession d’exploration de deux sites dans l’ouest du pays à Hellenic Petroleum et une autre à Energean.
Cardif Assurance Vie, filiale à 100% de BNP Paribas Cardif, accuse une baisse sur l’année de 57 points de base du taux de rendement de ses placements, s’établissant à 3,41% en 2016. Au travers de son principal fonds général, Cardif Assurance Vie gère 108,12 milliards d’euros (en valeur de marché), à fin 2016, selon son rapport sur la solvabilité. Le groupe explique cette variation par « une baisse de 17 pb du revenu issu des dividendes et des coupons sous l’effet principal de l’arrivée à échéance progressive des obligations à fort rendement. Les plus-values sur cessions d’actifs et les effets des provisionnements sont en baisse de 40bp et représentent 0,05% de rendement à fin 2016. Les provisions pour dépréciation durable sur actions ont été dotées à hauteur de 144 millions d’euros en 2016 alors que l’année 2015 avait enregistré une reprise de 51 millions d’euros. Elles ont été partiellement compensées par les plus-values réalisées sur fonds actions et taux qui reflètent les prises de bénéfice lors de la reprise des marchés en milieu d’année, ainsi que par les résultats sur cessions immobilières ». Placements de Cardif Assurance Vie (hors placements en unités de comptes) : 108,4 milliards d’euros En matière de choix de placements, Cardif Assurance Vie indique que « la gestion du risque de taux du fonds général et la politique de diversification des actifs conduisent à investir dans des portefeuilles d’actifs immobiliers, d’actions et de titres à revenu fixe, parmi lesquels des titres d’Etat, notamment émis par les pays de la zone Euro. Concernant les obligations d’Etats par pays, au 31 décembre 2016, les expositions aux pays périphériques sous tutelle (Portugal, Grèce et Chypre) sont très faibles L’exposition au Portugal, noté BB+, représente 0,1% du total du portefeuille obligataire, en valeur comptable coupons courus inclus. L’Italie et l’Espagne représentent respectivement 7,6% et 3,8% du portefeuille ». La part des placements à taux fixes est stable en 2016 à 72%. « Depuis 2012, les titres d’Etat ont été favorisés pour leur performance financière, leur liquidité et l’apport en duration dans le portefeuille. En 2016, les investissements dans des titres corporate ont été renforcés principalement en début d’année. En fin d’année, le portefeuille obligataire est ainsi composé de 49,4% de titres d’Etat (51,6% à fin 2015) et de 50,6% de titres corporate (48,4% en 2015). Ces derniers sont principalement investis dans les secteurs industriels et financiers », indique BNP Cardif Assurance Vie. La poche des obligations à taux variables est également stable et représente 6,3% des actifs du fonds général. Enfin, l’exposition actions représente quant à elle 11% du fonds général.
La musique, la photographie et les arts en général font partie des passions de nombreux institutionnels. Jacques Frénéa, directeur financier de Mutlog, s’illustre dans la photographie, à tel point qu’il a contribué à la réalisation d’un ouvrage de clichés. Une activité qu’il partage avec Philippe Soubirous, administrateur à l’Ircantec et membre du conseil de surveillance du FRR, qui a exposé ses photographies de plongées sous-marine et de rues en France. Matthieu Lamy, responsable de la gestion financière d’Ageas France, a pour sa part une préférence pour le chant. Dans son adolescence, il a ainsi fait partie d’une chorale l’ayant mené jusque dans le grand Ouest canadien. Enfin, Pierre Fromont, directeur de la gestion financière de la Caisse d'Epargne de Bourgogne Franche-Comté ne pourrait quant à lui ne pas envisager sa vie sans le cinéma et les films américains des années 30, 40 et 50.
Emmanuel Macron entend durcir le ton face à la stratégie d'évitement fiscal de Google, mais il veut en même temps réduire la fiscalité des entreprises afin d’attirer les investissements en France, a indiqué le ministre de l'économie, Bruno Le Maire.
Allianz va former une co-entreprise en assurance-dommages avec le groupe britannique LV= dans une transaction qui lui coûtera plus de 700 millions de livres.
