L’énième renflouement de la banque toscane Monte dei Paschi di Siena (MPS), sauvée par l’Etat italien en 2017, est sur les rails. Après avoir reçu le feu vert de la Commission européenne, l’augmentation de capital de 2,5 milliards d’euros a été approuvée par l’assemblée générale extraordinaire des actionnaires le 15 septembre. Tandis que l’Etat italien devrait y participer à hauteur de 1,6 milliard d’euros, le PDG Luigi Lovaglio a lancé un appel à ses partenaires, l’assureur Axa et et le gestionnaire Anima. Un éventuel investissement d’Axa et d’Anima «ne peut se faire qu’aux conditions envisagées pour les autres investisseurs. Une révision éventuelle de nos partenariats commerciaux avec eux ne peut que suivre le raisonnement habituel pour ce type d’accords, et dans le meilleur intérêt de la banque», a-t-il ajouté.
Les conséquences économiques des sanctions mondiales imposées à la Russie à la suite de l’invasion de l’Ukraine vont ralentir la croissance du secteur de l’assurance vie dans le pays, rapportait vendredi GlobalData. Selon la société spécialisée dans l’analyse de données, les primes brutes émises d’assurance vie en Russie devraient diminuer de 7,3% en 2022 à 501 milliards de dollars (500 milliards d’euros). L’an dernier, elles avaient augmenté de 21%. Pour lutter contre l’inflation, qui restera supérieure à 15% en 2022, la Banque centrale russe (CRB)a augmenté son taux de référence, une action à l’origine de taux d’intérêt plus élevés que prévu, qui ont rendu les dépôts bancaires plus attractifs par rapport aux produits d’assurance vie.
L’énième renflouement de la banque toscane Monte dei Paschi di Siena, sauvée par l’Etat italien en 2017, est sur les rails. Après avoir reçu le feu vert de la Commission européenne, l’augmentation de capital de 2,5 milliards d’euros a été approuvée par l’assemblée générale extraordinaire des actionnaires le 15 septembre.
Alors que les banques et les courtiers alertent sur le blocage d’une partie des dossiers de prêts, François Villeroy de Galhau ne dérogera pas à la règle sur le taux d'usure.
Le mode de construction des textes législatifs de l’Union européenne (UE) n’est pas toujours bien appréhendé. Voici les étapes clé à connaître pour s’y retrouver.
Le Haut Conseil de stabilité financière s’inquiète du risque de retournement de cycle, tandis que les banques pointent les effets néfastes du taux d’usure.
L’Autorité des marchés financiers s’attaque aux dysfonctionnements du Plan d’épargne en actions (PEA). Elle a annoncé jeudi la constitution d’un groupe de travail, présidé par Jacqueline Eli-Namer, membre du Collège. Il sera chargé d’identifier les difficultés les plus problématiques pour les épargnants et de proposer des solutions. « Les réclamations liées au PEA ont doublé l’an dernier et sont devenues le premier motif de saisine du médiateur de l’AMF en 2021. Les litiges sont liés, dans deux tiers des cas, au délai de transfert du plan en cas de changement d’établissement et à ses conséquences, c’est-à-dire l’impossibilité de vendre ou acheter des titres », indique l’AMF dans un communiqué. Parmi les autres griefs figurent les conditions d’éligibilité des titres et l’impossibilité de rectifier une erreur d’exécution. Le groupe de travail aura pour mission de « recenser les problèmes les plus importants, dans le champ de compétence de l’AMF, ce qui exclut les PEA souscrits auprès d’une compagnie d’assurance ainsi que toute interférence avec les dispositions d’ordre fiscal.»
Le Haut Conseil de Stabilité Financière a décidé de relever le taux du coussin contracyclique à 1% en fin d’année, en raison du risque de retournement de cycle sur le crédit.
L’Autorité des marchés financiers s’attaque aux dysfonctionnements du Plan d’épargne en actions (PEA). Elle annonce jeudi la constitution d’un groupe de travail, présidé par Jacqueline Eli-Namer, membre du Collège.
Cinq cents millions de dollars (soit 491 millions d’euros), c’est la somme que pourrait récupérer Citi dans le dossier Revlon. Alors que la banque américaine s’était trompée en envoyant aux créanciers de la société de cosmétiques l’intégralité du nominal d’un prêt de quelque 900 millions de dollars au lieu des intérêts qui leur étaient dus, Citi n’avait pu récupérer qu’un peu plus de la moitié de la somme. Bonne nouvelle pour la banque, qui va enfin pouvoir récupérer son dû, une cour d’appel a finalement annulé la décision d’un tribunal de première instance qui lui donnait tort. Les bénéficiaires de la bévue, Brigade Capital Management, HPS Investment Partners et Symphony Asset Management, font grise mine.
Interrogation. Alors que se clôturent à Monte Carlo les « Rendez-vous de Septembre », le grand rassemblement de la réassurance où se négocie le renouvellement des traités, les tarifs s’annoncent en nette augmentation après une année 2022 particulièrement difficile. La forte hausse des catastrophes naturelles et une appréhension accrue du risque dans le sillage de la pandémie ont fait monter la demande, tandis que le secteur tend désormais à réduire ses capacités face aux pertes sur sinistres enregistrées. Selon un sondage réalisé par Moody’s, 40 % des interrogés prévoient une augmentation de plus de 7,5 % en assurances de biens, contre seulement 3 % du panel un an auparavant. Malgré cela, « tout le monde se demande aujourd’hui si les hausses de tarifs seront suffisantes pour faire face aux vents contraires qui secouent les réassureurs et mettent leurs revenus sous pression depuis des années », pointe Standard & Poor’s, qui conserve sa perspective négative sur le secteur.
Pour permettre au marché français d’atteindre « sa pleine maturité », Bercy propose un plan d’actions dont la réussite, qui ne peut s’inscrire que dans le temps long, est loin d’être certaine.
L’action Fosun International a cédé près de 7% mercredi à Hong Kong, alors que les autorités chinoises auraient demandé aux banques et à certaines entreprises publiques de vérifier leur exposition au conglomérat chinois, notamment propriétaire du Club Méditerranée, selon des rumeurs de presse. Dans un communiqué, Fosun a qualifié ces informations de «complètement fausses» et après vérification auprès des autorités compétentes, a précisé que «la Commission chinoise de réglementation des banques et des assurances (CBIRC) n’a pas demandé aux banques commerciales de vérifier leur exposition financière à Fosun, et de nombreuses banques commerciales qui coopèrent avec Fosun n’ont jamais reçu de notification».
Comme toutes les grandes banques françaises, le groupe Crédit Agricole s’est engagé auprès du gouvernement à pratiquer une modération tarifaire en 2023 en limitant la hausse de ses tarifs bancaires à 2 % maximum. La banque a aussi supprimé les frais d’incidents pour les détenteurs de l’offre clients fragiles.
Toutes les banques ont accepté de limiter la hausse de leurs frais à 2% maximum en 2023 mais certaines, comme BNP Paribas, Crédit Coopératif et la Société Générale, ont d'ores et déjà annoncé qu'elles n'augmenteraient pas les leurs.