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Altice Europe se prépare à vendre une participation, dans une quinzaine de jours, dans son réseau de fibre optique au Portugal, selon Reuters, qui cite des sources au fait du dossier. Elle a engagé Lazard pour sonder les éventuels candidats, parmi lesquels les fonds américains KKR et Morgan Stanley Infrastructure Partners. En novembre dernier, le groupe de médias et de télécoms, lourdement endetté, qui a pris le contrôle de Portugal Telecom en 2015, a cédé à trois fonds d’investissement une participation minoritaire de 49,99% dans SFR FTTH, son réseau de fibre optique en France pour 1,8 milliard d’euros. Morgan Stanley Infrastructure Partners, associé à Horizon Equity Partners, qui a repris 75% des activités de tours portugaises d’Altice l’année dernière, est considéré comme un candidat de poids.
L’opérateur télécoms a annoncé aujourd’hui l’acquisition de 100% du capital de la société britannique SecureData et de sa filiale SensePos. Le montant de la transaction n’a pas été dévoilé. SecureData est un fournisseur indépendant de services de cybersécurité au Royaume-Uni. L’entreprise a réalisé un chiffre d’affaires annuel d’environ 50 millions d’euros en 2018 et enregistré un taux de croissance supérieur à 20% depuis 2016.
Mirova, filiale de Natixis Investment Managers, filiale de gestion d’actifs du groupe BPCE, a annoncé jeudi avoir pris une participation de 49% dans Axione, filiale de Bouygues Energies & Services (groupe Bouygues Construction). Cette prise de participation, menée via les fonds d’infrastructures de Mirova, permettra de constituer un leader dans l’exploitation des infrastructures très haut débit fixes et mobiles en France et à l’international, précisent les deux sociétés dans un communiqué. Axione a notamment développé des projets d’infrastructures de fibre optique mutualisées en zones rurales : elle est déjà engagée d’ici 2022 sur un périmètre minimum de réalisation et d’exploitation de 6 millions de prises FTTH (fibre jusqu'à l’abonné) en France accessibles à tous les opérateurs, moyennant plus de 3 milliards d’euros d’investissement.
Brookfield Asset Management étudierait la possibilité de déposer une offre d’achat sur KPN, indique Bloomberg. Le fonds canadien aurait approché des fonds de pension néerlandais pour l’aider à financer une telle opération. La capitalisation boursière de l’opérateur de télécoms néerlandais dépasse 10,5 milliards d’euros. Selon Bloomberg, Brookfield AM n’aurait pas encore pris contact avec KPN.
L’équipementier télécoms finlandais a publié ce matin au titre du quatrième trimestre 2018 un bénéfice d’exploitation en hausse de 12% à 1,12 milliard d’euros, un niveau légèrement supérieur au consensus qui tablait sur 1,06 milliard. Il a déclaré que les investissements dans les réseaux de téléphonie de cinquième génération (5G) généreraient des revenus au cours des deux prochaines années mais a averti que l’exercice 2019 commencerait lentement avant une accélération attendue au second semestre, en soulignant que le déploiement de la 5G en était à des étapes différentes en fonction des pays.
L’Union européenne réfléchit à des propositions qui reviendraient à exclure les équipements du chinois Huawei des réseaux mobiles de prochaine génération (5G), rapporte Reuters, citant quatre haut responsables européens. Bruxelles est encore à un stade très préliminaire, mais semble durcir ses positions en la matière, dans la lignée des Etats-Unis. Plusieurs pays occidentaux, Etats-Unis en tête, redoutent que Pékin n’utilise les infrastructures du premier équipementier télécoms mondial à des fins d’espionnage. Une option envisagée par la Commission européenne est de modifier une loi de 2016 sur la cybersécurité, en incluant les réseaux 5G dans des infrastructures jugées critiques, ou de réviser des règles de marchés publics.
La France va renforcer son contrôle des infrastructures télécoms dans la perspective du déploiement de la téléphonie cinquième génération (5G). Elle imposera aux opérateurs de demander une autorisation avant de recourir à certains matériels jugés sensibles. Un amendement en ce sens a été déposé ce vendredi au projet de loi Pacte. Plusieurs pays occidentaux redoutent que Pékin n’utilise les infrastructures de Huawei, premier équipementier télécoms mondial, à des fins d’espionnage.
