Plus d’une dizaine d’entreprises seraient intéressées à acquérir les activités de gestion d’actifs de Banco Sabadell, selon El Confidencial. Il s’agit notamment d’Amundi, Allianz, Natixis, Eurizon, UBS, Prudential, Schroeders, Blackrock et Macquarie. La valorisation potentielle pourrait varier entre 600 et 800 millions d’euros pour l’ensemble de la filiale, bien que le pourcentage de participation à céder n’ait pas été confirmé. Cet article fait suite à la confirmation formelle du processus de vente par SAB la semaine dernière.
Boursorama Bank, la banque en ligne de la Société générale, a enrôlé l’acteur Brad Pitt pour son dernier spot publicitaire, diffusé depuis dimanche. Conçu par l’agence publicitaire Buzzman (groupe Havas), elle met en scène l’acteur jouant son propre rôle, déambulant dans les rues de New York, et achetant son café et son journal grâce aux services de Boursorama, tout en parlant à la caméra - mais le son est coupé lorsqu’il semble vanter la marque bancaire. «Nous n’avons pas besoin que Brad Pitt vous recommande Boursorama Banque, car personne ne le fait mieux que nos clients», clôt la publicité.
L’agence d'évaluation financière Fitch Ratings a abaissé lundi sa perspective pour la note de défaut émetteur (IDR) à long terme de Commerzbank de «stable» à «négative». L’agence d'évaluation financière a confirmé sa note IDR à long terme «BBB+» pour le groupe bancaire allemand, ainsi que sa note de défaut émetteur à court terme «F1». Commerzbank va avoir du mal à améliorer sa rentabilité compte tenu de la faiblesse des taux d’intérêt, indique Fitch. Dans le cadre de son nouveau plan stratégique, le groupe prévoit de dégager une rentabilité des fonds propres (ROTE) de seulement 2% à 4% jusqu’en 2022, puis de dépasser le seuil de 4% par la suite. Après la cession de sa filiale polonaise mBank, les activités de banque de détail de Commerzbank seront concentrées en Allemagne, où les marges sont faibles et la compétition intense, souligne Fitch.
L’agence d'évaluation financière Fitch Ratings a abaissé lundi sa perspective pour la note de défaut émetteur (IDR) à long terme de Commerzbank de «stable» à «négative». L’agence d'évaluation financière a confirmé sa note IDR à long terme «BBB+» pour le groupe bancaire allemand, ainsi que sa note de défaut émetteur à court terme «F1».
HSBC s’apprête à supprimer jusque 10.000 postes, alors que son PDG par intérim Noel Quinn, qui a succédé à John Flint, cherche à réduire les coûts au sein du groupe bancaire britannique, rapporte le Financial Times dimanche. Ce projet représente la tentative la plus ambitieuse du groupe depuis des années pour réduire ses coûts, selon le quotidien, qui cite des sources proches du dossier. Il compte au total 238.000 employés dans le monde. En outre, HSBC a engagé une «revue stratégique» qui pourrait éventuellement déboucher sur une cession totale ou partielle de son réseau de banque de détail en France. Les plus grosses banques suppriment actuellement des dizaines de milliers d’emplois, dans un contexte où l’industrie doit composer avec des taux d’intérêt bas ou négatifs;
Celeste Guth, à la tête des fusions et acquisitions de Deutsche Bank, quitte ses fonctions tout juste un mois après avoir été promue à ce poste, a indiqué la banque mercredi. Ses fonctions seront assurées par d’autres dirigeants. Elle rejoint la banque d’investissement PJT Partners en tant qu’associée, selon Bloomberg, qui cite une source proche. L’ancienne partner de Goldman Sachs est une des femmes le plus haut placées dans la banque d’investissement. Elle est la seconde dirigeante du M&A à quitter Deutsche Bank, après le départ de son prédécesseur Thomas Piquemal en mai 2018. En outre, la banque allemande a annoncé mercredi la nomination de Karl-Heinz Herweck pour diriger les marchés des capitaux en Allemagne, Autriche et Suisse, ainsi que de David Feldmann, responsable des marchés dans ces mêmes pays.
Les nouvelles banques en ligne ont beau conquérir de plus en plus de parts de marché, les réseaux traditionnels d’agences restent bien plus rentables, a déclaré mercredi, devant l’Autorité de la concurrence à Paris, le gouverneur de la Banque de France (BdF), François Villeroy de Galhau. L’an dernier, un tiers des ouvertures de compte se sont faites auprès de banques proposant uniquement des services en ligne, sans réseau physique, a-t-il souligné. Mais il a pointé leur profitabilité. A ses yeux, la France représente probablement le marché bancaire le plus compétitif d’Europe, notamment du fait de la concentration entre quelques acteurs majeurs, à la différence de la plupart des autres pays européens.
