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Nokia a annoncé la suppression de 460 postes en France sur 2019 et 2020, dans le cadre du nouveau plan mondial de réduction des coûts annoncé en octobre. La plupart des activités et fonctions centrales sont concernées, selon l'équipementier en télécoms finlandais, propriétaire d’Alcatel-Lucent. Les activités recherche et développement en France, ainsi que les trois filiales françaises - Nokia Bell Labs France, Alcatel Submarine Networks (ASN) et Radio Frequency Systems (RFS) - ne seront pas touchées, a-t-il assuré. Nokia, toute filiales confondues, emploie 5.516 salariés en France. Alcatel Lucent, qui est concerné par la restructuration, compte 4.136 salariés.
Liberty Latin America a reconnu avoir approché Millicom International Cellular en vue d’une acquisition, confirmant une information de Reuters. Détenteurs de plusieurs opérateurs de télécoms en Amérique du Sud et dans les Caraïbes, Liberty Latin America est soutenu par le magnat américain des télécoms John Malone. Millicom, présent dans neuf pays sud-américains ainsi qu’au Tchad et en Tanzanie, compte au total 51 millions de clients. Il est détenu à 37,2% par la société suédoise Kinnevik. Sa capitalisation boursière à New York dépasse les 7 milliards de dollars.
Nokia a annoncé la suppression de 460 postes en France sur 2019 et 2020, dans le cadre du nouveau plan mondial de réduction des coûts annoncé en octobre. La plupart des activités et fonctions centrales sont concernées, selon l'équipementier en télécoms finlandais, propriétaire d’Alcatel-Lucent. En revanche les activités recherche et développement en France, ainsi que les trois filiales françaises - Nokia Bell Labs France, Alcatel Submarine Networks (ASN) et Radio Frequency Systems (RFS)- ne seront pas touchées, a-t-il assuré.
Les services de sécurité polonais ont arrêté un employé chinois de Huawei et un employé polonais d’Orange Polska pour des soupçons d’espionnage, rapportait vendredi l’agence de presse PAP. Des bureaux de Huawei en Pologne et de la filiale polonaise d’Orange ont également fait l’objet de perquisitions, ainsi que le siège de l’Autorité polonaise des télécoms, a précisé la chaîne de télévision publique polonaise TVP. Les deux hommes seront détenus pendant trois mois, a déclaré le porte-parole de l’agence de sécurité cité par PAP. Samedi, l'équipementier télécoms Huawei a annoncé avoir licencié son employé incriminé.
Les services de sécurité polonais ont arrêté un employé chinois de Huawei et un employé polonais d’Orange Polska pour des soupçons d’espionnage, rapporte vendredi l’agence de presse PAP. Des bureaux de Huawei en Pologne et de la filiale polonaise d’Orange ont également fait l’objet de perquisitions, ainsi que le siège de l’Autorité polonaise des télécoms, a précisé la chaîne de télévision publique polonaise TVP.
Ericsson va comptabiliser une charge de 6,1 milliards de couronnes (595 millions d’euros) pour le quatrième trimestre liée à sa division déficitaire Business Support System (BSS). Cette division fournit des produits de facturation en temps réel. Ericsson dit vouloir accélérer la restructuration de BSS, qui fait partie de son pôle de Services numériques, une activité représentant environ 17% du chiffre d’affaires du groupe. Il veut se recentrer sur ses produits de base, afin de réduire les pertes liées à BSS en 2019. Ericsson prévoit de nouvelles charges de restructuration de 1,5 milliard de couronnes en 2019, dont via des réductions d’effectifs.
Vodafone a annoncé jeudi prévoir de supprimer jusqu'à 1.200 emplois en Espagne, soit environ 24% de ses effectifs dans le pays, en conséquence de la pression sur les prix liée à une intensification de la concurrence. L’opérateur britannique de téléphonie mobile, qui emploie 5.100 personnes en Espagne, entamera ce mois-ci des consultations avec les représentants du personnel. Ces suppressions de postes font suite à un recul du chiffre d’affaires en Espagne au premier semestre de l’exercice 2018-2019.
Vodafone a annoncé jeudi prévoir de supprimer jusqu'à 1.200 emplois en Espagne, soit environ 24% de ses effectifs dans le pays, en conséquence de la pression sur les prix liée à une intensification de la concurrence. L’opérateur britannique de téléphonie mobile, qui emploie 5.100 personnes en Espagne, entamera ce mois-ci des consultations avec les représentants du personnel, a-t-il indiqué.
Ericsson va comptabiliser une charge de 6,1 milliards de couronnes (595 millions d’euros) pour le quatrième trimestre liée à sa division déficitaire Business Support System (BSS). Cette division fournit des produits de facturation en temps réel et a tenté en vain de se développer dans l’accompagnement des clients sur de grands projets de transformation. « La demande prévue des clients (...) ne s’est pas concrétisée », note l'équipementier en télécoms suédois dans un communiqué, et « certains projets de transformation complexes ont connu des retards et des dépassements de coûts ».
L’action du premier opérateur télécoms belge Proximus a été suspendue mercredi, a annoncé l’autorité des marchés financiers du pays (FSMA), sur fond de rumeurs d’un plan de restructuration. Selon les syndicats, cités par plusieurs organes de presse belges, 2.000 emplois seraient menacés, soit un emploi sur six au sein du groupe. Mercredi, le ministre de l’Emploi, Kris Peeters a indiqué que le plan de Proximus impliquerait le départ de 1.900 personnes, mais aussi 1.250 engagements. Proximus est sous pression avec l’ouverture du marché des télécoms belges à un quatrième opérateur mobile.