Vodafone a annoncé vendredi un recul de son chiffre d’affaires au troisième trimestre clos le 31 décembre, mais a confirmé ses projections pour l’exercice 2018-2019. Le chiffre d’affaires de l’opérateur de télécoms s’est élevé à 11 milliards d’euros au troisième trimestre, par rapport à 11,8 milliards d’euros à la période correspondante de l’exercice précédent. La croissance organique des services n’est que de 0,1% au troisième trimestre, ce qui constitue un ralentissement par rapport à la hausse de 0,5% enregistrée au trimestre clos fin septembre.
Visé par deux mises en demeure distinctes prononcées par l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep), Orange s’est dit mardi « déterminé » à donner satisfaction au régulateur et éviter ainsi de devoir payer jusqu'à 1,45 milliard d’euros d’amendes. « Orange est déterminé à satisfaire les demandes de l’Arcep », a indiqué à l’agence Agefi-Dow Jones un porte-parole de l’ex-France Telecom, qui précise que le réseau cuivre de l’opérateur télécoms a vécu l’an passé « une de ses pires années » en raison notamment « des aléas climatiques ».
La filiale du groupe Iliad a annoncé aujourd’hui avoir franchi le cap du million d’abonnés à la fibre en France. L’opérateur télécoms précise avoir en un an quasiment doublé son parc d’abonnés fibre en recrutant plus de 420.000 nouveaux abonnés FTTH en 2018. Il confirme ses objectifs de recruter environ 500.000 abonnés fibre par an et de disposer de 20 millions de prises raccordables au FTTH à fin 2022.
Orange a déclaré lundi, en réponse à des informations de presse, qu’il n’envisageait pas de soumettre une offre d’achat sur la totalité du capital de l’opérateur espagnol de télécoms Euskaltel. Dans un communiqué remis à l’autorité espagnole de régulation des marchés financiers, il a indiqué qu’il surveillait néanmoins les opportunités de croissance en Espagne. Vendredi, le portail d’informations TMTFinance.com rapportait qu’Orange envisageait une offre publique d’achat sur Euskaltel et qu’il avait engagé Credit Suisse en tant que conseiller.
Orange a déclaré lundi, en réponse à des informations de presse, qu’il n’examinait pas actuellement la possibilité de soumettre une offre d’achat sur la totalité du capital de l’opérateur espagnol de télécommunications Euskaltel. Dans un communiqué remis à l’autorité espagnole de régulation des marchés financiers, Orange a indiqué qu’il surveillait néanmoins constamment les opportunités de croissance en Espagne.
Le cours de l’action Telecom Italia chutait de 9% vendredi matin au lendemain de l’annonce par l’opérateur de télécoms italien d’un résultat brut préliminaire 2018 en baisse par rapport à celui de 2017. Le groupe, qui a également dit que ses activités domestiques devraient continuer à subir des pressions tout au long de l’année 2019, a prévenu jeudi soir, sur la base de résultats préliminaires et non audités pour l’exercice 2018, que son excédent brut d’exploitation (Ebitda) organique serait d’environ 8,1 milliards d’euros, soit une baisse de 5% par rapport à 2017.
Orange a fait appel aux services de Credit Suisse comme banque conseil en vue d’une possible offre sur l’opérateur télécoms espagnol Euskaltel, rapporte jeudi le journal en ligne TMT Finance, sans citer de sources. Euskaltel compte environ 800.000 clients dans le nord de l’Espagne et est capitalisé à hauteur de 1,33 milliard d’euros à la Bourse de Madrid, contre 35,76 milliards pour Orange. Le premier actionnaire d’Euskaltel est la banque espagnole Kutxabank (21,32%), le second étant le fonds britannique Zegona Communications (15%), qui a dit lundi vouloir lever des fonds pour se renforcer dans l’opérateur.
Vodafone et IBM ont annoncé la création d’une coentreprise destinée à permettre aux sociétés de lier les différents systèmes de cloud sur les nouveaux réseaux de cinquième génération (5G) de téléphonie mobile. L’opérateur télécoms britannique versera 550 millions de dollars (483 millions d’euros) au groupe américain dans le cadre d’un contrat de services de 8 ans. Cette coentreprise se concentrera sur les marchés britannique, allemand et irlandais, dans les secteurs comme la distribution, les services aux collectivités, l’agriculture et les transports. Elle devrait être opérationnelle au premier semestre 2019.
Vodafone et IBM ont annoncé la création d’une coentreprise destinée à permettre aux sociétés de lier les différents systèmes de cloud sur les nouveaux réseaux de cinquième génération (5G) de téléphonie mobile. L’opérateur télécoms britannique versera 550 millions de dollars (483 millions d’euros) au groupe américain dans le cadre d’un contrat de services de huit ans, qui proposera aux entreprises en réseau des outils faisant notamment appel à l’intelligence artificielle et à l’automatisation.