La banque italienne Intesa Sanpaolo a annoncé lundi avoir conclu un accord en vue de céder plusieurs agences à sa concurrente BPER Banca dans le cadre de son projet de reprise de Unione di Banche Italiane, ou UBI Banca. Intesa Sanpaolo a souligné que l’accord de cession comprenait certaines agences de l’entité fusionnée, leur personnel et leurs relations commerciales. Selon l’accord, 532 agences seront cédées à BPER Banca, a précisé cette dernière. Les dépôts et les prêts nets de ces agences sont respectivement estimés à 29 milliards d’euros et 26 milliards d’euros, a souligné la banque.
La banque franco-allemande se dit à l’affût d’acquisitions en France. Son activité est tirée par le trading, après la contre-performance de sa gestion d’actifs en 2019.,
La banque franco-allemande se dit à l’affût d’acquisitions en France. Son activité est tirée par le trading, après la contre-performance de sa gestion d’actifs en 2019.
Deutsche Bank a annoncé hier qu’elle allait réunir ses activités de gestion de fortune et de banque de détail et d’entreprise à l’international au sein d’une nouvelle division de banque privée internationale. Le nouvel ensemble concentrera environ 3 milliards d’euros de revenus, soit 13% de l’activité du groupe, et 250 milliards d’euros d’actifs sous gestion, a indiqué la première banque allemande dans un communiqué. Le rapprochement devrait permettre de diminuer les poste de back-office de ces métiers, dans le cadre de sa vaste restructuration annoncée en juillet dernier. Claudio de Sanctis, actuel responsable mondial de la gestion de fortune, dirigera la nouvelle division et deviendra également directeur général pour la région Europe, Moyen-Orient et Asie (EMEA). La banque allemande a par ailleurs indiqué que le montant de ses provisions pour créances douteuses devrait atteindre un pic d’environ 800 millions d’euros au deuxième trimestre, avant une normalisation au second semestre. Au premier trimestre, Deutsche Bank avait surpris les observateurs avec un niveau de provisions bien plus faible que chez ses concurrents.
Deutsche Bank a annoncé ce mercredi qu’elle va réunir ses activités de gestion de fortune et de banque de détail et d’entreprise à l’international au sein d’une nouvelle division de banque privée internationale.
La Société générale prévoit de réduire encore ses coûts à l’issue de la revue de ses activités sur les produits dérivés, qui ont particulièrement souffert au premier trimestre de l’année, a déclaré mardi son directeur général. Frédéric Oudéa est contraint d’améliorer la valorisation de la banque, dont le ratio price-to-book (cours sur actif net, P/B) de 0,24 est inférieur à celui de ses rivales. Au premier trimestre, les activités de la banque dans les produits structurés ont subi des pertes de quelque 255 millions d’euros du fait de la vague d’annulation de dividendes de nombreux groupes cotés et de défauts de contrepartie. Même si la banque s’est engagée à réduire la voilure sur ce type d’activité, il n’est pas question d’en sortir, a toutefois précisé Frédéric Oudéa.
L’autorité antitrust italienne ne peut pas définir si l’offre d’Intesa Sanpaolo sur son rival UBI est acceptable pour l’instant, à cause d’incertitudes sur des ventes d’actifs destinées à régler les problèmes de concurrence, selon Reuters, qui cite un document qu’elle a consulté. Le régulateur dit qu’il n’a pas été capable de prendre en considération un accord entre Intesa et BPER Banca. Intesa a signé un accord contraignant avec BPER pour vendre 400 à 500 filiales et 20 milliards d’euros d’actifs alors qu’il compte acquérir UBI pour créer le septième plus grand groupe bancaire européen. Après la pandémie du Covid-19, Intesa a dit qu’il était prêt à accepter un prix moindre de BPER pour boucler la transaction.
Dans une étude, l'AMF note que les conseillers conservent un rôle central dans la recommandation des investissements malgré l'accélération de l'automatisation des allocations.
L’autorité antitrust italienne ne peut pas définir si l’offre d’Intesa Sanpaolo sur son rival UBI est acceptable pour l’instant, à cause d’incertitudes sur des ventes d’actifs destinées à régler les problèmes de concurrence, selon Reuters, qui cite un document qu’elle a consulté.
Le milliardaire Leonardo Del Vecchio a demandé l’autorisation de monter de 10% à 20% du capital de Mediobanca. La demande a été déposée auprès de la Banque d’Italie et la Banque centrale européenne le 29 mai. Il souhaiterait s’emparer de la principale banque d’affaires du pays pour contrôler son plus grand assureur, Generali, dont il détient déjà 4,9% du capital, selon Les Echos, qui cite des analystes. Selon des sources proches de Leonardo Del Vecchio citées par la presse italienne, ce dernier souhaite que Generali joue le rôle de leader dans le secteur européen des assurances mais ne souhaite pas de fusion avec Axa ou Allianz.
