Nos articles d'actualité et d'analyse sur toutes les grandes évolutions réglementaires aux niveaux français, européens, américains et internationaux susceptibles d'affecter les acteurs de la finance (banques, assureurs, fonds, gestionnaires d'actifs etc.)
La société de gestion française et indépendante Finaltis a annoncé le lancement d’une nouvelle gestion réservée aux professionnels de l’investissement et aux grandes fortunes. Le FCP Finaltis EfficientBeta Euro proposera d’investir sur les actions de la zone euro, avec l’objectif de surperformer l’indice Euro Stoxx Net Return, tout en conservant une corrélation élevée. Lancé fin décembre 2013 et pleinement investi courant janvier 2014, le FCP vient d’achever son premier mois complet de gestion avec une performance de +6,06 % en février, soit une surperformance de +1,07 %. Le FCP Finaltis EfficientBeta Euro est conforme aux normes UCITS IV. Son montant de souscription minimale est de 250.000 euros.
Selon la dernière étude du CBRE, le leader mondial du conseil en immobilier d’entreprise, la demande placée de bureaux en Europe a augmenté de 9,6 % au quatrième trimestre 2013. Parmi les points marquants, Central London a enregistré une hausse 9 % à 365.000 mètres carrés, qui a permis au marché de la City de connaître sa première croissance des loyers depuis 2010. Dublin et Madrid, deux des marchés les plus gravement touchés par la crise de la dette de la zone euro, ont également connu une embellie. À Dublin, la demande placée a gagné 47 % au quatrième trimestre essentiellement grâce à la demande du secteur des technologies, médias et télécommunications. La demande a quasiment doublé entre le troisième et le quatrième trimestre àMadrid et a dépassé les100.000 mètres carrés à Milan pour la première fois depuis 2011. En Europe Centrale et de l’Est, Varsovie a enregistré sa plus forte demande placée annuelle, avec 457.000 mètres carrés, concentrée essentiellement sur le centre-ville et les proches banlieues. Parallèlement, quelques marchés de bureaux demeurent déprimés du fait de la persistance des difficultés économiques. A Paris, la demande placée a reculé de 16 % au quatrième trimestre pour atteindre son plus bas niveau depuis dix ans. Les loyers ont mieux résisté en ne cédant que 4% sur la période.
Malgré les turbulences sur les marchés émergents et la crise politique en Ukraine, la quatrième édition de l’indice du sentiment des investisseurs européens, établi par Citywire pour le compte d’Invesco (Invesco European Investors Sentiment Index), révèle que 55% des sondés envisagent d’accroître leur allocation en actions européennes dans les 12 prochains mois. Réalisée auprès de 100 sélectionneurs de fonds en Europe, l’enquête montre également que seulement 8% des personnes interrogées citent désormais l’aversion au risque de leurs clients comme un facteur à prendre en compte, contre 38% il y a six mois. En conséquence, les obligations sont le principal secteur sur lequel les investisseurs veulent réduire leurs positions. Quelque 28% envisagent de réduire leurs investissements en bons du Trésor américains, contre 21% précédemment, suivi par les obligations d’État de la zone euro (23%) et les obligations d’entreprises américaines (17%). Par ailleurs, 54% prévoient d’investir davantage sur les marchés émergents et 34% sur la région Asie-Pacifique. A noter que malgré la reprise qui s’amorce sur le Vieux continent, seulement 16% des sondés citent les perspectives de la zone euro comme un élément moteur dans leurs décisions d’investissements.
Dopés par les espoirs de reprise, les titres bancaires européens ont surperformé les indices actions depuis le début de l’année Les récentes craintes ravivées par le conflit ukrainien ne remettent pas en cause le potentiel du secteur à moyen terme
La dernière étude semestrielle de la Deutsche Bank passe en revue trois thématiques d’investissement qui traduisent la reprise économique inégale à l’œuvre en Europe
Les taux des prêts immobiliers (hors assurance et coût des sûretés) se sont stabilisés en février 2014 à 3.04% en moyenne, selon l’Observatoire crédit logement / CSA. Le taux moyen est resté stable dans l’accession à l’ancien (3,06%), mais a légèrement remonté de 3,01% en janvier à 3,02% en février pour ce qui est de l’accession au neuf. Après un fort recul en 2012 (-26.4% en glissement annuel) et un redémarrage en 2013 (+29,7%), la production de crédit en volume affiche un recul habituel des mois d’hiver. Sur un an, elle progresse néanmoins de 26,5%. Il en est de même pour le nombre de prêts bancaires accordés (+20.1% en rythme annuel). La durée des prêts accordés s’est par ailleurs établie à 199 mois le mois dernier, contre 203 mois en janvier.
