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Croissance des opportunités d’investissement dans le contexte de désendettement des banques

La nécessité structurelle pour les banques européennes de se désendetter, en particulier avec l’entrée en vigueur des nouvelles règles de fonds propres de Bâle IV partir de 2025 (dites « Endgame »), incite les banques à recourir à des solutions d’optimisation de capital règlementaire de « partage des risques » comme le Significant Risk Transfer (« SRT») et d’autres solutions d’actifs telles que les financements spécialisés « Speciality Finance ». Alors que les banques accélèrent l’optimisation de la gestion de leur capital et de leur bilan, cela génère une opportunité d’investissement assez unique et un point d’entrée intéressant pour les investisseurs sur une typologie de risque difficile d’accès et qui permet de générer un rendement ajusté du risque potentiellement attractif.
Bâle III Endgame
La proposition dite Endgame (« Fin de partie ») représente la phase finale des normes de Bâle III (également connue sous le nom de « Bâle IV »), les régulateurs européens ayant approuvé les exigences de fonds propres supplémentaires en 2017 dans le cadre du dispositif global de Bâle III élaboré en réponse à la crise financière mondiale.

En dépit d’un calendrier relatif à la mise en œuvre des règles de Bâle prévoyant une application complète en 2028, celles-ci devraient être mises en place dans l’UE à partir du 1er janvier 2025 (et à partir du 1er juillet 2025 au Royaume-Uni et aux États-Unis) ; la période de mise en œuvre progressive s’étend jusqu’au 1er janvier 2030.
L’un des principaux éléments nouveaux est l’introduction d’un seuil plancher de capital réglementaire, appelé Output Floor (OF), une mesure qui limite le recours par les banques à des modèles internes pour évaluer le degré de risque de leurs actifs - qui devrait faire augmenter la consommation de fonds propres, en particulier pour les grandes banques. Il sera plus coûteux pour les banques de conserver dans leur bilan des prêts hypothécaires résidentiels de grande qualité et des prêts aux entreprises non notés, une fois les planchers de pondération des risques mis en place.
Peu d’alternatives aux ventes d’actifs et aux transactions de partage des risques
Au fil des années, les solutions de capital réglementaire dites de « partage des risques », telles que les « SRT » et les ventes d’actifs/de portefeuilles stratégiques, sont devenues des outils essentiels. Ces outils permettent aux banques de vendre du risque subordonné (ou d’acheter une protection dans le cas du SRT) sur des portefeuilles afin de résoudre les problèmes de capital réglementaire, d’optimiser leurs bilans et d’accroître la rentabilité dans le contexte d’exigences de fonds propres réglementaires de plus en plus strictes.
Significant Risk Transfer : il aide efficacement les banques à gérer leur exposition aux actifs pondérés en fonction des risques (RWA) en transférant le risque de crédit d’un portefeuille d’actifs à des investisseurs tiers, soit via une véritable titrisation ou une titrisation synthétique, afin d’obtenir un allègement des capitaux règlementaires sur ce portefeuille, tout en permettant aux banques de conserver les prêts inscrits à leur bilan et de conserver des relations clés avec leurs clients.

Vente d’actifs/de portefeuilles : dans ce cas, les banques recherchent généralement un volant de manœuvre pour limiter le risque ou augmenter leur « vélocité du capital » et vendent de plus en plus souvent à des investisseurs institutionnels sélectionnés des pools entiers de prêts seasoned et performants, tout en continuant à assurer la gestion des actifs prêtés moyennant une commission et en conservant les relations avec les consommateurs finaux.
Dans les deux cas, les titrisations sont exécutées principalement de manière privée en raison des barrières à l’entrée plus élevées (en grande partie auto-imposées) et de la complexité inhérente à ces transactions, en particulier en Europe. Sur ces marchés, les primes de structuration, de complexité et d’illiquidité ont subsisté et la concurrence pour les actifs a été moindre, ce qui a créé un net déséquilibre entre l’offre et la demande.

Des opportunités d’investissement sans cesse croissantes
Les SRT et les financements spécialisés « Speciality Finance » offrent aux investisseurs institutionnels des moyens potentiellement intéressants de capitaliser sur la tendance au désendettement des banques . Ces solutions permettent d’accéder à des segments à des segments traditionnellement plus difficiles d’accès du cœur des portefeuilles de prêts performants des banques, tout en générant de performances ajustées du risque potentiellement attractives. De plus, les volumes et les prix étant généralement moins volatils que sur les marchés cotés de la titrisation et des ABS (Asset-Backed Securities)..

Le retrait des banques européennes se poursuit
Bien qu’il reste encore du chemin à parcourir en Europe en termes de désintermédiation bancaire, les prêteurs bancaires traditionnels sont sortis de la crise financière mondiale avec des capacités de prêt plus limitées en raison d’une réglementation plus stricte et des pressions exercées sur les fonds propres. Cette situation a créé des déficits de financement dans certains segments de l’économie, ce qui a favorisé l’entrée de plateformes non bancaires innovantes - dont les prêts hypothécaires buy-to-let (BTL) et les prêts hypothécaires spécialisés, les prêts et le leasing automobiles, les prêts personnels et d’autres créances à la consommation, alimentant ainsi des opportunités de financement adossé à des actifs dans l’économie réelle pour les investisseurs à long terme.
Le passage de Bâle III à Bâle IV devrait se traduire par des exigences de fonds propres plus strictes et par un processus pluriannuel, ce qui incitera les banques à transférer les risques en recourant à des opérations d’allègement des fonds propres ou à se tourner davantage vers la vente d’actifs stratégiques dans le cadre de l’ensemble des options permettant de résoudre ce problème.
Nous pensons qu’il existe des opportunités substantielles et attractives pour les investisseurs de s’exposer de manière judicieuse à des marchés relativement nouveaux qui existent en raison de tendances séculaires à long terme sur les marchés bancaires du monde entier. Ces tendances sont appelées à s’inscrire dans la durée et à dominer le paysage au cours des années à venir.
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