Après un mois d’août finalement positif sur les marchés malgré la correction de début de période, les investisseurs attendent la décision de la banque centrale américaine.
Le marché primaire corporate est resté ouvert malgré les remous, rompant avec la tradition de calme estival. Près de 30 milliards d’euros ont été émis depuis le 19 août.
Le moment est venu pour le président de la Fed, qui s’exprimait au symposium de Jackson Hole, de baisser les taux et de se focaliser sur l’emploi alors que l’inflation est proche de sa cible. Les marchés apprécient.
L’indice S&P 500 a quasiment effacé ses pertes de fin juillet-début août, stimulé notamment par le discours accommodant de Jerome Powell. Le rallye est plus diffus avec un indice équipondéré déjà au sommet.
La saison des résultats du deuxième trimestre a été moyennement favorable avec une révision en baisse du consensus, une faiblesse de l’Europe et des déceptions durement sanctionnées.
Le gouverneur de la Banque du Japon s’est montré prudent à court terme devant le Parlement mais a affirmé qu’il poursuivrait les hausses des taux tant que les données, comme l’inflation, sont en ligne avec ses attentes.
Le billet vert a atteint un plus bas depuis décembre 2023 quand le marché prévoyait six baisses. Les investisseurs attendent maintenant des indications de Jerome Powell à Jackson Hole vendredi.
Les cours du brut sont affectés par la baisse anticipée de la demande mondiale, du fait du ralentissement économique. De quoi occulter les tensions géopolitiques.
Les salaires négociés ont progressé de 3,55% contre 4,74% trois mois plus tôt, renforçant la probabilité d’une baisse de taux de la BCE en septembre, d’autant que ce ralentissement devrait se poursuivre.