L’activité dans la zone euro a accéléré en août, stimulée par le secteur des services, principalement en France avec l’effet JO. En réalité, l’économie reste faible, notamment le secteur manufacturier.
La forte révision en baisse, quasi historique, des données du marché du travail aux Etats-Unis a augmenté les anticipations d’une baisse de taux d’un demi-point en septembre.
Pour la première fois cette disposition qui permet de reporter le service de la dette en cas de catastrophe naturelle est déclenchée, après l’ouragan Beryl, afin de donner au pays les moyens de reconstruire et d'éviter une nouvelle restructuration de dette.
Les emprunts publics ont de nouveau augmenté plus que prévu en juillet, réduisant davantage les marges de manœuvre budgétaires de la nouvelle chancelière de l'Echiquier, Rachel Reeves. Elle a déjà prévenu que des hausses d’impôts financeront l’augmentation des dépenses dans son premier budget fin octobre.
Les deux candidats partagent certaines idées comme la fermeté face à la Chine, la lutte contre l’inflation ou la défense des entreprises américaines mais pas l’approche économique ni les recettes. Le programme de Donald Trump est plus inflationniste. Celui de Kamala Harris, qui sera désignée cette semaine comme candidate démocrate, est dans la continuité de l'administration Biden.
Les prix ont progressé un peu plus vite en juillet en raison d’une hausse dans l’énergie tandis qu’ils sont restés stables hors éléments volatils. Le marché anticipe deux baisses de taux d’ici à la fin de l’année.
Kaisa est parvenue à un compromis avec une partie de ses créanciers pour restructurer sa dette en dollar. Pékin continue de chercher des solutions pour sortir de la crise immobilière.
Le marché s’est repris aussi vite qu’il avait chuté. Il intègre à nouveau dans ses valorisations le scénario d’un atterrissage en douceur. Et n’est pas prêt pour d’autres mauvaises nouvelles économiques.