Nos articles d'actualité et d'analyse sur toutes les grandes évolutions réglementaires aux niveaux français, européens, américains et internationaux susceptibles d'affecter les acteurs de la finance (banques, assureurs, fonds, gestionnaires d'actifs etc.)
Journaliste économique à L’Agefi – couverture des valeurs technologiques, innovation, télécoms, IPO, Gafa... –, Capucine est passée notamment par Challenges et Stratégies.
Preuve du semi-échec diplomatique de l'AI Summit qui s'est achevé mardi 11 février, les États-Unis et le Royaume-Uni n’ont pas signé la déclaration commune pourtant assortie d’engagements modestes et non contraignants. Le vice-président américain J.D. Vance, faisant sauter tout vernis diplomatique, a au contraire vanté des Etats-Unis «leaders dans l'IA» et entendant le rester.
Alors que les organisateurs du Sommet de Paris sur l'IA doutent de pouvoir le clôturer mardi 11 février par la signature d'une déclaration commune ambitieuse, plusieurs grosses firmes ont dévoilé des partenariats avec certains pays via des fondations proposant leur propre cadre d'IA responsable.
Co-président de l’association France Digitale et managing partner au sein de la société d’investissement Eurazeo, Benoist Grossmann observe avec enthousiasme l'effervescence autour du Sommet pour l'action sur l'intelligence artificielle, qui se tient à Paris.
Les grandes réglementations tech européennes, le DMA, le DSA, et l’IA Act, parfois d’avant-garde, qui viennent d’entrer en vigueur, pourraient être fragilisées par le duo formé par Donald Trump et Elon Musk. Ils ont derrière eux des dirigeants de groupes technologiques qui leur ont fait allégeance, pour défendre leurs intérêts dans cette Europe où ils sont sous le coup d’amendes ou d’enquêtes par Bruxelles. Mais ils ne peuvent se passer de ce vaste marché.
Même s'ils sont sous le coup d'enquêtes de la part des autorités antitrust européennes, Meta, Amazon, Alphabet et Apple restent dépendants du marché européen, qui peut représenter jusqu'à un quart de leurs revenus.
Faire émerger des géants de la tech en Europe semble toujours mission impossible, alors que les start-up peinent à y réaliser de grosses levées de fonds. Même si l’IA soulève de nouveaux espoirs, avec tickets significatifs. Mais leurs pépites, telle Mistral AI, menacent de partir outre-Atlantique pour avoir les moyens de croître.
L'action de la maison mère de Google a dégringolé mercredi à Wall Street, après l'annonce de résultats en demi-teinte, et de perspectives d'investissements colossaux de 75 milliards de dollars dans l'intelligence artificielle, qui ont braqué les investisseurs. La surprise venue le 27 janvier du challenger chinois DeepSeek et de son IA à bas prix change la donne.
Les régulateurs français et irlandais passent au crible le traitement des données personnelles par l'IA chinoise DeepSeek, qui a vingt jours pour clarifier sa politique de confidentialité. L'Italie en a déjà bloqué l'accès, de même que certains pays asiatiques.
Vodafone a plongé de 7% à la Bourse de Londres, mardi 4 février, après avoir publié des résultats trimestriels en berne en Allemagne. Il commence toutefois à tirer les bénéfices de ses nombreuses ventes d'actifs, au Royaume-Uni, en Italie et en Espagne.
Sommet économique, où des investissements devraient être annoncés, mais aussi très politique, où l'Europe devrait parler d'une seule voix, le Sommet pour l’action sur l’intelligence artificielle accueillera de nombreux chefs d'Etat et dirigeants d'entreprises phares de l'IA, comme OpenAI, les 10 et 11 février. Une multitude d'événements se tiendront dès le mardi 6 février.