Le CIC va commercialiser la recherche actions de la banque privée allemande M.M. Warburg & Co, qui lui offrira un accès élargi au Mittelstand allemand. « Cette coopération va débuter avec la distribution en France, aux Etats-Unis et au Canada de la recherche sur 200 valeurs allemandes opérée par les 20 analystes de M.M. Warburg & Co, explique à L’Agefi Eric Le Boulch, directeur de CIC Market Solutions. Nous coopérons aussi sur les émissions de primaire actions et reclassements de blocs ou de participations (introductions en Bourse, augmentations de capital) de nos clients corporate respectifs français et allemands, puis dans un futur proche pour leurs opérations sur le marché obligataire et sur le Shuldschein. Nous élargirons aussi la coopération sur le volet de la distribution des produits structurés».
Le CIC, filiale du Crédit Mutuel Alliance Fédérale, élargit son offre à destination des entreprises de taille intermédiaire et des investisseurs par un accord commercial avec la banque privée allemande M.M.Warburg & Co. « Cette coopération démarrera par la distribution en France, aux Etats-Unis et au Canada, des services d’aide à la décision d’investissement produits par M.M. Warburg », précise un communiqué commun diffusé ce mercredi. L’accord « couvre aussi les activités d’intermédiation et de primaire actions », mais ce volet n’est pas détaillé par les deux parties.
L’action HSBC pourrait refléter une trop grande prudence à l'égard des tensions politiques à Hong Kong, mais les projets de restructuration de la banque limiteront les réductions de coûts, estime Jefferies, qui abaisse sa recommandation pour le titre de «acheter» à «conserver». L’intermédiaire financier indique que l’action HSBC a probablement été excessivement sanctionnée en raison de son exposition à Hong Kong. Jefferies a toutefois revu en baisse de 38% ses estimations de bénéfice ajusté avant impôt pour 2020 et 2021. L’intermédiaire abaisse également son objectif de cours pour le titre à 400 pence, contre 790 pence auparavant.
Les multiples de valorisation de Standard Chartered sont déprimés et les prévisions du consensus pourraient augmenter, indique Jefferies, qui relève sa recommandation sur la banque britannique de «sous-performance» à «acheter». Jefferies estime que StanChart constitue une «opportunité d’investissement ‘bottom-up’», étant donné que ses activités sur les marchés financiers devraient continuer de bénéficier de la volatilité, que la direction maîtrise les coûts, qu’aucune restructuration perturbatrice n’est prévue mais que l’action de la banque a été davantage sanctionnée que celles de ses homologues. L’intermédiaire financier relève également son objectif de cours à 575 pence, contre 438 pence auparavant.
Le groupe bancaire allemand Commerzbank a annoncé mardi qu’il allait lancer un programme d'émission portant sur des capitaux Tier 1 supplémentaires afin d'émettre progressivement des obligations subordonnées à la valeur nominale totale de 3 milliards d’euros. Ce programme «nous permettra d’optimiser encore notre structure de capitaux et aussi de répondre aux nouvelles opportunités qui se présentent à nous dans le contexte de la crise du coronavirus et aux nouvelles exigences réglementaires», a indiqué la directrice financière de Commerzbank, Bettina Orlopp. La banque allemande a ajouté qu’une décision concernant la première émission dans le cadre du programme serait prise ultérieurement.
Deutsche Bank a dit vendredi qu’elle avait demandé à davantage de ses cadres dirigeants de renoncer à un mois de salaire fixe, dans le cadre d’un effort pour réduire les coûts, alors que la principale banque allemande est confrontée à l’impact économique du Covid-19. «Alors que nos plans de restructuration progressent, le conseil d’administration et le comité de gestion du Groupe ont décidé de donner l’exemple, et ont offert à un groupe réduit de cadre dirigeants l’occasion de participer à cette initiative», a indiqué Jörg Eigendorf, un porte-parole de la banque, dans un communiqué par courriel. Il s’agit dun’ mesure basée sur le volontariat. Le communiqué ne prcise pas combien de salariés vont subir des coupes dans leurs salaires.
