Désigné hier par le tribunal de commerce, le fonds est aux commandes depuis ce matin. Il engage notamment 70 millions d'euros de financements, dont 40 millions de fonds propres.
Banco Popolare et Banca Popolare di Milano (BPM) ont annoncé hier qu’elles supprimeraient 1.800 emplois et fermeraient 335 agences avant 2020 à l’issue de leur fusion qui doit créer cette année la troisième banque italienne. Les deux établissements ont convenu en mars de créer une nouvelle entité gérant 171 milliards euros d’actifs, au réseau de plus de 2.400 agences et aux effectifs de l’ordre de 25.000 salariés.
En contrepartie d'une augmentation de capital garantie de l'ordre de 40 millions d'euros, les banques ont décalé la maturité du prêt senior et revolving.
Le groupe New York Times a annoncé hier qu’il fermerait ses activités d'édition et de pré-impression à Paris liées à son édition internationale, ce qui devrait se traduire par la suppression ou la relocalisation de 70 postes. Il chiffre le coût de cette restructuration à 15 millions de dollars (13 millions d’euros). Pratiquement toutes les charges seront passées au deuxième trimestre et les fonctions concernées seront transférées à New York et Hong-Kong.
La banque sino-britannique Standard Chartered compte vendre un portefeuille de 4,4 milliards de dollars (3,9 milliards d’euros) d’actifs asiatiques, selon des sources citées par Bloomberg. La banque entend notamment céder 1,4 milliard de dollars de prêts concédés à une dizaine d’entreprises indiennes opérant dans les infrastructures et les industries énergétiques, qui s’ajouteront au milliard de dollars d’actifs indiens vendu l’an dernier.
La banque sino-britannique Standard Chartered rechercherait à vendre un portefeuille de 4,4 milliards de dollars (3,9 milliards d’euros) d’actifs asiatiques, selon des sources citées par Bloomberg. La banque entend notamment céder 1,4 milliard de dollars de prêts concédés à une dizaine d’entreprises indiennes opérant dans les infrastructures et les industries énergétiques, qui s’ajouteront au milliard d’actifs indiens vendu l’an dernier. Alors que son exercice 2015 s’est soldé par la première perte du groupe depuis 1989, Standard Chartered a dévoilé en novembre son nouveau plan stratégique. Ce dernier vise notamment à vendre ou restructurer l’équivalent de 100 milliards de dollars d’actifs pondérés du risque d’ici 2018.
GE Money Bank, une filiale du pôle financier de General Electric, a annoncé son intention d’introduire en Bourse une majorité de sa filiale tchèque. L’entité, qui possède 229 agences et sert 1,16 million de clients particuliers et professionnels, affiche un actif net tangible de 27,3 milliards de couronnes tchèques (1,01 milliard d’euros). Cette IPO « marquera une nouvelle étape vers l’objectif de GE de réduire ses actifs dans les services financiers, dans le cadre de notre stratégie de recentrage vers le développement des activités technologiques et industrielles », a indiqué Richard Laxer, le président et directeur général de GE Capital.
Connu pour ses marques Dunlopillo ou Treca, le groupe est en plan de liquidation. Trois industriels et trois fonds doivent déposer des offres au tribunal aujourd'hui.
A trois jours de la date limite fixée par le tribunal de commerce de Meaux, les repreneurs potentiels du groupe Cauval, connu pour ses marques de literie Dunlopillo ou Simmons, peaufinent leurs offres. Alors que le groupe portugais Aquinos a déjà officialisé son intérêt en fin de semaine dernière, le fonds Perceva est prêt à déposer une offre de reprise globale, comprenant les différents sites industriels en France et leurs 1.800 salariés, a appris L’Agefi. Perceva travaille avec d’anciens dirigeants du groupe de literie. Les besoins de l’entreprise sont estimés entre 50 et 70 millions d’euros, dont près des deux tiers pour restaurer le BFR et assurer la production. Les fonds Arcole et Verdoso regarderaient également le dossier. Le nom des industriels Hilding Anders, CEB ou Steinhoff (propriétaire de Conforama) sont également cités. En difficultés depuis plusieurs mois, Cauval a déposé le bilan début mars et a été directement placé dans une procédure de cession. Le montant de son passif social et fiscal est estimé à près de 150 millions d’euros.
L’électricien espagnol veut obtenir un moratoire de sept mois, pour faciliter la signature d’un accord avec ses créanciers et le lancement de son plan stratégique.
Le groupe espagnol a trouvé un pré-accord avec ses principaux créanciers. Ils effaceraient 70% de leur dette et apporteraient 1,5 milliard de nouveaux financements, contre 95% du capital.
Abengoa a annoncé jeudi avoir trouvé un préaccord avec ses principales banques et ses détenteurs d’obligations. Il prévoit l’apport de 1,5 à 1,8 milliard d’euros par les créanciers pour un délai maximum de 5 ans, en échange de 55% du capital. 70% de la dette serait restructuré, contre une part d’environ 35% du capital. Les actionnaires actuels conserveraient seulement 5%. Pour entrer en vigueur, le projet doit être accepté par des créanciers représentant 75% du passif du groupe espagnol d'énergies renouvelables avant la date limite du 28 mars. Fin 2015, la dette brute d’Abengoa s'établissait à 9,4 milliards d’euros.