Nos articles d'actualité et d'analyse sur les principales campagnes lancées par des actionnaires activistes (Elliott, Amber, Third Point, Trian Partners, Cevian, TCI etc.) sur des entreprises cotées en Bourse.
Nos articles d’actualité et d’analyse sur la banque centrale américaine (la Réserve fédérale ou Fed), sur les déclarations de ses principaux dirigeants, sur ses annonces de politiques monétaires (évolution des taux directeurs, programmes de liquidité ou de rachats d’actifs, suivi de l’inflation).
La Réserve fédérale américaine a monté son principal taux directeur de 25 points de base, le faisant passer de 5,25% à 5,5%. Un plus haut depuis 22 ans.
Les bonnes nouvelles sur le front de l’inflation américaine ont affaibli la probabilité de nouvelles hausses de taux de la Fed et donc le billet vert. Mais de bonnes nouvelles sur la croissance pourraient rapidement réenclencher un mouvement inverse.
La baisse a été plus forte qu’attendu, à 3% en juin, y compris pour l’inflation sous-jacente, même si le débat sur la fin du resserrement monétaire n’est pas complètement tranché.
La normalisation monétaire de la Fed et de la BCE implique aussi, à côté des hausses de taux courts, une diminution de leurs bilans, gonflés durant la crise par les achats d’actifs. Une étude présentée au Forum de Sintra chiffre jusqu’à 90% la baisse des réserves induite. D’autres observateurs estiment que le processus serait rapidement contraint par des risques liés à la stabilité financière et à la liquidité.
Richard Clarida, conseiller économique global de Pimco et ancien vice-président de la Réserve Fédérale, en charge de la politique monétaire (2018-2022), revient pour L’Agefi sur les conclusions du dernier «Forum séculaire» de la société de gestion.
Les prévisionnistes sondés par L’Agefi ont davantage relevé leurs vues sur les taux directeurs en juin, portés autant par le ton restrictif des décideurs que par les bonnes nouvelles.
Les prix ont plus ralenti que prévu en mai aux Etats-Unis. La probabilité de voir la Fed durcir sa politique monétaire diminue à court comme à moyen terme.
Le président Jerome Powell maintiendra une communication ciblée sur l’inflation, tout en sachant que des taux plus élevés augmentent les risques sur le crédit.
Certains économistes estiment que les nouvelles émissions liées à la suspension du plafond de la dette aux Etats-Unis pourraient avoir le même effet qu’une hausse des taux de la Fed.
Les prévisions du panel de L'Agefi concernant les taux directeurs évoluent peu, mais un reflux des taux longs est attendu en zone euro en raison du coup de froid de l'économie.
L'impact du resserrement des politiques monétaire se conjugue avec celui des politiques budgétaires et devrait finir par se ressentir, estime Michala Marcussen, chef économiste de la Société Générale.