Nos articles d’actualité et d’analyse sur les grands évènements et décisions politiques susceptibles d’influer les marchés financiers et les principales économies (élections, guerre, remaniements, réformes etc.)
Alors que le Parti social-démocrate allemand (SPD) est en plein désarroi après sa déroute dimanche lors des élections au Parlement européen, où il a perdu 11 points (15,8%), dans une tribune publiée lundi, plusieurs de ses responsables, dont son numéro deux Ralf Stegner, appellent le parti à clarifier sa position. Sans réclamer le départ de la coalition gouvernementale, ils soulignent que celle-ci ne peut pas continuer si les sociaux-démocrates n’ont pas leur mot à dire sur ses grandes orientations, des retraites à la lutte contre le changement climatique.
Le gouvernement du conservateur Sebastian Kurz a été renversé lundi en Autriche par une motion de censure, neuf jours après la démission de son vice-chancelier Heinz-Christian Strache, chef de file du Parti de la liberté (FPÖ, extrême droite). La motion a été votée par le FPÖ et l’opposition sociale-démocrate (SPÖ), qui rassemblent 103 des 183 sièges du Conseil national. Le chancelier conservateur, dont le parti a remporté les élections européennes, souhaitait la tenue d'élections législatives anticipées en septembre. Le président Alexander Van der Bellen va devoir nommer un nouveau chancelier capable d’obtenir une majorité parlementaire pour gouverner jusqu’aux législatives.
Emmanuel Macron et Angela Merkel ne veulent pas afficher de divergence concernant la nomination du prochain président de la Commission européenne, a déclaré lundi une source à l’Elysée, selon Reuters. Le président français souhaite que le Conseil européen informel de mardi établisse que le système du «Spitzenkandidat» (candidat tête de liste) pour la présidence de la Commission ne s’appliquera pas automatiquement ; il a jugé qu’il était possible d’obtenir une majorité sur ce point. Pour la France, les «Spitzenkandidaten», dont le conservateur allemand Manfred Weber (PPE), sont légitimes pour briguer cette présidence mais le prochain président devra refléter l'équilibre politique du nouveau Parlement.
Donald Trump s’est dit convaincu lundi qu’un nouvel accord sur le programme nucléaire iranien était possible et s’est félicité de l’efficacité des sanctions américaines, lors d’une conférence de presse avec le Premier ministre japonais Shinzo Abe, à Tokyo. A Téhéran, le ministre iranien des Affaires étrangères a quant à lui répété que son pays ne cherchait pas à se doter de telles armes et a rappelé que l’ayatollah Ali Khameneï, guide suprême de la Révolution, avait signé une fatwa pour l’interdire. Donald Trump a dénoncé il y a un an l’accord international sur le programme nucléaire iranien conclu à Vienne en 2015, actant le retour des sanctions américaines levées après son entrée en vigueur. Il fait désormais pression sur Téhéran pour le renégocier.
Le Parti social-démocrate allemand (SPD) est en plein désarroi après sa déroute dimanche lors des élections au Parlement européen mais aussi lors du scrutin régional à Brême. Dans une tribune publiée aujourd’hui, plusieurs responsables du SPD, dont son numéro deux Ralf Stegner et le dirigeant de sa branche jeunesse Kevin Kühnert, appellent le parti à clarifier sa position. Ils ne réclament pas explicitement le départ de la coalition gouvernementale mais ils soulignent que celle-ci ne peut pas continuer si les sociaux-démocrates n’ont pas leur mot à dire sur ses grandes orientations, des retraites à la lutte contre le changement climatique, en passant par l’immigration et la taxation des multinationales.
Le gouvernement du conservateur Sebastian Kurz a été renversé ce lundi en Autriche par une motion de censure, neuf jours après la démission de son vice-chancelier Heinz-Christian Strache, chef de file du Parti de la liberté (FPÖ, extrême droite). La motion a été votée par le FPÖ et l’opposition sociale-démocrate (SPÖ), qui rassemblent à eux deux 103 des 183 sièges du Conseil national, la chambre basse du Parlement autrichien.
Des représentants du gouvernement et de l’opposition vénézuéliens vont retourner en Norvège pour une deuxième session de discussions afin de tenter de résoudre des mois de crise, a annoncé samedi le ministère norvégien des Affaires étrangères. A propos des premières discussions, qui a eu lieu mi-mai, le président vénézuélien Nicolas Maduro a déclaré qu’elles visaient à établir un «agenda pacifique». Mais de nombreux acteurs de l’opposition restent sceptiques face ces négociations, auxquelles ne participe pas le chef de l’opposition et président autoproclamé Juan Guaido.