La Banque Neuflize OBC a annoncé la nomination de Valérie Spies au poste de directrice de la clientèle. A compter du 4 novembre 2019, elle prend la responsabilité de l’ensemble des clients privés et entreprises patrimoniales et aura notamment pour mission de développer la clientèle des entrepreneurs et les patrimoines familiaux. Elle s’appuiera sur une équipe de 320 personnes et sera secondée dans sa mission par Cyril Cassier, directeur adjoint de la clientèle privée et entreprises, et Nathalie Charcosset, directrice adjointe en charge des projets réglementaires et digitaux, précise un communiqué.
UBS La Maison de Gestion a annoncé mardi la nomination de Johann Rivalland en tant que président. Directeur général délégué depuis 2018, il succède à Marc Lévy dans le cadre de la montée au capital d’UBS à 95%. Julien Vincenti, le directeur de la gestion discrétionnaire, et Sébastien Korchia, le directeur de la gestion actions, sont nommés dirigeants responsables. Issue du rachat par UBS France et La Maison, la holding créée par Michel Cicurel et Marc Lévy, des activités de Banque Leonardo France, UBS La Maison de Gestion affiche aujourd’hui 5 milliards d’euros d’encours.
UBS a abaissé mardi sa recommandation sur la banque Société Générale d’«achat» à «neutre», et réduit son objectif de cours de 27 euros à 25 euros. Si le broker juge que Société Générale devrait atteindre ses objectifs de restructuration pour 2020, il craint qu’une nouvelle restructuration soit nécessaire par la suite.
Credit Suisse a innocenté ce mardi son directeur général Tidjane Thiam au terme d’une enquête interne sur la filature mise en place par la banque pour espionner Iqbal Khan, ancien directeur de la branche gestion de fortune recruté en août par le concurrent UBS. L’affaire a en revanche coûté son poste au bras droit de Tidjane Thiam, le directeur des opérations Pierre-Olivier Bouée. Il a démissionné après avoir été désigné par le cabinet d’avocats Homburger, en charge des investigations, comme le seul responsable du dispositif de surveillance visant Iqbal Khan.
UBS La Maison de Gestion a annoncé mardi la nomination de Johann Rivalland en tant que président. Directeur général délégué depuis 2018, ce dernier succède à Marc Lévy dans le cadre de la montée au capital d’UBS, dont la part est passée de 49% à 95%. Julien Vincenti, le directeur de la gestion discrétionnaire, et Sébastien Korchia, le directeur de la gestion action, sont nommés dirigeants responsables.
Swedbank a renvoyé trois dirigeants de son entité estonienne, en pleine enquête internationale pour blanchiment d’argent. La banque suédoise avait déjà licencié son PDG et son président au début des rumeurs sur des enquêtes menées par les pouvoirs publics en Suède, dans les Etats baltes et aux Etats-Unis. L’ancien PDG de Swedbank Estonia Robert Kitt, l’ancien directeur financier Vaiko Tammevali, et le dirigeant de la banque pour les particuliers, Kaie Metsla, ont été remerciés. Les deux premiers avaient été suspendus le 17 juin dernier. «A ce stade de l’enquête, aucune activité criminelle n’a été identifiée ou rapportée», précise la banque dans un communiqué lundi. Elle indique avoir recruté Olavi Lepp pour diriger l’entité estonienne, Anna Kouts comme nouvelle directrice financière, et Tarmo Ulla a été nommée à la tête de l’entité private customer.
Deutsche Bank serait en négociations avec BBVA pour lui racheter son portefeuille d’une valeur faciale de 5 milliards d’euros de prêts défaillants (non-performing loans), selon le quotidien espagnol Expansión. La banque allemande a mandaté un cabinet de conseil il y a quelques semaines pour évaluer un ensemble de dettes «non garanties». Elle avait comptabilisé des provisions à hauteur de 100% des encours concernés, composés d’un portefeuille de crédits à des particuliers et d’un portefeuille de prêts à des entreprises. BBVA pourrait en obtenir environ 250 millions d’euros, selon le quotidien, qui cite des sources du secteur.
