Retrouvez les articles d’actualité et d’analyse portant sur les résultats financiers (comptes trimestriels, semestriels, annuels, journées investisseurs, avertissements sur résultats) publiés par les grandes entreprises françaises et internationales.
Le cours de l’action Air France-KLM plongeait de 7,3% à 7,72 euros vendredi en fin de matinée, après la publication par la compagnie aérienne de ses résultats du premier trimestre. En perte de 269 millions d’euros sur les trois premiers mois de l’année, le groupe regroupant les compagnies aériennes Air France et KLM a indiqué que son résultat d’exploitation connaîtrait une baisse «sensible» cette année par rapport à 2017, en raison des grèves à Air France et de la hausse des cours du pétrole. «Au regard de leurs indications, nous considérons que le résultat d’exploitation pourrait reculer de 15% en 2018 par rapport à 2017, alors que le consensus tablait sur une baisse de 6%», souligne un analyste.
Veolia Environnement a confirmé ce matin ses objectifs financiers après une progression de ses résultats au premier trimestre malgré des effets de change défavorables. «Les performances enregistrées au cours du premier trimestre nous permettent d'être très confiants dans l’atteinte de nos objectifs pour l’ensemble de l’année», a déclaré le président-directeur général de Veolia, Antoine Frérot, cité dans un communiqué. «La dynamique de croissance du groupe s’amplifie, avec ce sixième trimestre consécutif de progression soutenue de l’activité», a-t-il souligné.
Le cours de l’action Nexans a perdu jusqu'à 14% ce matin, à la suite de la publication du chiffre d’affaires du premier trimestre du fabricant de câbles. Il a baissé de 4,6% à cours des métaux constants, à 1,03 milliard d’euros. Le groupe explique cette contraction par un fort repli de ses ventes de câbles à haute tension et pour le secteur pétrolier. Le pôle haute tension et projets a accusé une chute organique de 31% de ses revenus au premier trimestre, tandis que les divisions bâtiment et industrie ont dégagé une croissance légèrement positive.
L’action Snap s’est effondrée de plus de 22%, à 11,01 dollars, hier à Wall Street après que l'éditeur de Snapchat a fait part de revenus nettement inférieurs aux attentes au premier trimestre, à la suite d’une refonte de son application qui a fait fuir des utilisateurs et freiné les achats de certains annonceurs. Les revenus de l'éditeur ont progressé de 54,1% sur les trois premiers mois de l’année, à 230,7 millions de dollars, mais les analystes les attendaient à 244,3 millions selon le consensus FactSet.
Estée Lauder a relevé aujourd’hui ses prévisions annuelles après avoir enregistré au premier trimestre 2018 un bénéfice supérieur aux attentes, porté par la forte demande pour ses marques Clinique et La Mer. Le fabricant américain de cosmétiques anticipe désormais un bénéfice ajusté par action annuel compris entre 4,38 dollars (3,65 euros) et 4,42 dollars, contre une fourchette de 4,27 à 4,32 dollars auparavant. Le groupe new-yorkais profite également de solides ventes dans les boutiques hors taxes et du dynamisme du marché des produits dermocosmétiques en Chine et en Asie du Sud.
McDonald’s a publié un bénéfice net en hausse et meilleur qu’attendu par les analystes, au titre du premier trimestre. Le bénéfice net s’est élevé à 1,38 milliard de dollars, soit 1,72 dollar par action, de janvier à mars, contre un profit de 1,21 milliard de dollars, ou 1,47 dollar par action, pour la période correspondante de l’exercice 2017. Le profit net ajusté est ressorti à 1,79 dollar. Le chiffre d’affaires s’est établi à 5,14 milliards de dollars au premier trimestre, contre 5,7 milliards de dollars un an plus tôt. Ce repli provient du passage en franchise d’un nombre croissant de restaurants McDonald’s.
