Toute l’actualité du secteur des télécoms, les grandes tendances à l'œuvre, les principaux acteurs français (Orange, Iliad, SFR, Bouygues Télécom) et étrangers (Telefonica, Vodafone, AT&T…).
Stéphane Richard, le PDG d’Orange, a donné ce matin des précisions sur les points bloquant les discussions actuelles avec Bouygues concernant le rachat de sa filiale de télécoms. « Il n’y a pas de point d’achoppement en particulier, on ne peut pas dire que cette négociation bute sur tel ou tel aspect », a-t-il assuré à Reuters, à l’occasion d’un déplacement à Bordeaux, tout en reconnaissant qu’il « reste un certain nombre de faits à la fois financiers et juridiques à régler, qui portent sur le partage des risques et sur les paramètres financiers de l’opération ».
Huawei Technologies a publié vendredi un chiffre d’affaires 2015 en hausse de 37%, à 395 milliards de yuans (53,8 milliards d’euros). Tirant parti de la montée en gamme de ses produits, le groupe basé à Shenzhen est devenu l’an dernier le premier fabricant chinois de smartphones à écouler plus de 100 millions d’appareils en une année. Son bénéfice net a augmenté de 32%, à 36,9 milliards de yuans. Huawei vise un chiffre d’affaires 75 milliards de dollars pour l’exercice en cours, ce qui représenterait un ralentissement de sa croissance avec une progression de 23%.
De cette valorisation découlera le poids de Bouygues au capital d'Orange. Or, les 10 milliards d'euros évoqués ne font toujours pas l'unanimité. Il reste trois jours de négociations.
Bouygues et Orange se donnent un peu plus de temps, jusqu'à dimanche, pour arriver à se mettre d’accord sur le rachat de Bouygues Telecom. Occupés depuis plusieurs mois par ce dossier compliqué, qui impliquent également leurs concurrents SFR et Free, les deux opérateurs avaient initialement fixé la date limite au 31 mars. Mais les conseils d’administration des deux groupes, qui se sont réunis hier, ont reconnu chacun de leur côté que les discussions n’avaient pas permis de lever tous les points bloquants. Bouygues a indiqué que ses administrateurs se réuniront de nouveau «avant la fin du week-end prochain afin de prendre une position définitive sur la poursuite de ce projet de rapprochement».
Après Telecom Italia, dont l’administrateur délégué a démissionné la semaine dernière sous la pression de son actionnaire Vivendi, un autre grand opérateur de télécoms européen va changer de directeur général, cette fois de façon volontaire. Telefonica a annoncé ce matin le départ de Cesar Alierta de son poste de président exécutif. Il sera remplacé par l’actuel directeur général délégué, Jose Maria Alvarez-Pallete. Agé de 70 ans, Cesar Alierta a occupé le poste de président exécutif pendant 16 ans. Il restera membre du conseil d’administration de Telefonica. Ce changement à la tête du groupe prendra effet le 8 avril.
Après Telecom Italia, dont l’administrateur délégué a démissionné la semaine dernière sous la pression de son actionnaire Vivendi, un autre grand opérateur de télécoms européen va changer de directeur général, cette fois de façon volontaire. Telefonica a annoncé ce matin le départ de Cesar Alierta de son poste de président exécutif. Il sera remplacé par l’actuel directeur général délégué, Jose Maria Alvarez-Pallete. Agé de 70 ans, Cesar Alierta a occupé le poste de président exécutif pendant 16 ans. Il restera membre du conseil d’administration de Telefonica. Ce changement à la tête du groupe prendra effet le 8 avril.
Pour l’exercice 2015, exceptionnellement calculé sur 9 mois du 1er avril au 31 décembre, TDF Infrastructure a connu une baisse de 3,8% de son chiffre d’affaires, à 525,2 millions d’euros. Pour la télévision numérique, la décroissance des revenus (-2,7%) provient de la « concurrence et de la baisse des prix sur le marché de la diffusion », explique le groupe. L’activité de location de sites pour les opérateurs de télécoms « poursuit sa croissance, notamment avec Free », « le léger tassement conjoncturel (-1,3%) résulte d’éléments non récurrents constatés en 2014». Le groupe explique la baisse de 12,2% de son Ebitda à 255,7 millions d’euros par des « événements conjoncturels tels que les coûts induits du changement d’actionnaires, le provisionnement d’impayés, et enfin, des provisions non récurrentes comme la remise en état du siège social relatif au déménagement ». TDF a été très mobilisé l’an dernier par son changement d’actionnaires. Il est passé entre les mains des fonds canadiens Brookfield Infrastructure et PSP Investments, du néerlandais APG Asset Management et de Predica.
Oi a essuyé une perte nette de 4,55 milliards de réaux (1,1 milliard d’euros environ) au dernier trimestre 2015, en raison notamment de dépréciations d’actifs fiscaux. Ses revenus ont baissé de 8%. Fortement endetté, l’opérateur de télécoms brésilien ne peut plus compter sur le soutien du milliardaire russe Mikhail Fridman, celui-ci ayant retiré en février sa proposition d’aide financière. Oi a été dégradé par Moody’s début mars et a mandaté PJT Partners pour l’aider à réfléchir à une possible restructuration de sa dette de plus 14 milliards d’euros.
