L’accélération de la réduction du bilan de la BCE par non-réinvestissement des titres du programme d’achats d’urgence pandémique début 2024 pourrait avoir l’effet de plusieurs hausses de taux.
Si la Russie devait bloquer le renouvellement du «Grain Deal», les conséquences sur les marchés des céréales ne seraient pas aussi colossales que l’an passé, selon Philippe Chalmin, professeur à Paris-Dauphine.
Alors qu'Emmanuel Macron tente de renouer le dialogue avec Pékin, Chu Gang, directeur des opérations de China International Capital Corporation Limited (CICC), estime, dans une tribune, que les entreprises chinoises et françaises ont tout à gagner à développer des partenariats.
La très grande majorité des pays membres ont approuvé la possibilité pour les Etats de taxer les très grands groupes opérant sur leurs marchés, même s’ils n’y sont pas physiquement présents.
La baisse a été plus forte qu’attendu, à 3% en juin, y compris pour l’inflation sous-jacente, même si le débat sur la fin du resserrement monétaire n’est pas complètement tranché.
Dans la course à la maîtrise des minerais et des technologies critiques pour la transition énergétique, la Chine apparaît difficilement détrônable, car bien positionnée sur l’ensemble de la chaîne de valeur.
Si la politique monétaire met davantage de temps que prévu à produire ses effets, c’est peut-être parce que le soutien budgétaire a été trop généreux, estime Didier Borowski, responsable recherche politiques macroéconomiques chez Amundi Institute.
Le nouveau règlement européen de contrôle des subventions versées par des Etats tiers, comme la Chine ou les Etats-Unis, aux entreprises actives dans l’UE entre officiellement en vigueur ce mercredi. Alors que subsistent certaines zones d’ombre, la mise en œuvre de ce dispositif inédit constitue un défi majeur pour Bruxelles.
La normalisation monétaire de la Fed et de la BCE implique aussi, à côté des hausses de taux courts, une diminution de leurs bilans, gonflés durant la crise par les achats d’actifs. Une étude présentée au Forum de Sintra chiffre jusqu’à 90% la baisse des réserves induite. D’autres observateurs estiment que le processus serait rapidement contraint par des risques liés à la stabilité financière et à la liquidité.