La facture est salée pour Credit Suisse. La banque helvétique, qui a annoncé une lourde restructuration et une augmentation de capital fin octobre, a sollicité mercredi le marché de la dette. Pour émettre 3 milliards d’euros d’obligations seniors arrivant à échéance en mars 2029, le groupe a dû offrir un coupon de 7,75%. Un niveau très élevé pour un émetteur noté en catégorie investisseur. Credit Suisse, noté un ou deux crans au-dessus de la catégorie spéculative selon les agences, a vu ses spreads de crédit fortement s'élargir depuis septembre. L’offre, qui a reçu 7,5 milliards de demande, fait ressortir une marge de 495 points de base au-dessus des mid-swaps, resserrée de 30 points par rapport aux indications de prix initiales. Credit Suisse a aussi lancé mercredi une émission obligataire en dollar à 11 ans, annoncée à un coupon supérieur à 9%, digne d’un émetteur high yield. A titre de comparaison, la Société Générale a placé mercredi une dette en euros à 10 ans à 4,25%.
Les plans se suivent et se ressemblent chez HSBC France. La banque britannique a présenté aux syndicats un nouveau plan de départ volontaire qui pourrait porter sur 230 postes de la branche entreprise, ont indiqué plusieurs sources à L’Agefi, confirmant une information des Echos. Ce plan prendra la forme d’une rupture conventionnelle collective (RCC), tout comme le précédent mis en place en février 2021 par la banque et qui avait conduit à la suppression de 550 postes dont 390 dans cette même activité. Quelques mois plus tôt, un plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) avait touché cette fois-ci la banque d’investissement, avec la suppression de plus de 250 postes. Au total la branche entreprise, nommée CMB en interne, qui comptait 1.400 personnes en 2021, pourrait plus n’en compter plus que 700 ou 800 à l’issue de ce nouveau plan. HSBC continue par ailleurs son processus de cession de son activité de banque de détail en France, comptant environ 3.900 collaborateurs, à My Money Group du fonds Cerberus.
Le groupe de réassurance français repousse à 2023 la présentation de ses orientations stratégiques pour se concentrer sur un nécessaire retour à la rentabilité.
Deutsche Bank a joint sa voix mercredi au concert de critiques à l’encontre de la Banque centrale européenne (BCE), son directeur financier estimant que l’institut de Francfort devrait davantage protéger les banques de la zone euro et leur fournir un environnement stable.
Les plans se suivent et se ressemblent chez HSBC France. La banque britannique a présenté aux syndicats un nouveau plan de départ volontaire qui pourrait porter sur 230 postes de la branche entreprise, ont indiqué plusieurs sources à L’Agefi, confirmant une information des Echos. Ce plan prendra la forme d’une rupture conventionnelle collective (RCC), tout comme le précédent mis en place en février 2021 par la banque et qui avait conduit à la suppression de 550 postes dont 390 dans cette même activité. Quelques mois plus tôt, un plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) avait touché cette fois-ci la banque d’investissement, avec la suppression de plus de 250 postes.
Le zèle des superviseurs de la BCE agace les banques. En privilégiant, à juste titre, la sécurité du système après la grande crise financière, les autorités ont négligé sa compétitivité, pourtant garante de la souveraineté économique européenne.
La fintech détenue par la Société Générale ouvre son capital et compte s’appuyer sur les infrastructures du groupe américain pour devenir le pure player du paiement en Europe.
Les Vingt-Sept se sont entendus mardi sur les modalités de la transposition, en Europe, des exigences prudentielles définies par le Comité de Bâle fin 2017.
L’Autorité de la concurrence vient de sanctionner Essilor International et sa société mère EssilorLuxottica à hauteur de 81 millions d’euros, dont 15,4 millions pour la mère, pour pratiques commerciales discriminatoires visant à entraver le développement en France, de la vente en ligne de verres correcteurs, du 29 avril 2009 au 23 décembre 2020. Dans un communiqué, EssilorLuxottica a assuré mardi être «fermement convaincue de la légalité de ses pratiques et du bien-fondé de commercialiser certains segments de verres correcteurs dans des conditions permettant de garantir aux consommateurs la meilleure correction visuelle nécessaire pour répondre à leurs besoins personnels». Le groupe a annoncé son intention d’interjeter appel.
