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Étude : les facteurs clés qui façonneront le paysage des investissements alternatifs

L’étude révèle notamment qu’environ 55% d’entre eux prévoient d’augmenter leurs investissements au cours des cinq prochaines années. Guillaume Graignic, Solutions Consultant chez Clearwater Analytics, propose une analyse détaillée des résultats et une contextualisation par rapport au marché français.
Des voyants au vert
On observe tout d’abord que le niveau de confiance des investisseurs institutionnels est relativement élevé : seulement 6% envisagent de réduire leurs allocations dans les actifs alternatifs, tandis que 35% des répondants se disent prêt à les accroître si les conditions actuelles du marché demeurent stables.
« Les actifs non cotés restent l’une des classes d’actifs les plus fascinantes pour les investisseurs institutionnels, déclare Scott Erickson, CRO chez Clearwater Analytics. Ces derniers ne cessent d’explorer le marché à la recherche d’opportunités. Notre étude met en lumière les facteurs clés et les développements qui façonneront le paysage des investissements alternatifs à court, moyen et long terme. »
Dans ce sens, les investisseurs font preuve d’un optimisme prudent et considèrent la volatilité du marché comme un risque acceptable.
Typologie des investissements
La dette privée est l’investissement privilégié par les répondants (70% d’entre eux). Suivent le private equity (60%), l’immobilier (45%), les hedge funds (30%) et les infrastructures (25%). Pour Guillaume Graignic, « le private equity et l’immobilier sont des catégories d’investissement alternatif les plus traditionnelles et plus courantes et, à ce titre, disposent également de cadres réglementaires et de procédures opérationnelles plus clairs, ce qui les rend plus attrayants pour les investisseurs. »
Les freins à l’investissement
L’étude de Clearwater met également en lumière plusieurs freins qui atténuent l’intérêt des investisseurs institutionnels pour les placements alternatifs. Le premier d’entre eux : la complexité réglementaire pour 34% des répondants ! En effet, l’exigence par les régulateurs de reporting détaillés et transparents peut parfois décourager les institutionnels tandis que la diversité des exigences de conformité d’un pays ou d’une région à l’autre compliquent la gestion des investissements internationaux.
Les deux autres principaux obstacles aux actifs non cotés portent sur les contraintes opérationnelles (par exemple, le manque de liquidité, la complexité de la valorisation ou encore la longueur des cycles d’investissement) et le manque d’expertise (24%) ainsi que l’accès limité à des opportunités de qualité (15%).
Comment surmonter les difficultés ?
La standardisation des données relatives au non coté reste le principal défi pour 28 % des investisseurs institutionnels. En effet, la diversité des formats de data selon les gestionnaires ou prestataires de services rend la consolidation des informations complexe voire dangereuse. Cette incompatibilité des données est susceptible de bloquer les processus de reporting et entraîner une inefficacité opérationnelle.
De fait, l’efficacité opérationnelle constitue un objectif majeur pour 72% des répondants qui placent leurs espoirs dans des solutions de reporting capables d’optimiser la gestion des portefeuilles de placements alternatifs.
L’autre défi opérationnel majeur est celui du reporting (19%). Guillaume Graignic souligne « l’importance de l’innovation technologique pour soutenir la complexité croissante des portefeuilles d’investissements alternatifs. »
La plateforme intégrée et multi-classe d’actifs de Clearwater permet le reporting sur plus d’une centaine de milliers de titres au quotidien, toutes classes d’actifs confondues (dont le non coté). Grâce à Clearwater, les équipes gagnent en précision et en transparence sur la gestion des portefeuilles : les données et informations sont disponibles à différents niveaux de granularité, du fonds jusqu’à l’actif sous-jacent. De plus, des indicateurs de performance et d’exposition sont à disposition pour l’ensemble des niveaux de granularité.
Le top 3 des attentes par rapport à une solution de gestion des investissements
Guillaume Graignic conclut que le pilotage des investissements, en particulier dans le secteur des investissements alternatifs, pourrait être optimisé grâce à une solution de gestion à travers « une meilleure intégration des données d’investissement, de meilleurs outils d’analyse de portefeuille et de meilleurs outils pour évaluer les risques. »
À propos de l’étude
Pour réaliser cette étude, Clearwater a interrogé plus de 230 clients, représentant plus de 10 000 milliards de dollars d’actifs sous gestion (AUM). Les participants à l’étude sont principalement des compagnies d’assurance (51 %), des sociétés de gestion d’actifs (35 %) et des corporates (5 %).