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Nos articles d’actualité et d’analyse sur la banque centrale américaine (la Réserve fédérale ou Fed), sur les déclarations de ses principaux dirigeants, sur ses annonces de politiques monétaires (évolution des taux directeurs, programmes de liquidité ou de rachats d’actifs, suivi de l’inflation).
Le président de la Réserve fédérale ouvre jeudi le symposium de Jackson Hole. Il pourrait lever le voile sur la nouvelle orientation stratégique de la banque centrale.
Le redressement de l'économie américaine après la crise provoquée par l'épidémie de coronavirus pourrait être plus long que prévu et les demandes d’accès au dispositif de prêts aux PME pourraient croître avec le temps, a estimé mercredi le président de la Réserve fédérale de Boston, Eric Rosengren. Plus de 400 établissements de crédit se sont manifestés ou s’apprêtent à adhérer à ce programme créé en avril dernier, a précisé Eric Rosengren dans une interview. Aucun prêt n’avait encore été accordé la semaine dernière, a-t-il dit. «Il y a en fait beaucoup d’entreprises qui ont été durement perturbées par la pandémie», a ajouté le président de la Boston Fed, qui administre le programme.
Les efforts de la Réserve fédérale (Fed) pour soutenir le marché du financement face aux répercussions de la pandémie pourraient déstabiliser les marchés financiers, met en garde Oxford Economics. Pour l'économiste Kathy Bostjancic, «ces mesures ont davantage fait augmenter les prix des actifs que l’activité économique ou l’inflation». Selon elle, les niveaux de valorisation observés actuellement sur les marchés montrent que les investisseurs s’attendent à une reprise rapide de l'économie et à ce que la Fed intervienne à la première difficulté. Cette situation, susceptible de fausser les prix des actifs, «fait craindre que les marchés retombent de nouveau dans la crise lorsque (la Fed) aura décidé de retirer le soutien qu’elle accorde actuellement», estime Kathy Bostjancic.
Les responsables de la Réserve fédérale américaine sont d’accord pour employer tous les instruments dont ils disposent afin d’enrayer le déclin économique imputable à la crise sanitaire, selon un compte-rendu détaillé de leur dernière réunion. Lors de celle-ci, début juin, la Fed a promis de continuer à soutenir l'économie pendant plusieurs années après la crise provoquée par la pandémie. Elle révèle aussi que la Fed s’attend à ce que l'économie traverse sa récession la plus brutale depuis la Seconde Guerre mondiale. La Fed a dit à plusieurs reprises que les perspectives économiques des Etats-Unis restaient incertaines face au virus - qui a tué plus de 127.000 personnes aux Etats-Unis. Depuis la dernière réunion du Comité de politique monétaire, le nombre de contaminations s’est envolé aux Etats-Unis, faisant planer une ombre sur les perspectives de reprise.
L’emploi américain ne retrouvera pas ses niveaux d’avant la crise avant quatre ou cinq ans, a déclaré mercredi la présidente de la Réserve fédérale de San Francisco, Mary Daly, dans un entretien filmé accordé au Washington Post. «Si nous parvenons à maîtriser la question sanitaire, que ce soit grâce à une solide politique d’endiguement ou par un vaccin, alors l’activité économique pourra reprendre vraiment rapidement», a-t-elle déclaré. «Dans ce cas, il ne nous faudrait que quatre ou cinq ans, mais si la crise pénalise durablement l'économie, cela pourrait prendre davantage de temps», a-t-elle dit.
La récente embellie économique aux Etats-Unis risque d'être compromise si le Congrès réduit les aides accordées aux chômeurs et aux entreprises fermées par la pandémie, a mis en garde mercredi Jerome Powell, le président de la Réserve fédérale (Fed), devant la commission des services financiers de la Chambre des représentants. 25 millions de salariés restent privés de leur emploi. Après avoir débloqué près de 3.000 milliards de dollars en urgence au début de l'épidémie pour soutenir l'économie, les parlementaires américains devront décider cet été de prolonger ou non certaines mesures en faveur des entreprises et des chômeurs sur le point d’arriver à expiration. Ces dépenses publiques semblent avoir stimulé les embauches et la consommation ces dernières semaines, a pointé Jerome Powell.
La Réserve fédérale (Fed) a annoncé lundi qu’elle procéderait à des achats d’une large gamme d’obligations d’entreprises sur le marché secondaire dans le cadre de son programme de prêts d’urgence. Les émetteurs concernés devront être basés aux Etats-Unis, et les institutions financières acceptant des dépôts ne seront pas éligibles. Ces nouveaux achats de la Fed porteront sur des créances d’une maturité inférieure ou égale à cinq ans. Cela s’ajoute aux rachats d’obligations d’entreprises bénéficiant d’une notation élevée annoncé en mars. La banque centrale a déjà déployé un programme de prêts de 250 milliards de dollars pour racheter des obligations d’entreprises en circulation et a débloqué une enveloppe de 500 milliards pour des rachats de dette nouvellement émise. La Bourse de New York a accéléré en réaction à ces annonces, l’indice DJIA s’adjugeant 0,7% en fin de séance et le S&P 500 gagnant 0,9%.
Le président américain Donald Trump a critiqué jeudi la Réserve fédérale et son président, Jerome Powell, leur reprochant de faire des prévisions trop pessimistes sur la reprise de l'économie à la suite de la pandémie de coronavirus. «La Réserve fédérale se trompe si souvent», a déclaré le locataire de la Maison-Blanche sur son compte Twitter. «Je vois les chiffres aussi, et je fais BEAUCOUP mieux qu’eux», a-t-il tweeté. Ces déclarations de Donald Trump surviennent alors que la Bourse américaine s’inscrit en fort recul jeudi. L’indice Dow Jones plongeait de plus de 1.300 points, soit 4,8%, à la mi-séance, la crainte d’une nouvelle vague d’infections au coronavirus aux Etats-Unis poussant les investisseurs à se détourner des actifs risqués.