Toute l’actualité du secteur des télécoms, les grandes tendances à l'œuvre, les principaux acteurs français (Orange, Iliad, SFR, Bouygues Télécom) et étrangers (Telefonica, Vodafone, AT&T…).
Sprint, le quatrième opérateur mobile américain, dont le japonais Softbank Group détient la majorité du capital, anticipe sur son exercice clos fin mars 2017 un résultat opérationnel compris entre 1 et 1,5 milliard de dollars (entre 865 millions et 1,3 milliard d’euros), contre un bénéfice de 310 millions de dollars dégagés sur l’exercice clos le 31 mars dernier. Sur le trimestre écoulé, Sprint a vu sa perte nette se creuser à 554 millions de dollars, soit 14 cents par action, contre 224 millions (6 cents) un an plus tôt. Son chiffre d’affaires a reculé de 2,5% à 8,07 milliards.
Sprint, le quatrième opérateur mobile américain, dont le japonais Softbank Group détient la majorité du capital, anticipe sur son exercice clos fin mars 2017 un résultat opérationnel compris entre 1 et 1,5 milliard de dollars (entre 865 millions et 1,3 milliard d’euros), contre un bénéfice de 310 millions de dollars dégagés sur l’exercice clos le 31 mars dernier. Sur le trimestre écoulé, Sprint a vu sa perte nette se creuser à 554 millions de dollars, soit 14 cents par action, contre 224 millions (6 cents) un an plus tôt. Son chiffre d’affaires a reculé de 2,5% à 8,07 milliards.
Flavio Cattaneo, le nouvel administrateur délégué de Telecom Italia, a reconnu hier des difficultés avec la filiale brésilienne TIM Participacoes et n’a pas exclu d’y changer des têtes, selon des responsables syndicaux de cette dernière. Il a assuré ne pas prévoir de suppressions de postes et a confirmé des projets d’investissements dans les réseaux et la fibre optique. Le dirigeant a en revanche indiqué que le retour sur investissement de la filiale n'était pas ce qu’il espérait et qu’il regarderait ce dossier de près.
Telecom Italia a annoncé hier avoir nommé Arnaud de Puyfontaine, président du directoire de Vivendi, à la vice-présidence de son conseil d’administration. Ce poste ne comprend pas de responsabilités opérationnelles mais confirme l’influence croissante du groupe français sur l’opérateur télécoms italien. En moins d’un an, Vivendi est devenu le premier actionnaire de Telecom Italia dont il détient désormais 24,9% du capital. L’ex-administrateur délégué Marco Patuano a démissionné en mars à la suite de divergences stratégiques avec son nouvel actionnaire.
AT&T a publié hier soir un chiffre d’affaires trimestriel en hausse de près d’un quart et un bénéfice supérieur aux attentes, grâce à l’intégration de l’opérateur de télévision par satellite DirecTV acquis l’an dernier. Le bénéfice net de l’opérateur télécoms ressort à 3,80 milliards de dollars (3,37 milliards d’euros), soit 0,61 dollar par action, contre 3,26 milliards (0,63 dollar/action) un an auparavant. Hors éléments exceptionnels, il ressort à 72 cents, soit trois cents au-dessus du consensus.
Alors que la rumeur d’un intérêt pour Telecom Italia circule régulièrement, le directeur financier d’Orange, Ramon Fernandez, a assuré ce matin lors de la conférence téléphonique de présentation des résultats du premier trimestre, que le groupe ne travaille sur aucun projet de rapprochement avec un opérateur historique européen. Orange n’a « aucune discussion » en cours concernant un éventuel rapprochement avec le groupe de télécoms koweïtien Zain ou l’opérateur néerlandais KPN, a ajouté Ramon Fernandez. Quant à une éventuelle consolidation du marché français, le directeur financier a estimé que le sujet reviendra probablement sur la table à terme.
Craignant une trop forte concentration du marché de la téléphonie mobile outre-Manche, la Commission européenne opposera son veto au rachat de l’opérateur mobile O2, filiale de l’espagnol Telefonica, par Hutchison Holdings pour 10,3 milliards de livres (13,2 milliards d’euros), rapportait hier soir Reuters de deux sources proches du dossier. Bruxelles va solliciter cette semaine l’accord des autorités nationales concernées pour leur demander d’avaliser ce veto. L’exécutif européen a fixé le 19 mai comme date limite pour rendre sa décision.
L’opérateur brésilien de télécommunications Oi a entamé hier des discussions avec une partie de ses créanciers dans l’espoir d’aboutir à la restructuration de quelque 12,7 milliards d’euros de dettes obligataires, rapportait hier Reuters de plusieurs sources. Conseillé par Moelis, un groupe de plus de 25 investisseurs participe aux discussions, notamment BlackRock, Citadel et Pacific Investment Management. Près de la moitié de la dette de 54,9 milliards de reals (13,7 milliards d’euros) d’Oi arrive à échéance d’ici fin 2017.
CK Hutchison Holdings a accepté de conclure des accords de partage de réseaux avec Sky et Virgin Media pour tenter d’apaiser les craintes que suscite au sein des autorités européennes son projet de rachat de l’opérateur mobile britannique O2, indique jeudi Reuters de trois sources proches du dossier. Ce dossier est considéré comme un test de l’attitude de la commissaire européenne à la Concurrence, Margrethe Vestager, à l'égard de la consolidation en cours dans le secteur européen des télécoms.
L'échec du projet de rachat de Bouygues Telecom a fait perdre neuf milliards d'euros de capitalisation boursière au secteur hier. La concurrence va rester vive.
L’abandon du projet de rachat de Bouygues Telecom par Orange provoque d’importants dégâts lundi à la Bourse de Paris. A 12 heures, la perte cumulée de capitalisation boursière atteint 8 milliards d’euros. Avec une chute de 2,5 milliards d’euros, Numericable-SFR est le plus gros perdant, devant Iliad (1,88 milliard). Les deux opérateurs, qui auraient dû profiter du démantèlement de Bouygues Telecom pour récupérer des actifs, ne peuvent plus compter sur cet effet positif.
L'échec des négociations avec Orange, moins d'un an après le rejet de l'offre de SFR, place la filiale de Bouygues seule face à la fragilité de son modèle.
Huawei Technologies a publié vendredi un chiffre d’affaires 2015 en hausse de 37%, à 395 milliards de yuans (53,8 milliards d’euros). Tirant parti de la montée en gamme de ses produits, le groupe basé à Shenzhen est devenu le premier fabricant chinois de smartphones à écouler plus de 100 millions d’appareils en une année. Son bénéfice net a augmenté de 32%, à 36,9 milliards de yuans. Huawei vise un chiffre d’affaires de 485 milliards de yuan pour l’exercice en cours, soit progression de 23%.