Contacté par l’agence Agefi-Dow Jones, un porte-parole d’Orange a rappelé que «la société n’a pas pour habitude de commenter les rumeurs de marché» après que le quotidien El Economista eut indiqué ce matin que l’opérateur français envisageait de racheter Euskaltel pour renforcer ses positions dans le Nord de l’Espagne. Selon ING, une éventuelle acquisition de l’opérateur télécoms basque n’aurait qu’un effet marginal sur l’endettement d’Orange. Coté à la Bourse de Madrid depuis 2015, Euskaltel capitalise environ 1,3 milliard d’euros.
Fitch Ratings a indiqué lundi que l’intensité concurrentielle devrait diminuer sur le marché français des télécoms, après une période de pression tarifaire élevée. Selon l’agence de notation, l’adhésion des consommateurs à la convergence fixe-mobile a permis à Orange d'établir une forte position sur le marché. Iliad a quant à lui vu ses indicateurs opérationnels s’amoindrir, l’entrée sur le marché de son service Free Mobile en 2012 ayant marqué le début d’une longue guerre des prix. Sur le plan opérationnel, SFR, filiale d’Altice, n’a guère progressé, tant au niveau du mobile que du fixe. Fitch promet un meilleur avenir aux opérateurs ayant mis l’accent sur la qualité du réseau et des services.
Huawei Technologies, accusé par Washington d'être lié au gouvernement chinois, a lancé lundi une nouvelle puce Kunpeng 920, conçue par sa filiale HiSilicon, en vue de se renforcer dans la conception de semi-conducteurs sans pour autant développer une activité propre de fondeur. Cette nouvelle puce dédiée aux serveurs est basée sur l’architecture d’ARM, société britannique rachetée par le conglomérat japonais SoftBank Group. L'équipementier télécoms chinois a aussi dévoilé lundi de nouveaux serveurs baptisés TaiShan conçus pour le traitement de données de masse, le stockage et les applications ARM natives.
Fitch Ratings a indiqué lundi que l’intensité concurrentielle devrait diminuer sur le marché français des télécoms, après une période caractérisée par une pression tarifaire élevée. Selon l’agence de notation, le meilleur équilibre entre les quatre opérateurs français en matière de parts de marché et les besoins élevés d’investissements dans les infrastructures devraient toutefois conduire à un environnement de marché « plus rationnel ».
Huawei Technologies, accusé par Washington d'être lié au gouvernement chinois, a lancé aujourd’hui une nouvelle puce Kunpeng 920, conçue par sa filiale HiSilicon, en vue de se renforcer dans la conception de semi-conducteurs sans pour autant développer une activité propre de fondeur. Cette nouvelle puce dédiée aux serveurs est basée sur l’architecture d’ARM, société britannique rachetée par le conglomérat japonais SoftBank Group.
Apple devra faire face cette année à une série de menaces en Chine, selon Reuters. Ses modèles d’iPhone les plus récents pourraient être interdits à la vente, dans le cadre d’une bataille judiciaire face à Qualcomm. Autre question, l’issue incertaine des négociations commerciales entre Washington et Pékin, amplifiée par une montée du sentiment patriotique en Chine, et du déploiement du réseau 5G, qu’il ne déploiera pas avant 2020, ce qui pourrait favoriser ses rivaux chinois Huawei et Samsung. Apple, qui a dû abaisser, mercredi, sa prévision de chiffre d’affaires trimestriel, et perdu près de 10% en Bourse jeudi, a repris vendredi 4,27% à 148,26 dollars en clôture, lors d’un rebond général porté notamment par une possible reprise des négociations commerciales entre les Etats-Unis et la Chine.
Deutsche Telekom a engagé une action en justice contre le régulateur de réseaux allemand, selon le journal Die Welt. Il pointe les préconditions demandées aux opérateurs pour participer aux enchères relatives aux services mobiles de cinquième génération (5G), dont la date butoir pour les candidats est fixée au 25 janvier. Berlin a déclaré que tous les candidats à des fréquences 5G devaient investir pour développer le réseau mobile allemand et, le cas échéant, laisser les nouveaux entrants utiliser leurs infrastructures. Les trois principaux opérateurs allemands - Deutsche Telekom, Vodafone et Telefonica Deutschland - ont désormais engagé une action judiciaire contre le régulateur du réseau relative à la légalité des préconditions.
La filiale indienne de Foxconn assemblera les iPhone haut de gamme d’Apple (iPhone X) dès le début 2019, une première dans ce pays pour le fabricant taïwanais, rapportait hier Reuters. Foxconn utilisera pour ce faire son usine de Sriperumbudur, dans l’Etat du Tamil Nadu, dans le sud de l’Inde. Le groupe, qui fabrique déjà des téléphones pour Xiaomi, va investir 25 milliards de roupies indiennes (312 millions d’euros) pour agrandir le site, a déclaré à l’agence le ministre de l’Industrie du Tamil Nadu, MC Sampath. Jusqu'à présent, seuls les iPhone SE et 6S, les appareils les plus accessibles du groupe californien, étaient assemblés en Inde par la filiale locale de Wistron, un autre groupe taïwanais.