Legal & General Investment Management (LGIM) a décidé de délocaliser la gestion de ses fonds indiciels actions asiatiques à Hong Kong, rapporte Reuters. Cette équipe était jusque-là implantée à Londres et à Chicago. Ces fonds, qui affichent 290 milliards de dollars d’encours, seront transférés au cours du quatrième trimestre 2017. Cette annonce intervient alors que la société de gestion a décidé, la semaine dernière, de transférer la négociation et l’exécution des ordres sur les actions asiatiques à Hong Kong. LGIM a également récemment nommé Danny Kwok au poste de responsable de la négociation des actions pour l’Asie-Pacifique. Le gestionnaire d’actifs justifie ces changements par la nécessité de renforcer sa présence localement « afin d’être mieux à même de répondre aux besoins des clients et de saisir les opportunités dans la région ».
Standard Bank Group Ltd., la plus grande banque d’Afrique, va lancer une activité de «prime broker» en septembre pour bénéficier des changements réglementaires en Afrique du Sud où il est basé, rapporte l’agence Bloomberg. Le groupe s’attend en effet à ce que la réforme mise en place sur le secteur stimule l’industrie des hedge funds. Selon Andy Hall, head of global markets, l'établissement pourrait avoir cinq clients hedge funds d’ici la fin de l’année. «Il y a encore une grande part de marché à prendre dans la croissance significative que nous attendons des hedge funds», a-t-il déclaré lors d’une interview mardi à Johannesburg. La banque compte aussi sur les recommandations des régulateurs incitant les hedge funds à engager plus d’un prime broker. Les régulateurs ont en effet introduit en 2015 de nouvelles règles visant à améliorer la transparence des hedge funds en les traitant quasiment comme des «mutual funds». L’industrie gère environ 5,3 milliards de dollars et ses encours ont doublé entre 2013 et 2016.
Les investissements d’Allianz IARD France ont permis de générer un résultat de 404,2 millions d’euros à fin 2016 contre 357,7 millions d’euros en 2015, soit une progression de 13%. Allianz a enregistré « une baisse des revenus issus des actifs obligataires (consécutive à la baisse des taux observés sur les marchés) pour -26 870 milliers d’euros ; et une moindre reprise des provisions pour dépréciations durables (PDD) et une dotation sur 2016 (Calypso) pour -43 942 milliers d’euros partiellement compensées par des plus-values exceptionnelles suite à la vente des parts dans la Foncière de Paris et Allianz Real Estate pour 120 797 milliers d’euros », indique le rapport de solvabilité et de situation financière. La valeur du portefeuille d’investissement a augmenté en 2016 (12,75 milliards d’euros) comparativement à 2015 (12,58 milliards d’euros). « Cette variation est principalement due à la hausse de la valeur des actifs obligataires qui ont bénéficié des taux bas et de l’investissement dans les actifs alternatifs en énergies renouvelables », explique Allianz. Le groupe investit une part importante de ses actifs dans des produits stables et de long terme, principalement des produits de taux (obligations d’Etats et du secteur privé) pour 71% des encours. La répartition des investissements en 2016 et 2015 est représentée ci-dessous : Allocation du portefeuille à fin 2016 (en valeur de marché) : 12,75 milliards d’euros.
Generali France envisage d’augmenter la part de l’immobilier dans son portefeuille (actuellement de 6%) avec un profil de risque plus important, indique Cristiano Borean, directeur financier de l’assureur en France, dans une interview pour les Couronnes Instit Invest 2017. « Par ailleurs, depuis le 7 avril 2017 et la parution de l’ordonnance créant des fonds de retraite professionnelle supplémentaire (FRPS), nous avons pu transférer dans ce nouveau support une partie de nos activités de retraites professionnelles, ce qui permet de réaliser des investissements avec une véritable vision des risques », ajoute-t-il. Au cours de l’année 2016, Generali France a réduit sa poche actions et a rallongé la duration de son portefeuille obligataire. Pour les investissements de taux, l’assureur se tourne vers des stratégies « alternative fixed income » visant des rendements absolus à long terme comme les investissements obligataires d’infrastructures. L’encours du portefeuille, y compris avec les unités de comptes, atteint 105 milliards d’euros à fin 2016 pour la France. 96% du portefeuille est géré en interne par les équipes de la direction des investissements soit une cinquantaine de personnes qui s’occupent du pilotage et du contrôle financier, de la gestion des risques, de la comptabilité, des placements et de l’évolution du capital consommé. Generali Real Estate s’occupe en particulier des actifs immobiliers (fonds pierre et papier), soit 8% du portefeuille. 4% des encours restants sont gérés par les équipes de Generali France mais sont administrés par des partenaires. Ils appliquent les règles de gestion qu’on leur donne, ils exécutent des ordres sans avoir le droit de faire des choix d’investissement. Cela a des origines historiques : les fonds propres correspondant au capital de la société sont en effet optimisés par ces partenaires.