BNP Paribas va développer Exane, sa filiale d’intermédiation et de recherche sur les marchés d’actions, aux Etats-Unis, a déclaré la banque mardi. Elle prévoit de porter d’ici à 2025 la couverture d’Exane sur les sociétés américaines à 450 titres, contre 180 actuellement, principalement dans la technologie, les médias, les télécommunications, la consommation, la santé et l’industrie. Le groupe bancaire veut aussi renforcer ses effectifs avec des analystes, des traders et des vendeurs. Son plan stratégique prévoit environ 80 nouvelles embauches d’ici 2025, selon Reuters qui cite une personne proche du dossier. Michael Rietbrock, qui a quitté Cantor Fitzgerald en octobre, a rejoint Exane en tant que responsable de la recherche aux Etats-Unis, a précisé BNP Paribas. La banque a acquis l’an dernier le solde du capital d’Exane qui lui échappait.
Jules Veyrat, directeur général et co-fondateur de la cyber-assurtech tricolore qui a déjà levé près de 15 millions d’euros depuis son lancement début 2022 pour assurer les PME contre le risque cyber, a revu les objectifs de Stoïk dans le contexte actuel de durcissement du marché de l’investissement. «Si on poursuit sur notre dynamique, lever à nouveau des fonds ne devrait pas poser problème, mais nous devons désormais prendre en compte l’incertitude de cet écosystème et le niveau d’exigence accru envers les entreprises financées», explique-t-il sur LinkedIn. Alors que Stoïk prévoyait d’atteindre 150 collaborateurs fin 2023 et d’être présent dans cinq pays d’ici là, l’assurtech devrait finalement atteindre les 80 collaborateurs d’ici à 12 mois, contre 40 actuellement, et n’être présent que dans trois pays européens fin 2023. «Nous avons aujourd’hui 3 ans et demi de trésorerie devant nous. Notre objectif : garder en permanence plus de 18 mois de trésorerie disponible», affirme-t-il.
L’ex-Margo Bank, qui vise les PME et compte déjà 300 clients, a choisi JPMorgan pour proposer à ses clients des solutions de paiements en devises. Elle a développé avec la banque américaine une solution de paiement international via le réseau Swift. «La connexion directe avec la première banque américaine permet à Memo Bank de proposer le change de plus de 130 devises et des tarifs avantageux à ses clients», explique la banque lancée en septembre 2020. «Avec ce partenariat, nous garantissons à toutes les PME – quelle que soit leur taille ou leur volume de changes - des tarifs bancaires avantageux et transparents. Les frais et commissions de change sont entièrement prévisibles et dépendent de la devise choisie», souligne Jean-Daniel Guyot, directeur général et cofondateur de Memo Bank.
L’Irlande a vendu 5 % du capital d’Allied Irish Banks (AIB) à des investisseurs institutionnels pour un montant de 396,6 millions d’euros, a déclaré mardi le ministère des Finances, dans le cadre d’une campagne visant à vendre les participations bancaires acquises pendant la crise financière de 2008. À la suite de ce placement au prix de 2,96 euros par action via une construction accélérée du carnet d’ordres, la participation de l’Etat irlandais dans AIB sera réduite de 62% à 57%. Elle s’élevait à 71% début 2022.
Rothschidl & Co a publié mardi un chiffre d’affaires de 864 millions au troisième trimestre, en hausse de 30% sur un an. Sur les neuf premiers mois de l’année, les revenus de la banque atteignent 2,24 milliards d’euros, en progression de 11%. Au troisième trimestre, l’activité de conseil financier (547 millions, +18%) a été portée par la finalisation de plusieurs grosses opérations, comme l’introduction en Bourse de Porsche ou le rachat de PartnerRe par Covea. La branche merchant banking, par nature plus volatile, a triplé ses revenus en un an à 146 millions, grâce à la revalorisation du portefeuille liée à des cessions. La banque privée et la gestion d’actifs, malgré une baisse de 5% des encours depuis le début de l’année à 98,6 milliards, voit aussi ses revenus progresser de 9% à 164 millions. Rothschild & Co s’attend pour ses trois métiers à «de solides performances au cours du quatrième trimestre 2022», mais «l’année 2023 sera probablement plus compliquée compte tenu de l’environnement macroéconomique et géopolitique».