Siparex a annoncé ce 30 septembre un premier closing à 125 millions d’euros pour Siparex Intermezzo 2, un montant sensiblement supérieur au fonds précédent. Avec une capacité de 100 millions d’euros, le fonds de première génération avait été lancé en 2015 afin d'élargir l’offre d’investissement du groupe Siparex sur le segment des PME/ETI.Outre le soutien renouvelé des souscripteurs du fonds précédent, Siparex Intermezzo 2 accueille de nouveaux souscripteurs français et européens, institutionnels et family offices. Les montants souscrits à date ont été apportés pour près de la moitié par des fonds de fonds, un tiers par des institutionnels et à 20% par des investisseurs privés, dont plusieurs dirigeants accompagnés par le fonds prédécesseur. Ce nouveau véhicule s’inscrira dans la continuité de la stratégie du précédent, avec un tropismesur des opérations de transmission et de développement.Le fondsse positionnera avec flexibilité sur un spectre qui va de la mezzanine junior à l’unitranche Smidcap. Il aura une ouverture sur l’international où il ambitionne d’investir entre 15 et 20 % de ses engagements, en s’appuyant sur les relais de Siparex en Italie et en Allemagne notamment. Avec un hardcap à 200 millions d’euros, le fonds investira des tickets de 3 millions d’eurosà 15 millions d’euros en parts finales, qui pourront être complétés par des co-investissements avec certains souscripteurs. Concomitamment à ce premier closing, une première opération sponsorless de 15 millions d’eurosa été signée en exclusivité dans une entreprise en très forte croissance.
Alain Massiera reste le patron des activités de banque privée de Rothschild & Co, a affirmé vendredi un porte-parole du groupe. La veille, le magazine Challenges annonçait dans un entrefilet que «Rothschild & Co cherche un patron pour sa banque privée, en remplacement d’Alain Massiera». «C’est totalement faux. Il n’y a ni chasseur de têtes, ni remplaçant», a assuré le porte-parole. Agé de 65 ans, Alain Massiera est associé-gérant et directeur général de la banque Rothschild Martin Maurel, née de la fusion avec la banque Martin Maurel en 2017. Il a rejoint le groupe en 2011, après avoir dirigé les activités mondiales de banque privée du Crédit Agricole.
Julius Baer fait partie des candidats susceptibles de faire une offre d’ici à la fin du mois d’octobre sur Kleinwort Hambros, la division de gestion de fortune de la Société Générale au Royaume-Uni, rapportait vendredi Bloomberg de sources proches du dossier. Mise en vente par la banque française, Kleinwort Hambros suscite également l’intérêt d’autres banques privées helvétiques comme EFG International ou Bank J Safra Sarasin, ajoute l’agence en précisant qu’aucune décision finale n’a encore été prise.
Banquiers privés ou family office font aujourd’hui face à une demande nouvelle de leur clientèle, l’investissement dans les startups, dont la raison essentielle est générationnelle, Les banquiers privés face à l’urgence de diversification de leurs expertises et missions ont besoin de se faire accompagner par des acteurs professionnels du financement des startups
Alain Massiera reste le patron des activités de banque privée de Rothschild & Co, affirme ce vendredi un porte-parole du groupe. Hier, le magazine Challenges annonçait dans un entrefilet que «Rothschild & Co cherche un patron pour sa banque privée, en remplacement d’Alain Massiera». «C’est totalement faux. Il n’y a ni chasseur de têtes, ni remplaçant», assure le porte-parole.
La commission des sanctions de l’Autorité des marchés financiers (AMF) a annoncé jeudi avoir sanctionné le groupe Natixis à hauteur de 3 millions d’euros au total pour manquement de deux de ses filiales à leurs obligations professionnelles. La société de gestion de portefeuille Natixis Investment Managers International écope ainsi d’une amende de 2 millions d’euros et Natixis Asset Management Finance de 1 million d’euros. Le Collège de l’AMF, qui avait ouvert la procédure en 2017 sur la base de contrôles du régulateur réalisés de 2013 à 2016, avait retenu pour motifs une mauvaise gestion des conflits d’intérêts et un manque d’information des porteurs sur la réutilisation du collatéral reçus en garantie sur des opérations de cessions temporaires de titres (CTT) détenus par les OPVCM gérés par NAM. A l’origine, les griefs notifiés portaient surtout sur un devoir de restitution aux porteurs de fonds (sur près de 100 milliards d’euros d’encours) de tout ou partie d’une «rémunération complémentaire» perçue par NAMFi au titre de la gestion du collatéral en espèces reçu en garantie sur les CTT. Mais le Collège de l’AMF avait renoncé à ce premier grief.
