Nos articles d’actualité et d’analyse sur la banque centrale américaine (la Réserve fédérale ou Fed), sur les déclarations de ses principaux dirigeants, sur ses annonces de politiques monétaires (évolution des taux directeurs, programmes de liquidité ou de rachats d’actifs, suivi de l’inflation).
La hausse des taux Fed funds décidée en décembre par la Réserve fédérale a probablement porté la politique monétaire en territoire restrictif, a indiqué vendredi James Bullard, le président de la Fed de St. Louis. Le niveau actuel de l’inflation sous-jacente rend selon lui le taux actuel des Fed funds un peu restrictif. «Nous sommes en train de mettre des pressions à la baisse plutôt que des pressions à la hausse sur l’inflation», qui pourrait s'éloigner de l’objectif de 2% de la Fed, a ajouté James Bullard. Dans ce contexte, il estime que la Fed devrait rater à nouveau son objectif d’inflation en 2019.
La hausse des taux Fed funds décidée en décembre par la Réserve fédérale a probablement porté la politique monétaire en territoire restrictif, ce qui pourrait éloigner l'économie de l’un de ses objectifs principaux, a indiqué ce matin James Bullard, le président de la Fed de St. Louis. Le niveau actuel de l’inflation sous-jacente rend ainsi selon lui le taux actuel des Fed funds un peu restrictif. «Nous sommes en train de mettre des pressions à la baisse plutôt que des pressions à la hausse sur l’inflation», qui pourrait s'éloigner de l’objectif de 2% de la Fed, a ajouté James Bullard.
« Donald Trump a transformé le dollar en arme : il est possible que de plus en plus d’investisseurs se détournent du dollar au profit d’autres devises comme le renminbi ou le yen. »
La Réserve fédérale adoptera sans doute une attitude «patiente» cette année dans la gestion de sa politique monétaire au vu de la bonne dynamique économique des Etats-Unis mais aussi du ralentissement observable à l'étranger, a déclaré Richard Clarida, le vice-président de la banque centrale. La Fed a relevé les taux à quatre reprises l’an passé, et avait alors anticipé deux autres hausses en 2019. Depuis, les responsables de l’institut d'émission, et en premier le président Jerome Powell, ont décidé qu’il était urgent d’attendre au vu des troubles des marchés et du ralentissement économique en Chine, au Japon et en Europe, susceptibles éventuellement d’avoir des répercussions sur une croissance pour l’instant solide aux Etats-Unis.
Jerome Powell, le président de la Réserve fédérale, a répété jeudi que la banque centrale pouvait se permettre d'être patiente vis-à -vis de sa politique de normalisation monétaire, au vu d’indicateurs montrant une stabilité de l’inflation. «Il n’y a aucun projet de ce type», a-t-il répondu, à l’Economic Club de Washington, lorsqu’on l’a interrogé au sujet des prévisions de décembre montrant que les membres du Comité de politique monétaire (Fomc) anticipaient, en valeur médiane, deux nouvelles hausses des taux en 2019. «C'était subordonné à de très solides perspectives en 2019, des perspectives qui peuvent encore se vérifier», a-t-il dit.
Face à la forte probabilité d'un statu quo sur ses taux, les minutes de sa dernière réunion ont particulièrement souligné les enjeux de la réduction de son bilan.
La Réserve fédérale américaine pourrait ne relever ses taux d’intérêt qu’une seule fois cette année, a déclaré lundi Raphael Bostic, le président de l’antenne d’Atlanta de la banque centrale américaine. Il a expliqué devant le Rotary Club d’Atlanta que la nervosité des dirigeants d’entreprise sur la situation économique et le ralentissement de la croissance mondiale étaient susceptibles de freiner le resserrement monétaire. Il ne dispose pas d’un droit de vote cette année lors des réunions de politique monétaire.
La position de Jerome Powell à la présidence de la Réserve fédérale n’est pas menacée, a déclaré hier le conseiller économique de la Maison Blanche, Kevin Hassett, à la suite des critiques du président américain Donald Trump. Aux journalistes lui demandant si la position de Jerome Powell était assurée, le conseiller a répondu : «Oui, bien sûr, à 100%.» A une autre question lui demandant s’il pouvait affirmer que le poste de Powell n'était pas menacé, il a dit : «Absolument». Donald Trump avait renouvelé ces derniers jours ses attaques contre la Réserve fédérale américaine, qu’il accuse de procéder à une hausse trop rapide de ses taux.
Si une quatrième hausse de taux en 2018 semble acquise pour la Fed lors de sa réunion mercredi, le marché n'en voit plus qu'une autre l'an prochain avant la fin de son cycle.
Les dirigeants de la Réserve fédérale (Fed) ont clairement indiqué lors de leur dernière réunion de politique monétaire qu’ils tablaient sur une nouvelle hausse des taux directeurs en décembre, selon le compte-rendu de cette réunion publié jeudi. Mais ils restent plus partagés sur la stratégie pour l’année prochaine: «la politique monétaire n’a pas été fixée de manière préétablie», indiquent les minutes. S’ils parient toujours sur une hausse de taux en décembre, ils pensent désormais en majorité qu’il n’y en aura qu’une en 2019 - alors que la Fed avait laissé entendre qu’il pourrait y en avoir jusqu'à trois, indique le baromètre de CME Group. Les trois relèvements de taux à priori attendus en 2019 pourraient être revus en cas d'évolution marquée de la conjoncture économique.
La Réserve fédérale (Fed) doit continuer à relever progressivement les taux, mais surveiller de près les indicateurs économiques à mesure que sa politique monétaire s’approche du niveau neutre, a estimé son vice-président Richard Clarida, hier à New York. Il a néanmoins reconnu, à l’instar de son président Jerome Powell, qui doit quant à lui s’exprimer ce mercredi, la difficulté que rencontre la Fed pour estimer le taux neutre, ne stimulant ni ne freinant l'économie. «Le processus d’apprentissage (...) au fur et à mesure qu’arrivent de nouvelles données conforte le scénario d’une normalisation monétaire graduelle et permettra à la Fed d’accumuler des informations supplémentaires en fonction des indicateurs afin de déterminer la destination finale de la politique de taux», a-t-il expliqué.
La Réserve fédérale (Fed) doit continuer à relever progressivement les taux mais doit surveiller avec une attention particulière les indicateurs économiques à mesure que sa politique monétaire s’approche du niveau neutre, a estimé son vice-président Richard Clarida dans un discours prononcé aujourd’hui à New York. Il a néanmoins reconnu, à l’instar de son président Jerome Powell qui doit quant à lui s’exprimer demain, la difficulté que rencontre la Fed pour estimer le taux neutre, ne stimulant ni ne freinant l'économie.