Electrolux a publié ce matin un résultat opérationnel ajusté du groupe en repli de 5,5% à 1,36 milliard de couronnes (129,7 millions d’euros) au premier trimestre 2018, contre alors que le consensus des analystes financiers donnait 1,48 milliard. Le fabricant suédois de produits électroménagers désormais pour l’ensemble de l’exercice un impact matières premières compris entre 1,6 et 1,8 milliard de couronnes contre une précédente estimation de 1,2 milliard. Le groupe s’attend à un effet de changes négatif de 400 millions de couronnes.
L’action Rexel dévissait de 6,33% à 12,87 euros en fin de matinée, sa plus forte baisse en séance depuis l'été 2016, après la publication de résultats trimestriels inférieurs aux attentes à cause d’une hausse des coûts du distributeur de matériel électrique. S’il a confirmé ses objectifs de croissance du chiffre d’affaires et résultat d’exploitation (Ebita) ajusté pour 2018, Rexel a fait état d’une baisse trimestrielle de 4,8% de son Ebita ajusté à 127,2 millions d’euros.
Sony a déclaré vendredi s’attendre à un recul de 8,8% de son bénéfice d’exploitation sur l’exercice fiscal à fin mars 2019, la vigueur du yen écornant les profits de son activité de capteurs d’images. Le groupe japonais d'électronique table sur un bénéfice d’exploitation de 670 milliards de yens (5,1 milliards d’euros) sur l’exercice fiscal en cours contre 734,86 milliards de yens l’année précédente, qui constituait un nouveau record en termes de profits. Les analystes tablaient jusqu'à présent sur un bénéfice de 765,04 milliard de yen pour l’exercice en cours, selon le consensus réalisé par Thomson Reuters.
Intel a publié hier des résultats trimestriels supérieurs aux attentes tout en relevant ses prévisions pour l’ensemble de l’année, des annonces qui entraînent une hausse de près de 8% du titre du numéro un mondial des puces informatiques dans des échanges d’après-Bourse. Les ventes de puces pour PC ont progressé de 3%, à 8,2 milliards de dollars (6,8 milliards d’euros), alors que les revenus tirés de l’activité centre de données ont augmenté de 24%, à 5,2 milliards, surpassant largement un consensus de 4,73 milliards. Sur le trimestre janvier-mars, le bénéfice net du groupe a augmenté à 4,45 milliards de dollars, soit 93 cents par action, contre 2,96 milliards (61 cents par action) un an plus tôt.
Le géant américain du e-commerce Amazon a fait part hier de résultats qui ont nettement dépassé les attentes des analystes au premier trimestre, toujours portés par la robuste performance de sa division d’informatique dématérialisée et par la hausse de ses ventes de détail en Amérique du Nord. Le titre Amazon avançait de 6,2%, à 1.613 dollars, après-Bourse. Le distributeur sur internet a dégagé un bénéfice de 1,6 milliard de dollars, soit 3,56 dollars par action, entre janvier et mars, contre 724 millions de dollars, ou 1,48 dollar par action, sur la période correspondante l’an dernier. Le résultat opérationnel a également bondi de 92%, à 1,9 milliard de dollars, contre 1 milliard de dollars un an plus tôt.
Le spécialiste du petit équipement domestique Seb a indiqué hier qu’il visait une croissance organique de ses ventes supérieure à 5% en 2018, alors que celle-ci s’est inscrite à 7,4% au premier trimestre. Le groupe a également indiqué que sur la base des parités actuelles, son résultat opérationnel d’activité devrait croître de plus de 5% par rapport à celui de 2017. De plus, «la poursuite du désendettement devrait conduire à un ratio dette nette/Ebitda (excédent brut d’exploitation) ajusté inférieur à 2 à fin 2018», a souligné Seb dans un communiqué.
Safran a estimé hier qu’il atteindrait le haut de ses objectifs annuels de résultats après une hausse de 12% de son chiffre d’affaires au premier trimestre, qui comprend un mois d’intégration de l’équipementier Zodiac Aerospace dont il a pris le contrôle en février. Le groupe d’aérospatiale et de défense a confirmé ses objectifs 2018, à savoir une nette accélération de la hausse de son résultat opérationnel courant (ROC) à 7%-10%, contre 2,7% en 2017, une croissance organique de 2%-4% de son chiffre d’affaires (7,4% l’an passé).