Commerzbank a annoncé jeudi le lancement d’une offre publique d’achat (OPA) sur le solde du capital de sa filiale Comdirect Bank, dont la banque allemande détient déjà 82%. L’OPA, de 11,44 euros par action, représente une prime de 25% sur le cours de Comdirect jeudi dernier, et sera conditionnée à l’obtention d’au moins 90% du capital. Comdirect a clôturé jeudi à 12,04 euros, après avoir bondi de 32% sur une semaine en réaction au déclarations de Commerzbank au sujet d’une possible fusion.
La Caisse d'épargne de Munich pourra désormais taxer les dépôts importants de nouveaux clients, une décision justifiée jeudi par la politique de taux bas de la BCE. Elle s’autorise à taxer au taux négatif les comptes de nouveaux clients particuliers à partir du 1er octobre, et au-delà d’un avoir de 100.000 euros. Cette mesure s’appliquera dès que la BCE aura à nouveau abaissé son taux sur les dépôts. En outre, la Sparkasse a dénoncé près de 30.000 anciens plans d'épargne aux rendements généreux, qui prévoient le versement d’un intérêt fixe et une prime croissante au fil du temps - jusqu'à 50% au bout de 15 ans.
La banque espagnole Banco Santander a annoncé mardi qu’elle avait décidé une dépréciation d’environ 1,5 milliard d’euros. Cette baisse est surtout due à une régulation complexe au Royaume-Uni, où la banque de détail doit être séparée des activités de banque d’investissement, a indiqué la banque dans un communiqué mardi. Cette baisse sera provisionnée au troisième trimestre. Cet ajustement est aussi dû au développement de la compétition sur le marché britannique et à l’incertitude générée par l’entrée en vigueur prochaine du Brexit. La banque a indiqué qu’elle paierait un dividende de 10 centimes d’euro par action à compter du 1er novembre.
La banque suisse UBS et Banco do Brasil ont annoncé cette nuit leur intention d’établir une co-entreprise de banque investissement et de courtage institutionnel en Amérique Latine. UBS détiendra 50,01% du capital de cette JV qui couvrira le Brésil, l’Argentine, le Chili, le Paraguay, le Pérou et l’Uruguay. Les deux partenaires « fourniront conjointement des services de banque d’investissement », avec un « accès à la clientèle d’entreprises de Banco do Brasil » et aux « capacités globales d’exécution et de distribution d’UBS », précise un communiqué commun.
Caceis, filiale de services aux investisseurs du Crédit agricole, a annoncé lundi le succès de son offre publique d’achat sur Kas Bank, 95,30% des titres ayant été apportés depuis le lancement de l’opération. Cette offre, lancée à 12,75 euros par titre, était soutenue à l’unanimité par le directoire et le conseil de surveillance de Kas Bank. Kas Bank est spécialisée dans les domaines de la banque dépositaire et de l’administration de fonds pour des investisseurs institutionnels et des institutions financières aux Pays-Bas - où le marché des fonds de pension est particulièrement développé - avec une présence locale en Allemagne et au Royaume-Uni. Caceis précise dans un communiqué que son offre est désormais inconditionnelle.
North Channel Bank a été condamnée par un tribunal danois «pour avoir participé à une fraude contre l'État danois concernant le paiement injustifié de l’impôt sur les dividendes à hauteur de 1,1 milliard de couronnes» (147 millions d’euros), selon un communiqué du parquet financier. La banque a reconnu son rôle dans cette affaire. Répandue à travers l’Europe, cette escroquerie aura coûté 7,2 milliards d’euros à l’Allemagne, où ces manœuvres ont été rendues impossibles en 2012 par un changement législatif, et 201 millions à la Belgique, selon une enquête conduite fin 2018 par 19 médias européens. Au Danemark, la North Channel Bank a été reconnue coupable d’avoir aidé différents acteurs basés à l'étranger à se faire rembourser des taxes sur les dividendes pour des actionnaires fictifs en s’appuyant sur de faux documents.
Les banques disposant de plus de 47.000 milliards de dollars d’actifs, soit un tiers de l’industrie mondiale, ont adopté dimanche les nouveaux principes de la «banque responsable» garantis par les Nations unies pour lutter contre le changement climatique. Deutsche Bank, Citigroup et Barclays ont été parmi les 130 banques à rejoindre le nouveau cadre, à la veille du sommet des Nations Unies à New York, afin de pousser les entreprises et les gouvernements à agir rapidement. Sous la pression des investisseurs, des régulateurs et des activistes du climat, certaines grandes banques ont reconnu le rôle que les prêteurs devront jouer dans une transition rapide vers une économie à faibles émissions de carbone.