La banque centrale de Turquie a réduit jeudi ses taux d’intérêt de 150 points de base pour les ramener à 9%, en indiquant qu’elle ne les abaissera pas davantage. La banque centrale s’est justifiée en invoquant ses craintes sur l’inflation, qui a atteint 85,5% sur un an en octobre. La faiblesse de la demande mondiale inquiète aussi l’institution. La banque centrale a rappelé qu’elle «continuerait à utiliser tous les instruments disponibles» jusqu'à ce que «des indicateurs forts indiquent une baisse permanente de l’inflation et que l’objectif de 5% à moyen terme soit atteint.»
Le gouvernement du Ghana veut importer des produits pétroliers contre de l’or, dont le pays est un producteur, plutôt que contre du dollar. Cette mesure vise à limiter les pressions sur les réserves de change, qui à leur tour mettent la devise locale sous pression et renchérissent les importations. Si la mesure est mise en œuvre, elle «modifiera fondamentalement notre balance des paiements et réduira considérablement la dépréciation persistante de la monnaie», a déclaré jeudi le gouvernement ghanéen. A la mi-2022, l’Arabie Saoudite avait réfléchit vendre du pétrole contre du yuan, mais n’a, pour le moment, pas appliqué l’idée.
Le président du tribunal supérieur électoral (TSE) du Brésil a rejeté mercredi soir le recours déposé par le président sortant Jair Bolsonaro réclamant que les votes électroniques enregistrés par certaines machines soient invalidés, selon un document juridique. L’ancien président de gauche Luiz Inacio «Lula» da Silva a remporté le second tour de l'élection présidentielle avec une courte avance sur son adversaire. Le juge Alexandre de Moraesa a également infligé une amende de 22,9 millions de réaux (4,10 millions d’euros) à la coalition de Jair Bolsonaro pour ce que le tribunal a qualifié de litige de mauvaise foi.
La Banque de Suède (Riksbank) a relevé son taux directeur de 75 points de base (pb) à 2,50% lors de sa réunion du 23 novembre ponctuée par un communiqué jeudi. Elle porte ainsi les coûts d’emprunt dans le pays au plus haut niveau depuis décembre 2008, pour lutter contre une inflation obstinément élevée. A l’avenir, le taux directeur devrait encore être relevé pour approcher les 3% au début de l’année 2023. En outre, la Riksbank commencera à diminuer sa détention d’actifs à partir du début 2023, a priori en cessant les réinvestissements des titres arrivant à échéance, mais pas forcément de façon systématique selon les maturités. Elle n’a pas évoqué les risques pour le marché immobilier suédois, l’un des plus exposés aux taux variables, et dont les prix ont déjà commencé à s’effondrer.
L’indicateur du climat des affaires est ressorti à 102 en novembre, stable depuis septembre. « La situation conjoncturelle se détériore quelque peu dans l’industrie, le bâtiment et les services par rapport à octobre, mais s’améliore dans le commerce de gros par rapport à septembre. Elle est par ailleurs stable dans le commerce de détail », précise l’Insee.
Le gouvernement du Ghana veut importer des produits pétroliers contre de l’or, dont le pays est un producteur, plutôt que contre du dollar. Cette mesure vise à limiter les pressions sur les réserves de change, qui à leur tour mettent la devise locale sous pression et renchérissent les importations. Si la mesure est mise en œuvre, elle « modifiera fondamentalement notre balance des paiements et réduira considérablement la dépréciation persistante de la monnaie », selon le gouvernement ghanéen. Mi 2022, l’Arabie Saoudite avait réfléchit vendre du pétrole contre du yuan, mais n’a, pour le moment, pas appliqué l’idée.
Le climat des affaires en Allemagne s’est amélioré plus fortement que prévu en novembre par rapport à octobre, montre jeudi l’enquête mensuelle de l’institut d'études économiques Ifo. Son indice s’est établi à 86,3 après 84,5 le mois précédent alors que les économistes et analystes interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne une accélération plus faible à 85,0.
Quelques membres du conseil des gouverneurs auraient préféré un relèvement de 50 points de base, mettant en avant la probabilité d'une récession technique.
La banque centrale de Turquie a réduit jeudi ses taux d’intérêt de 150 points de base pour les ramener à 9 %, en indiquant qu’elle ne les abaissera pas davantage. La banque centrale s’est justifiée en invoquant ses craintes sur l’inflation, qui a atteint 85,5 % sur un an en octobre. La faiblesse de la demande mondiale inquiète aussi l’institution. La banque centrale a rappelé qu’elle « continuerait à utiliser tous les instruments disponibles » jusqu'à ce que « des indicateurs forts indiquent une baisse permanente de l’inflation et que l’objectif de 5 % à moyen terme soit atteint. »
Les désaccords étaient trop profonds. Les pays de l’Union européenne se sont de nouveau opposés jeudi sur le projet de plafonnement du prix du gaz à 275 euros le mégawattheure (MWh). Les ministres de l’Energie de l’UE étaient réunis à Bruxelles en conseil extraordinaire pour examiner les propositions de la Commission européenne concernant un mécanisme de correction temporaire des prix du gaz visant à empêcher une flambée des prix comparable à celle observée l'été dernier. Ils ont échoué à s’entendre sur ce sujet qui demeure très délicat pour de nombreux pays membres.
L’Union européenne (UE) pourrait exiger que certaines banques intermédiaires utilisent des chambres de compensation (CCP) européennes sur certaines transactions de produits dérivés, dans le cadre des plans visant à stimuler l’Union des marchés de capitaux (UMC), ont déclaré des responsables européens au Financial Times et à Bloomberg mercredi.
