L’Autorité des marchés financiers (AMF) a annoncé le retrait d’agrément de la société de gestion de portefeuille Wide Asset Management depuis le 8 juillet 2024. Son intention avait été annoncée en juin dernier ainsi que la nomination d’un mandataire.
Le gendarme boursier américain accuse l'activiste d'avoir manipulé les lecteurs de son site et profité de leurs transactions boursières pour dégager plus de 20 millions de dollars de profits illicites.
Larry Fink veut que tout le monde sache qu’il aime toujours son travail, écrit le Financial Times dans un long article qui est consacré à la problématique de succesion du président directeur général de BlackRock, plus grand gestionnaire d’actifs au monde. En effet, bien qu’il ait un jour parlé de prendre sa retraite au début des années 2020, l’homme de 71 ans aujourd’hui ne montre aucun signe d’un éventuel départ de la société qu’il a contribué à fonder il y a 36 ans. Au cours des sept derniers mois, il s’est rendu dans 14 pays et a mené à bien deux opérations d’une valeur totale de près de 16 milliards de dollars (Global Infrastructure Partners et Preqin), qui ont permis à BlackRock de pénétrer davantage les marchés privés, un segment que l’entreprise considère désormais comme stratégique. Selon le Financial Times, cinq noms se dégagent aujourd’hui pour sa succession. Rob Goldstein, directeur des opérations et Mark Wiedman, directeur des activités clients, sont en pôle position. Viennent ensuite les noms de Rachel Lord, qui été récemment promue responsable de l’international mais qui a fait savoir qu’elle préférait être uniquement présidente, selon le FT. Martin Small, le seul à avoir moins de 50 ans, a été promu récemment directeur financier, et enfin, Raj Rao, l’actuel président de Global Infrastructure Partners, qui ne rejoindra pas officiellement BlackRock avant la conclusion de l’accord en septembre, mais il fait partie de la nouvelle génération de dirigeants potentiels.
Interdit depuis 2018 dans l'Union européenne, le bundling fait son retour au Royaume-Uni, mais avec un encadrement drastique de la pratique pour éviter les dérives. Il sera une option parmi d'autres pour payer la recherche externe.
La décollecte nette du gestionnaire d’actifs américain T. Rowe Price perdure mais ralentit selon ses résultats trimestriels publiés vendredi 26 juillet. La société, qui essuie des rachats depuis désormais trois ans et demi, a rendu 3,7 milliards de dollars à ses investisseurs au cours du deuxième trimestre 2024. Le montant des sorties nettes se réduit encore cependant après les 8 milliards de dollars décollectés dans les trois premiers mois de l’année et les décollectes à deux chiffres de l’an dernier. T. Rowe Price a décollecté presque 15 milliards de dollars sur sa gestion actions que sa collecte positive sur les autres classes d’actifs n’a pas suffi à compenser.
La société de gestion annonce la mise en place d’une nouvelle stratégie de croissance et ambitionne 100 milliards d’euros d’actifs sous gestion d’ici à 2030.
L’initiative interdisciplinaire, annoncée par John Kerry lors du London Climate Action Week 2024, vise à accélérer l’action pour réduire drastiquement les émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2030. Elle inclut également un groupe de travail sur la finance et l’investissement.
La majeure partie de la décollecte du gestionnaire américain provient d'un transfert de 8 milliards de dollars d'encours à un ancien partenaire sur le segment assurantiel.
Le gestionnaire d’actifs américain BlackRock va dissoudre son fonds Global Absolute Return Bond, logé dans sa Sicav luxembourgeoise BlackRock Strategic Funds. Selon un document consulté par L’Agefi, cette dissolution interviendra le 23 septembre 2024. Le fonds, lancé en mai 2012, ne comptait plus que 50,4 millions d’euros d’encours sous gestion à fin juin 2024. La société de gestion estime que les perspectives de développement du fonds sont limitées.
Pour la première fois depuis plus d’un an, la collecte nette des SCPI est en hausse, à 907 millions d’euros. La situation des SCI s'améliore légèrement mais reste difficile tandis que les OPCI s'enlisent dans la crise.
Eurizon Capital, la société de gestion d’actifs du groupe bancaire italien Intesa Sanpaolo, a signé un protocole d’accord avec les groupes grecs Eurobank et sa filiale Eurobank Asset Management MFMC, visant à jeter les bases d’un partenariat. Selon un communiqué commun, il s’agirait d’un accord de distribution permettant à Eurizon de distribuer ses produits sur le marché grec. Par ailleurs, il prévoit qu’Eurizon renforce l’offre d’Eurobank Asset Management MFMC en proposant des services de gestion de portefeuille aux clients d’Eurobank.
Julius Baer, qui a nommé cette semaine son nouveau directeur général, a publié ce 25 juillet ses résultats pour le premier semestre 2024. La banque suisse fait état d’actifs sous gestion de 474 milliards de francs suisses à fin juin (495 milliards d’euros), en hausse de 11% par rapport à fin 2023. Cette progression des encours est due à un effet marché positif, un franc suisse affaibli, et une collecte nette de 3,7 milliards de francs sur le semestre.
Le sénateur Ron Wyden, président de la commission des finances du Sénat, a demandé dans la lettre envoyée ce 24 juillet au directeur général d’UBS, Sergio Ermotti, si Credit Suisse, la banque qu’UBS a rachetée l’an dernier, n’avait pas omis de déclarer un citoyen américain accusé d’avoir fraudé le fisc sur 350 millions de dollars de revenus, rapporte l’agence Bloomberg. Ce citoyen, Douglas Edelman, un ancien entrepreneur militaire, a vendu pour 7 milliards de dollars de carburéacteur aux États-Unis pour les campagnes militaires en Afghanistan et au Moyen-Orient. Avec son épouse, Delphine Le Dain, ils sont accusés, dans un acte d’accusation publié le 3 juillet, d’avoir dissimulé leurs bénéfices à l’Internal Revenue Service pendant près de vingt ans, dans le cadre de l’un des plus grands systèmes d'évasion fiscale de l’histoire des États-Unis. Il a été arrêté le même jour en Espagne et risque d'être extradé vers les États-Unis, avait alors déclaré le ministère de la justice. L’acte d’accusation apporte « de nouvelles preuves substantielles que le Credit Suisse et ses employés ont joué un rôle important en facilitant la conspiration fiscale criminelle présumée d’Edelman », a déclaré Ron Wyden, sénateur démocrate de l’Oregon. UBS s’est refusé à tout commentaire auprès de l’agence. Les banques suisses ont un lourd passé de sanctions financières aux Etats-Unis pour ce type d’affaires.
Le gendarme financier européen souhaite mettre la taxonomie européenne au cœur des règles vertes européennes, créer une définition officielle d'investissement de transition, et inclure les données ESG dans le périmètre réglementaire.