GlaxoSmithKline a annoncé aujourd’hui une baisse de 2% à la fois de son chiffre d’affaires et de son bénéfice au premier trimestre, le renchérissement de la livre venant contrebalancer les ventes prometteuses de son nouveau vaccin Shingrix. Le bénéfice ajusté par action du laboratoire britannique est ressorti à 24,6 pence pour un chiffre d’affaires de 7,22 milliards de livres (8,26 milliards d’euros). Les analystes anticipaient en moyenne un bénéfice de 24,25 pence et un chiffre d’affaires de 7,24 milliards.
L’assureur-crédit Coface a annoncé hier avoir enregistré un résultat net de 35,5 millions d’euros au premier trimestre, contre 7,3 millions un an plus tôt, soutenu par «un environnement économique porteur». Son ratio de sinistralité net s’est amélioré de plus de 18 points de base, à 39,8%, avec un ratio net combiné de 72,5%. L’assureur-crédit a par ailleurs confirmé son objectif d’économies de coûts annualisé de 30 millions d’euros en 2018 et ses objectifs d’un ratio combiné net à environ 83% à travers le cycle et d’atteindre une rentabilité moyenne des fonds propres supérieure à 9%.
Mediaset a annoncé hier un bénéfice net de 90,5 millions d’euros en 2017, alors qu’un accord passé avec Vivendi et dénoncé par la suite avait entraîné dans le rouge le télédiffuseur en 2016, avec une perte de 294,5 millions d’euros. Le chiffre d’affaires global, de 3,63 milliards d’euros, est globalement stable mais le CA ajusté - soit hors coûts de restructuration - tiré de la chaîne payante Premium, a diminué à 587,4 millions d’euros, contre 619,8 millions d’euros en 2016.
Caterpillar a relevé aujourd’hui son objectif de bénéfice sur l’exercice en cours après un premier trimestre supérieur aux attentes grâce à la forte demande pour ses engins de chantier et de matériel minier. Il s’attend désormais à un bénéfice net par action compris dans une fourchette de 9,75 à 10,75 dollars, soit 2 dollars au-dessus de celle annoncée en janvier. Le bénéfice net du premier trimestre est ressorti à 2,74 dollars par action contre 2,04 dollars prévu par le consensus des analystes. Les ventes ont progressé de 31% à 12,9 milliards de dollars (10,6 milliards d’euros), dépassant aussi les attentes.
SAP a fait état aujourd’hui de résultats encourageants au premier trimestre, en affirmant avoir gagné des parts de marché sur ses concurrents dans le cloud (informatique dématérialisée) et être en bonne voie pour redresser sa marge. Le géant allemand des logiciels a également relevé sa prévision de chiffre d’affaires pour cette année à la faveur de l’acquisition, annoncée en janvier, de la société américaine Callidus pour 2,4 milliards de dollars (1,96 milliard d’euros). Le groupe prévoit désormais un chiffre d’affaires total de 24,8 à 25,3 milliards d’euros, ce qui représente une croissance de 5,5 à 7,5%, contre une prévision précédente de croissance de 5 à 7%. Son bénéfice opérationnel non IFRS devrait être compris entre 7,35 milliards et 7,50 milliards.
L’exploitant de centres commerciaux Unibail-Rodamco a fait part hier d’une hausse de 1,3% de son chiffre d’affaires au premier trimestre, à 535,7 millions d’euros, tiré par la vive hausse des loyers de son pôle bureaux (+6,6%) et par la progression des centres commerciaux (+4,2%). Du fait du calendrier de certains salons biennaux et de la fermeture de l’hôtel Pullman Montparnasse pour rénovation, les revenus locatifs bruts du pôle congrès & exposition ont décliné de 10,2%, à 57,6 millions d’euros.