Orange a signé avec 27 banques «internationales» un crédit renouvelable syndiqué multidevises de 6 milliards d’euros indexé sur des indicateurs environnementaux et sociaux, a-t-il annoncé dans un communiqué, diffusé mercredi soir. Celui-ci permettra de refinancer par anticipation son crédit syndiqué arrivant à échéance en décembre 2023.
La Banque de Suède (Riksbank) a relevé son taux directeur de 75 points de base (pb) à 2,50% lors de sa réunion du 23 novembre ponctuée par un communiqué jeudi. Elle porte ainsi, comme prévu, les coûts d’emprunt dans le pays au plus haut niveau depuis décembre 2008, pour lutter contre une inflation obstinément élevée.
C’est la part des entreprises dont la motivation pour adopter une stratégie bas carbone s’est renforcée durant l’année écoulée. L’information est d’autant plus positive qu’elle concerne des PME et ETI, interrogées dans le cadre du deuxième baromètre effectué par LCL et GreenFlex sur les entreprises face au changement climatique. Plus de 80 % des répondants contre 70 % l’an dernier s’estiment mieux informés sur la transition énergétique et climatique. Tant les clients (62 %) que les salariés (52 %), les réglementations (48 %) et les partenaires financiers (31 %) ont accru leurs pressions pour faire évoluer les entreprises sur le sujet du climat.
L’enquête trimestrielle menée conjointement par la Banque de France et la Fédération des centres de gestion agréés (FCGA) montre qu’au troisième trimestre 2022, la demande de nouveaux crédits de trésorerie des Très Petites Entreprises (TPE) est stable et comparable à celle d’avant-crise : 4 % d’entre elles ont fait une demande au cours des trois derniers mois, après 5 % au deuxième trimestre de 2022. La demande avait atteint un pic à 28 % au deuxième trimestre de 2020, au plus fort de la crise sanitaire et dans le contexte de la mise en place des prêts garantis par l’État (PGE). Les demandes de nouveaux crédits d’investissement des TPE reculent légèrement et restent encore un peu en deçà de leurs niveaux d’avant-crise, avec 6 % des TPE ayant fait une demande au cours des trois derniers mois, contre 11 % au dernier trimestre de 2019.
Depuis la sortie de l’UE, les échanges commerciaux ont nettement reculé. Rishi Sunak a rejeté l’idée d’un accord du type de celui de la Suisse. Le protocole sur l’Irlande est rediscuté.
L’activité dans le secteur privé a continué de se contracter en novembre au Royaume-Uni. L’indice flash composite S&P Global/CIPS, qui regroupe les secteurs manufacturier et des services, s’est établi à 48,3 après 48,2 en octobre (47,5 attendu par les économistes interrogés par Reuters). L’activité n’en reste pas moins à son plus bas depuis janvier 2021 alors que le pays est confronté à crise du pouvoir d’achat. Il s’agit du quatrième mois consécutif de contraction. Le secteur manufacturier (45,4 en hausse) décline plus fortement que celui des services (48,8 stable) et la légère amélioration s’explique par un apaisement des contraintes sur la chaîne d’approvisionnement, indiquent les entreprises interrogées.
La Cour suprême du Royaume-Uni a statué mercredi que le gouvernement écossais ne pouvait pas organiser un deuxième référendum sur l’indépendance l’année prochaine sans l’approbation du Parlement britannique. «Le Parlement écossais n’a pas le pouvoir de légiférer pour un référendum sur l’indépendance écossaise», a déclaré Robert Reed, président de la Cour suprême du Royaume-Uni. La Première ministre écossaise Nicola Sturgeon, chef du Parti national écossais (SNP) pro-indépendance, a annoncé plus tôt cette année qu’elle avait l’intention d’organiser un vote consultatif sur l’indépendance le 19 octobre 2023, mais qu’il devait être légal et internationalement reconnu. Le gouvernement britannique à Londres a déclaré de son côté qu’il n’accorderait pas la permission pour un autre référendum.
L’activité s’est contractée au mois de novembre aux Etats-Unis, selon les dernières données flash de l’indice PMI de S&P Global. Une baisse de la production a été observée dans les secteurs manufacturier et des services dans un contexte de ralentissement de plus en plus marqué de la demande. « La baisse globale de l’activité a été la deuxième plus rapide depuis mai 2020 », souligne S&P Gobal. L’indice Flash US PMI Composite affiche un niveau de 46,3 en novembre, contre 48,2 au début du quatrième trimestre. «Les entreprises signalent des vents contraires croissants dus à la hausse du coût de la vie, au resserrement des conditions financières - notamment des coûts d’emprunt plus élevés - et à une demande affaiblie sur les marchés nationaux et d’exportation», commente Chris Williamson, économiste en chef chez S&P Global.
Les prix du pétrole ont chuté mercredi alors que le G7 envisageait de mettre en palce un plafond sur les prix du pétrole russe allant de 65 à 70 dollars par baril. Le brut russe se négocie autour de 62 à 68 dollars le baril, en fonction de la destination, et ce plafond, qui rendrait la vente de pétrole toujours profitable pour la Russie, permettrait d'éviter une pénurie en 2023. Les perspectives économiques de l’OCDE, qui prévoient un ralentissement de l’expansion économique mondiale l’année prochaine, ont également pesé sur les prix: le Brent perdait 3,7%, à 85,1 dollars le baril en fin de journée, contre une baisse de 3,8%, à 77,8 dollars le baril, pour le WTI.