Les émissions sur le marché primaire corporate euro sont largement sursouscrites et les prix serrés n’empêchent pas une bonne performance des obligations sur le marché secondaire, à quelques exceptions près.
Après Fitch le 11 octobre, qui a maintenu sa note AA-, Moody’s doit se prononcer le 25 octobre, avant S&P le 29 novembre. Les analystes n’anticipent pas de dégradation de la France à A. Même dans ce cas, l’impact pour les banques, les assurances et les indices souverains serait minime.
Le PIB britannique a progressé en août après deux mois de stagnation, éloignant le risque de récession. Le marché attend une baisse de taux en novembre. Il va désormais se focaliser sur le budget qui sera présenté le 30 octobre.
La saison de publication des résultats du troisième trimestre des entreprises cotées démarre vendredi. Le consensus des analystes anticipe un ralentissement par rapport au premier semestre mais attend un rebond en 2025.
Les deux placements proposés ont attiré plus de 165 milliards de demande. Les tensions sur la dette française ont provoqué un écartement du spread de l’UE que les investisseurs ont voulu capturer.
La production industrielle a progressé de 2,9%, à son rythme le plus élevé depuis trois ans, grâce à un rebond dans l’automobile. Mais cette donnée reste volatile et la tendance est à la baisse avec des facteur structurels de long terme pénalisants.
Les entreprises high yield ont dominé le marché primaire euro début octobre avec des opérations de refinancement d’acquisitions, de distribution aux actionnaires et des remplacements de loans par des obligations. Un renouveau pour le haut rendement.
Le Panel de L’Agefi reste positif avec un environnement de marché plutôt favorable à la classe d’actifs qui continue d’offrir des rendements intéressants. Mais certains commencent à réduire la voilure.