L’Autorité de la concurrence vient de sanctionner Essilor International et sa société mère EssilorLuxottica à hauteur de 81 millions d’euros, dont 15,4 millions pour la mère, pour pratiques commerciales discriminatoires.
Renault mise sur l’assurance. Le constructeur automobile a annoncé mardi que sa filiale spécialisée Mobilize Financial Services, partenaire financier des marques de l’Alliance Renault-Nissan-Mitsubishi qui n’est d’autre que le marque commerciale de la banque spécialisée dans les financements et services automobiles RCI Bank, a décidé de créer une filiale spécialisée dans l’assurance automobile pour le marché européen. Baptisée Mobilize Insurance, cette filiale, créée en partenariat avec Accenture, a pour objectif de « développer l’activité d’assurance automobile en Europe grâce à une plateforme paneuropéenne innovante, de services d’assurance et notamment d’assurance tenant compte de l’usage fait du véhicule, complètement intégrée à l’écosystème des marques du Groupe: Renault, Dacia, Alpine et Mobilize ».
Memo Bank continue d’élargir son offre de services bancaires. L’ex Margo Bank, qui vise les PME et compte déjà 300 clients, a choisi JPMorgan pour proposer à ses clients des solutions de paiements en devises. Le groupe a développé avec la banque américaine une solution de paiement international via le réseau Swift. «La connexion directe avec la première banque américaine permet à Memo Bank de proposer le change de plus de 130 devises et des tarifs avantageux à ses clients», explique la banque lancée en septembre 2020. «Avec ce partenariat, nous garantissons à toutes les PME – quelle que soit leur taille ou leur volume de changes - des tarifs bancaires avantageux et transparents. Les frais et commissions de change sont entièrement prévisibles et dépendent de la devise choisie», abonde Jean-Daniel Guyot, directeur général et cofondateur de Memo Bank.
La Banque Populaire du Nord a annoncé lundi avoir lancé JPM Banque d’Affaires dans les Hauts-de-France. Cette structure est, selon la Banque populaire, «la première banque d’affaires de la région». Cette création s’appuie sur l’une des marques historiques de la Banque Populaire du Nord, JPM Banque Privée, issue de l’adossement au groupe de la Banque Joire Pajot Martin en 1998. JPM Banque d’affaires est dirigée par Stéphanie Malysse et regroupe les expertises et le suivi corporate, les fusions et acquisitions, les levées de fonds, les financements structurés, la banque privée, l’ingénierie patrimoniale, la gestion d’actifs et les métiers en lien avec les professionnels de l’immobilier. «Il s’agit donc d’une offre complète et distinctive dans les Hauts-de-France (…) proposant ainsi aux chefs d’entreprises un point d’entrée unique et local pour la gestion de l’ensemble de leurs activités bancaires et services d’investissement», explique la Banque Populaire du Nord dans un communiqué.
Tandis que la BCE se veut, depuis la guerre en Ukraine, plus ferme sur la politique de distribution des dividendes, les banques se montrent critiques sur la supervision unique.
Changement de nom chez BPCE. Son pôle assurances devient BPCE Assurances, a annoncé lundi le groupe dans un communiqué. Filiale à 100% de BPCE, BPCE Assurances exerce des activités d’assurance de personnes avec BPCE Vie et BPCE Life et d’assurance non-vie avec BPCE Assurances IARD et BPCE IARD. Dans le cadre de son plan stratégique à horizon 2024, BPCE affiche notamment comme objectifs «d’accélérer sur l’assurance dommages et la prévoyance avec les réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne ; poursuivre le déploiement des offres innovantes sur l’assurance-vie et la santé, et accélérer le développement sur le marché des professionnels, en assurance non-vie (auto, multirisques et santé) et de personnes (retraite et prévoyance)».