Les renégociations de contrats ont jusqu'à présent porté sur des points techniques et n'ont pas fait l'objet de situation de blocage entre émetteurs et investisseurs.
Bpifrance a enregistré un résultat net de 676 millions d’euros en 2015. La banque publique d’investissement avait dégagé 1,27 milliard d’euros de bénéfice net l’année précédente, mais cet exercice tenait compte de plus-values de cessions et de revalorisation de la part du groupe au capital d’Orange. Hors éléments exceptionnels, le résultat net de Bpifrance progresse donc de 10%. Le coût du risque de l'établissement a quant à lui décru, de 99 à 81 millions.
Le gouvernement a retiré de la loi Sapin 2 son projet de réforme de l’Agence française de développement. Les discussions devraient reprendre en dehors du cadre législatif.
L’ASF a publié ce jeudi son « tableau de bord » annuel des métiers de financement spécialisés (crédit à la consommation, cautions, crédit-bail et affacturage). « L’activité des établissements de financement spécialisé au cours de l’année 2015 traduit une évolution d’ensemble positive, certains secteurs bénéficiant plus que d’autres de la reprise de la croissance », souligne un communiqué de l’Association des sociétés financières. La production annuelle de crédit-bail immobilier a ainsi augmenté de 2,1%, tandis que celle de l’activité de leasing a accéléré à 5,4%. L’affacturage poursuit par ailleurs sa progression avec une croissance de 9,5%. En hausse de 6,3%, à 36,7 milliards d’euros, la production annuelle de crédits à la consommation confirme son redémarrage grâce au dynamisme de la location avec option d’achat (LOA) dans l’automobile. Le volume de crédits à la consommation demeure néanmoins inférieur de 18% par rapport à son pic de 2007.
L'équipementier aéronautique a émis 230 millions d'euros à 7 ans, afin de refinancer son premier Euro PP de 125 millions et anticiper le remboursement partiel de son Schuldschein.
Plusieurs fonds de capital-investissement seraient intéressés par une prise de participation au capital d’Abengoa. Selon le quotidien espagnol Expansión, le producteur d’électricité d’origine renouvelable, actuellement en négociation avec ses créanciers pour éviter la faillite, discute avec CVC Capital Partners, Apollo et TPG. Silver Point et Baupost auraient également manifesté un intérêt, mais sans que l’on sache s’ils sont également entrés en pourparlers.
Plusieurs fonds de capital-investissement seraient intéressés par une prise de participation au capital d’Abengoa, affirme l’Expansión. Selon le quotidien économique espagnol, le producteur d’électricité d’origine renouvelable, actuellement en négociation avec ses créanciers pour éviter la faillite, négocie avec le gestionnaire britannique CVC Capital Partners et les américains Apollo et TPG. Silver Point et Baupost auraient également manifesté un intérêt, mais sans que l’on sache s’ils sont également entrés en négociation. Les fonds prendraient part au financement d’Abengoa en échange d’une entrée à son capital.
Le Groupe Bastide annonce être entré en discussion avec ses partenaires financiers pour la mise en place de nouveaux outils de dette pour un montant visé d’environ 100 millions d’euros. «Ce montant engloberait le refinancement total ou partiel de sa dette bancaire existante (qui s'élevait autour de 57 millions d’euros au 31 décembre 2015) et l’apport de nouveaux financements. L’objectif est de finaliser la mise en place de cette nouvelle structure financière avant la fin du premier semestre 2016», indique un communiqué du groupe de matériel médical.
Weinberg Capital Partners enrichit son portefeuille dans la distribution. Après avoir acquis l’an dernier le spécialiste des articles de bureau Bruneau, le fonds est entré en négociations exclusives avec les fondateurs de Pacific Pêche, qui ont décidé de passer la main. Epaulé par Bpifrance, Weinberg Capital va donc s’appuyer sur un manager spécialiste de la distribution passé par Redcats et Les 3 Suisses pour développer le leader français de la distribution d’articles de pêche. Dans un secteur encore atomisé, des acquisitions ciblées sont envisagées afin d’ accompagner la croissance du chiffre d’affaires. Celui-ci a grimpé de 15% l’an depuis la création de Pacific Pêche en 1993, pour atteindre 42 millions d’euros. L’expansion à l’international pourrait viser en premier lieu la Belgique et l’Espagne.
Les sociétés pourront prêter à leurs pairs jusqu'à 50% de leur trésorerie excédentaire. Et ce, dans la limite de 100 millions d'euros pour les plus grandes.
Dans un point d'étape de la mise en oeuvre de la loi pour la croissance, l’activité et l'égalité des chances économiques (dite loi Macron), le ministère de l’Economie indique que les assureurs-vie sont en train de construire des contrats investis en private equity, «ce qui n’existait pas avant la loi croissance». Les premiers contrats seront commercialisés à l'été, précise Bercy. Autre innovation apportée par la loi Macron, un décret sur le prêt interentreprise est examiné au Conseil d’Etat. Il prévoit que les entreprises puissent se prêter entre elles jusqu'à 50% de leur trésorerie excédentaire, dans la limite de 10 millions d’euros pour une PME, 50 millions pour une ETI et 100 millions pour une grande entreprise. Enfin, l’ordonnance relative aux bons de caisse est en cours de finalisation. Elle donne naissance à une nouvelle classe d’obligations simplifiées : les «minibons».
Areva souffle. Le groupe de nucléaire a annoncé jeudi matin avoir signé avec six banques prêteuses un crédit-relais de 1,1 milliard d’euros destiné à assurer sa liquidité en 2016. Ce crédit relais permettra de faire face aux remboursements de dettes obligataire et bancaire prévus fin 2016. Afin de tenir compte de cet accord, Areva a reporté de jeudi à vendredi la publication de ses comptes annuels. La cotation de l’action Areva a été suspendue jeudi à la Bourse de Paris.