Telecom Italia a annoncé hier une perte nette consolidée de 72 millions d’euros en 2015, précisant avoir dégagé un bénéfice d’environ 1,4 milliard d’euros hors charges exceptionnelles. L’opérateur italien, dont le premier actionnaire est Vivendi, propose un dividende de 2,75 centimes d’euro par titre d'épargne. Le conseil d’administration a par ailleurs chargé la direction d’examiner les offres reçues pour la participation du groupe dans Inwit, sa filiale d’antennes.
Après avoir serré les coûts, l'opérateur de télécoms doit relancer ses efforts commerciaux pour redresser un chiffre d'affaires qui a baissé de 3,2% en 2015.
SFR a enrayé fin 2015 l’hémorragie de son parc d’abonnés dans le mobile. Le deuxième opérateur français a signé 140.000 nouveaux forfaits grand public au dernier trimestre 2015 par rapport au trimestre précédent. Mais sur l’ensemble de l’année, le groupe aura perdu au total 1,1 million de clients dans le mobile. Dans le fixe, la perte s'élève à 348.000. Désormais dirigé par Michel Combes, SFR compte relancer ses investissements pour accentuer le mouvement de reconquête de clients. Selon le dernier décompte officiel publié début mars, SFR pointe à la dernière place avec 4.951 antennes «4G».
Le groupe pourrait suivre l'exemple de Telecom Italia qui a mis en Bourse sa filiale dédiée en 2015. Ses 40.000 points hauts sont valorisés plus de 4 milliards d'euros.
Le chiffre d’affaires d’Iliad a progressé de 5,9% en 2015, pour atteindre 4,4 milliards d’euros, tiré par les activités de Free Mobile, dont les revenus ont augmenté de 13,3% à 1,8 milliard d’euros. Dans le fixe, la croissance ressort à 1,3% (2,6 milliards d’euros). L’Ebitda consolidé de l’opérateur de télécoms s'élève à 1,49 milliard d’euros (+16%). Le groupe profite du rythme d’acquisition de nouveaux clients par Free Mobile (1,6 million en 2015, dont 370.000 au dernier trimestre) et détient 17% du marché français.
Le chiffre d’affaires d’Iliad a progressé de 5,9% en 2015, pour atteindre 4,4 milliards d’euros, tiré par les activités de Free Mobile, dont les revenus ont augmenté de 13,3% à 1,8 milliard d’euros. Dans le fixe, la croissance ressort à 1,3% (2,6 milliards d’euros). L’Ebitda consolidé de l’opérateur de télécoms s'élève à 1,49 milliard d’euros, en hausse de 16%. Le groupe profite du rythme d’acquisition de nouveaux clients par Free Mobile (1,6 million en 2015, dont 370.000 au dernier trimestre). L’opérateur détient 17% du marché mobile français. Interrogé sur le projet de rapprochement entre Orange et Bouygues Telecom, le directeur financier d’Iliad, Thomas Reynaud, a indiqué que les discussions qui impliquent indirectement les autres opérareurs «sont complexes sur les aspects industriels et opérationnels». Pour obtenir l’accord des autorités de la concurrence, Orange devra rétrocéder une grande partie des actifs de Bouygues Telecom à ses concurrents SFR et Iliad.
Orange pourrait envisager un rapprochement avec Telecom Italia si Vincent Bolloré le lui demandait, a déclaré hier le PDG de l’opérateur français Stéphane Richard. Vincent Bolloré préside le conseil de surveillance de Vivendi, premier actionnaire de Telecom Italia. Le PDG d’Orange a toutefois ajouté qu’il ne pensait pas qu’un tel projet fasse actuellement partie des intentions de Vincent Bolloré. Stéphane Richard répondait aux spéculations, démenties par Vivendi, qui voit dans Vincent Bolloré un facilitateur d’une fusion entre Orange et l’opérateur italien.
Orange pourrait envisager un rapprochement avec Telecom Italia si Vincent Bolloré le lui demandait, a déclaré mardi le PDG de l’opérateur français, Stéphane Richard. Vincent Bolloré préside le conseil de surveillance de Vivendi, premier actionnaire de Telecom Italia avec une participation de 23,8%. Le PDG d’Orange a toutefois ajouté qu’il ne pensait pas qu’un tel projet fasse actuellement partie des intentions de Vincent Bolloré. Stéphane Richard répondait aux spéculations, démenties par Vivendi, selon lesquelles Vincent Bolloré pourrait jouer un rôle de facilitateur pour une fusion entre Orange et l’opérateur historique italien.
Deutsche Telekom a suspendu le projet de vente sa filiale T-Mobile US, en raison de futures enchères de fréquences aux Etats-Unis, ce qui donne aux candidats intéressés le temps d’attendre un environnement politique plus ouvert aux fusions dans le secteur des télécommunications, ont confié deux sources à Reuters. La Commission fédérale des communications (FCC) doit lancer à la fin du mois les enchères de nouvelles fréquences et des experts pensent que la procédure prendra des mois.
Deutsche Telekom a suspendu le projet de vente sa filiale T-Mobile US, en raison de futures enchères de fréquences aux Etats-Unis, ce qui donne aux candidats intéressés le temps d’attendre un environnement politique plus ouvert aux fusions dans le secteur des télécommunications, ont confié deux sources à Reuters mardi. La Commission fédérale des communications (FCC) doit lancer à la fin du mois les enchères de nouvelles fréquences et des experts pensent que la procédure prendra des mois.