Le Credit Suisse, deuxième banque de Suisse, estime que 10 à 20% de ses heures de travail seront effectuées à domicile après la crise du coronavirus, indique son directeur général Thomas Gottstein dans une interview au journal Neue Zurcher Zeitung publiée samedi. La pandémie de Covid-19 a donné un coup d’accélérateur aux transactions en ligne, réduisant encore l’importance des agences traditionnelles, dont le nombre «va donc continuer à diminuer». Il y a «beaucoup» à apprendre des néobanques qui utilisent les smartphones pour fournir des services, ajoute-t-il. Plus de 90% des employés de Credit Suisse ont travaillé de chez eux pendant la crise. Thomas Gottstein a pris la direction du Credit Suisse en février après l'éviction de Tidjane Thiam à la suite d’un scandale d’espionnage.
La banque privée suisse Julius Baer a annoncé une profitabilité en hausse à fin avril, avec une marge brute sur encours à 95 points de base (pb) sur les quatre premiers mois de l’année. Le coefficient d’exploitation (ratio des charges sur revenus) a chuté de 71% sur l’ensemble de 2019 à 64% au premier quadrimestre 2020, sous l’effet d’un plan de réduction de coûts mis en place l’an dernier. La marge avant impôt ajustée a ainsi grimpé de 22% l’an dernier à 35% à fin avril. Les encours sous gestion de Julius Baer s’établissent à 392 milliards de francs suisses (368 milliards de francs suisses) à fin avril, en recul de 8% par rapport à fin 2019.
La Société Générale va «travailler dur» pour que le marché change progressivement sa perspective sur la trajectoire financière de la banque, a déclaré mardi son PDG, Frédéric Oudéa. «Notre priorité est d’apporter trimestre après trimestre de bonnes réponses en matière d’adaptation de nos métiers au nouveau contexte créé par la crise», a-t-il dit lors de l’assemblée générale annuelle des actionnaires de la banque.
La banque privée suisse Julius Baer gagnait 7% à l’ouverture de la Bourse de Zurich ce matin, après avoir annoncé une profitabilité en hausse à fin avril. La marge brute sur encours a atteint 95 points de base (pb) sur les quatre premiers mois de l’année, la forte volatilité des marchés financiers ayant contrebalancé la légère baisse des revenus d’intérêt et la hausse modérée des pertes sur crédits.
Natixis (groupe BPCE) a annoncé dans un communiqué, lundi, cesser de financer les projets dédiés, et les entreprises dont l’activité repose à plus de 25% «dans l’exploration et la production de pétrole et de gaz de schiste». En outre, elle met en place un calendrier de sortie totale du charbon thermique avec une échéance à 2030 pour les pays de l’UE et de l’OCDE, et à 2040 pour le reste du monde. Elle annonce aussi décider de ne plus soutenir les entreprises qui développent de nouvelles capacités de centrales à charbon ou de mines de charbon thermique. En 2017, Natixis avait décidé de cesser les financements de projets dédiés et les financements d’entreprises actives dans les sables bitumineux et les pétroles lourds.
Des experts et professionnels reconnus dans le monde de la gestion privée et la gestion d'actifs ont crée CEWAM, Philippe Loiseau, managing partner de Cantordust et l'un d'entre eux, explique la raison d'être de ce cercle
JPMorgan devient la banque de Coinbase et Gemini, selon le Wall Street Journal. Les deux plateformes, fondées en 2012 pour Coinbase et en 2014 pour Gemini, auraient en effet obtenu des comptes clients auprès de la banque. C’est la première fois que la banque américaine accepte de traiter avec des sociétés liées aux crypto-actifs. Le groupe bancaire fournirait des services de gestion de trésorerie aux deux bourses de cryptoactifs, et traiterait également les transactions en dollars pour leurs clients basés aux États-Unis. Ces transactions seront traitées par l’intermédiaire du réseau Automated Clearing House (ACH) de la banque américaine.
Le groupe Rothschild & Co annonce mardi un chiffre d’affaires au premier trimestre 2020 de 416,4 millions d’euros, en baisse de -6% par rapport au trois premiers mois de 2019, où il était de 443,9 millions d’euros. Dans le Conseil financier, les revenus ont baissé de 8% à 269,1 millions d’euros. La Banque privée et gestion d’actifs a enregistré des revenus records pour un premier trimestre, en hausse de 10% à 130,8 millions d’euros. La collecte nette s’est élevée à 600 millions d’euros, représentant une collecte nette de 1,3 milliard d’euros pour la Banque privée et une décollecte de 700 millions d’euros pour la gestion d’actifs.
JPMorgan devient la banque de Coinbase et Gemini, selon le Wall Street Journal, qui cite des sources proches du dossier. Ils auraient en effet obtenu des comptes clients auprès de la banque. C’est la première fois que la banque américaine accepte de traiter avec des sociétés liées aux crypto-actifs. Les entreprises liées aux cryptomonnaies ont toujours eu le plus grand mal à obtenir un compte bancaire auprès d’une banque traditionnelle.