Selon l’étude Global Investment Trends Report 2014 menée par Schroders, la confiance des investisseurs individuels envers les marchés d’actions a augmenté en ce début d’année. Le sondage révèle que 82% des investisseurs prévoient soit d’investir en 2014 le même montant qu’en 2013, soit de l’augmenter, avec un biais marqué pour les actions. Ainsi, 70% des personnes interrogées comptent investir dans cette classe d’actifs, contre seulement 18% pour le compartiment obligataire et 8% pour l’épargne liquide, révèle le rapport. En termes d’allocation régionale, la confiance des investisseurs dans les pays développés, en premier lieu les États-Unis et l’Europe occidentale, est en hausse. En effet, 27% des investisseurs voient des relais de croissance en Europe occidentale en 2014 - contre seulement 10% en 2013 - et 31% d’entre eux s’intéressent aux États-Unis pour les mêmes raisons, contre 18% en 2013. L’Asie- Pacifique demeure la région préférée des investisseurs mondiaux, 39% d’entre eux la considérant comme la zone géographique susceptible d’offrir la croissance la plus forte à l’échelle globale en 2014. En France comme dans les autres pays ciblés par l’étude, l’épargne en vue de la retraite constitue l’objectif principal des trois-quarts des d’investisseurs. Au chapitre des préoccupations, la plus importante pour les investisseurs français est un éventuel alourdissement de la fiscalité, cité par 41% des sondés. Pour prendre leurs décisions d’investissement, plus d’un quart des investisseurs français (27%) avouent que les conseils d’un intermédiaire, que ce soit un conseiller indépendant en gestion de patrimoine (CGPI), un banquier ou un expert comptable, jouent un rôle important.Le sondage a été effectué du 2 au 24 janvier 2014 auprès de plus de 15.000 investisseurs dans 23 pays (dont plus de 1.000 Français) ayant l’intention d’investir au mois 10.000 euros dans les 12 mois à venir.
Les loyers résidentiels ont nettement moins progressé que l’inflation en 2013, selon la dernière étude CLAMEUR. Pour l’heure, aucune inflexion de tendance ne se dessine cette année
Selon l’étude trimestrielle de la Chambre des notaires de Paris-Ile-de-France, l’orientation des prix immobiliers est demeurée modérément baissière en Ile-de-France au quatrième trimestre 2013. Les prix des appartements anciens ont ainsi cédé 1,9% sur un an, à 5.400 euros du mètre carré, soit un repli de 3,4% depuis le point culminant du troisième trimestre 2012. Sur un an, la baisse des prix des appartements anciens a été plus marquée en Grande Couronne (-2,6% à 3.040 euros du mètre carré) qu’en Petite Couronne (-1,9% à 4.330 euros du mètre carré) et à Paris (-1,5% à 8.140 euros du mètre carré). En ce qui concerne les maisons anciennes, les prix ont baissé sur un an de 1,2% en Ile-de-France, à 300.100 euros en moyenne, soit un recul de 4,8% par rapport au niveau record enregistré au troisième trimestre 2011. La baisse a atteint 1,5% en Petite Couronne, à 349.800 euros, et 1,1% en Grande Couronne, à 279.100 euros.
Selon l’étude étude annuelle du conseil international en immobilier Cushman & Wakefield, Londres a conservé en 2013 sa première place au classement mondial des bureaux les plus chers, avec un coût d’occupation de 2.122 euros par mètre carré. L’étude, qui compare les coûts d’occupation des bureaux dans 143 métropoles de 67 pays, souligne que Londres a profité d’une demande soutenue des utilisateurs et de la raréfaction de son offre de bureaux de qualité disponible. «Accentuant la concurrence entre entreprises pour s’implanter dans les sites les plus prisés de la capitale britannique, cette rareté explique la hausse de 5 % des loyers dans le West End en 2013», indique Ludovic Delaisse, Directeur du département Bureaux de Cushman & Wakefield France. Cette augmentation lui a permis de creuser l'écart avec les autres grands quartiers d’affaires mondiaux, les loyers de bureaux ayant augmenté en moyenne de 3 % en 2013. Hong-Kong (1.432 euros par mètre carré) conserve la deuxième place, tandis que Moscou se hisse de la sixième à la troisième place (1.092 euros par mètre carré) à la faveur d’une baisse des valeurs dans certains sous-marchés (notamment Zona Sul à Rio de Janeiro, qui perd quatre places) et d’une variation des taux de change. Avec 895 euros par mètre carré, Paris passe de la dixième à la neuvième place, derrière Pékin, Tokyo, New-York, Rio de Janeiro et New Delhi. «L’offre de qualité demeure relativement rare dans les beaux quartiers de la capitale, incitant les utilisateurs de secteurs à forte valeur ajoutée, comme le luxe, le conseil et les avocats à payer un prix élevé pour y saisir les biens les plus prestigieux et les mieux situés. C’est pourquoi la livraison prochaine de biens emblématiques dans le quartier habituellement très peu offreur de l’Etoile aura valeur de test, et pourrait permettre de renouer avec des niveaux de loyer plus élevés» commente Ludovic Delaisse.