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« C’est le consommateur qui compte ! ». Entrons-nous dans une période difficile pour le consommateur américain ?

BNY Investments
Alors que les consommateurs américains montrent des signes de ralentissement, comment s’en sortent les entreprises en première ligne ?
Abandoned stores in the Southwest
 -  Nicolo Sertorio/Getty Images

Peu de citations sont plus ancrées dans le folklore électoral américain que le « c’est l'économie qui compte, idiot » de James Carville. Stratège de la campagne présidentielle de Bill Clinton en 1992, Carville exhortait ses collègues démocrates à se concentrer sans relâche sur la récession qui avait commencé sous la gouverne du président républicain en exercice George H.W. Bush. Ses conseils ont porté leurs fruits. Clinton a gagné confortablement.

Carville savait que la perception de l'économie par les électeurs était le plus souvent la question sur laquelle tournaient les élections présidentielles. Trois décennies plus tard, peu de choses ont changé – le vote de novembre s’annonce en grande partie comme un référendum sur la gestion économique de l’administration actuelle.

Mais plutôt que le PIB ou d’autres indicateurs généraux de vigueur économique, la question de la compétence économique est cette fois-ci examinée à travers le prisme du consommateur. Qu’il s’agisse de la promesse de Kamala Harris de s’attaquer aux « prix abusifs » ou de la promesse de Donald Trump de mettre fin au « cauchemar » de l’inflation aux États-Unis, les deux candidats ont placé la question au centre de leur discours aux électeurs. Bien que les solutions qu’ils proposent puissent différer, ils partagent la conviction que les temps sont durs pour le consommateur américain.

Alors, comment la réalité sur le terrain se compare-t-elle à la rhétorique politique ? Le flux d’informations récentes a offert des signaux contradictoires. Une série d’annonces prudentes de la part de certains des noms totémiques de Main Street America a été rapidement suivie de bons chiffres de Walmart, le baromètre du secteur, et d’un solide rapport sur les ventes au détail. Devenu un peu effiloché, les nerfs des investisseurs ont été dûment calmés.

Malgré ces données bienvenues, les questions concernant la santé du consommateur américain n’ont pas disparu. Certes, il y a suffisamment de preuves pour suggérer que les gens deviennent plus discriminants dans la façon dont ils se séparent de leur argent. Après une période prolongée de taux d’intérêt élevés et d’inflation, ce n’est guère surprenant. Ce qui est moins clair, c’est dans quelle mesure cela se produit et si cela annonce une détérioration plus fondamentale de la demande.

Au cours des dernières semaines et des derniers mois, nous avons écouté un large éventail de points de vue de la part des équipes de direction. Certains ont été nettement plus prudents que d’autres. Dans l’ensemble, nous avons été rassurés par ce que nous avons entendu. Toutefois bien qu’optimistes à long terme, nous n’excluons pas une nouvelle modération des dépenses à court terme. Si cela se produit, il est important que les investisseurs restent vigilants à l’affût de toute suggestion selon laquelle le resserrement de la ceinture a un impact important sur les fondamentaux d’une entreprise.

Ceux qui sont les mieux placés pour traverser de telles périodes sont susceptibles de partager certaines caractéristiques communes :

1. Des marques fortes

2. Des positions de leader dans leurs créneaux respectifs

3. Des produits et services véritablement différenciés

Bien que les vents contraires et les cycles à court terme soient inévitables, ces attributs devraient renforcer leur capacité à traverser les périodes difficiles et à livrer à long terme.

Sur ce dernier point, nous donnerons le dernier mot au PDG de Booking Holdings, Glenn Fogel, dont les remarques lors d’un récent appel ont fait écho à notre propre conviction de longue date de regarder au-delà du bruit et de rester concentré sur le long terme - «Il va y avoir de la volatilité, il va y avoir des variations... Des macro-événements qui se produisent et qui peuvent influencer un trimestre, une semaine ou une journée. Mais à long terme, nous continuons simplement à construire ce que nous essayons de construire depuis longtemps, c’est-à-dire un meilleur service. »


La valeur des investissements est susceptible de décroître. Les investisseurs peuvent ne pas récupérer le montant investi.

Réservé aux Clients professionnels. Ce document constitue une communication financière d’ordre commercial.

Sauf indication contraire, les avis et opinions exprimés dans le présent document sont ceux du gestionnaire et ne sauraient en aucun cas être interprétés comme un conseil en investissement. Cela ne constitue pas une analyse ou une recommandation d’investissement au sens de la réglementation. Pour plus d’informations, visitez le site de BNY Investments : http://www.bny.com.

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