Les avocats de Prabowo Subianto, qui conteste sa défaite à l'élection présidentielle du 17 avril en Indonésie, ont saisi vendredi soir la Cour constitutionnelle, dénonçant des fraudes. Le président sortant, Joko Widodo, a été déclaré vainqueur du scrutin avec 55,5% des voix contre 44,5% pour le général de réserve. L’opposition soutient que les résultats annoncés mardi par la Commission générale des élections (KPU) sont entachés de fraudes. Des manifestations ont suivi l’annonce des résultats à Djakarta et ont dégénéré en émeutes. Une première audience est prévue le 14 juin. La Cour constitutionnelle rendra son verdict le 28 juin.
Le parquet général d’Alger a renvoyé deux anciens chefs du gouvernement et huit anciens ministres devant la Cour suprême dans le cadre d’une enquête pour corruption, rapporte dimanche la chaîne de télévision Ennahar, en citant un communiqué du parquet. Les poursuites visent notamment Ahmed Ouyahia et Abdelmalek Sellal, qui ont servi comme Premier ministre sous la présidence d’Abdelaziz Bouteflika avant sa démission le 2 avril sous la pression de la rue et de l’armée. Ils seront auditionnés dans le cadre d’affaires de «passation de contrats et de marchés en infraction avec la législation en vigueur», selon le Parquet. .
Donald Trump, arrivé samedi au Japon pour une visite d’Etat protocolaire, a appelé les investisseurs japonais à accroître leur présence aux Etats-Unis et réclamé une nouvelle fois un rééquilibrage des relations commerciales entre les deux pays. Alors que des négociations commerciales sont en cours entre Washington et Tokyo, le président américain a également observé qu’il souhaitait un accord à même de rectifier les déséquilibres de la balance commerciale bilatérale, le déficit des Etats-Unis avec le Japon s'élevant à 68 milliards de dollars.
Le chef de la diplomatie iranienne, Mohammad Javad Zarif, a proposé dimanche, en déplacement en Irak, un «pacte de non-agression» entre l’Iran et ses voisins du Golfe. Il a assuré que son pays n’avait pas violé ses engagements pris dans le cadre de l’accord de 2015 sur son programme nucléaire au contraire des Etats-Unis qui, a-t-il dit, sont en contradiction avec les résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies. En pleine escalade des tensions avec Washington, que traduit le renforcement de la présence militaire américaine dans la région, Zarif a souligné que la république islamique se défendrait contre tout «effort de guerre» dirigé contre elle, qu’il soit économique ou militaire.
Le Rassemblement national (ex-Front national) est arrivé dimanche en tête du scrutin européen en France, avec environ 24% des voix, devant l’alliance La République en marche-MoDem, à environ 22%, reproduisant le duel de la présidentielle de 2017. La forte participation de 52%, soit 9 points de plus qu’en 2014, a fait bouger des lignes. Le camp présidentiel s’est montré à la fois déçu par cette seconde place, rassuré par ce faible écart et déterminé à maintenir le cap des réformes. La liste Europe Ecologie-Les Verts a percé à 13% des voix, suivie des Républicains, avec 8,5% des voix, La France insoumise de Jean-Luc Mélenchon, avec 6,4%, puis l’attelage Parti socialiste-Place publique, à environ 6,1%.
Boris Johnson, ancien chef de la diplomatie britannique et partisan résolu du Brexit, a annoncé vendredi qu’il était «bien sûr» candidat au poste de Premier ministre, après la démission de Theresa May fixée au 7 juin. Il a ajouté que le Royaume-Uni devait se préparer à sortir sans accord de l’Union européenne s’il veut vraiment être en mesure de négocier un accord convenable. «Nous quitterons l’UE le 31 octobre, accord ou pas», a-t-il insisté lors d’une conférence économique en Suisse.
Une nouvelle période d’incertitude s’ouvre au Royaume-Uni. La Première ministre britannique Theresa May a annoncé vendredi qu’elle quittera ses fonctions de dirigeante du Parti conservateur dans deux semaines, le 7 juin. Theresa May, qui a échoué par trois fois depuis la mi-janvier à faire adopter par sa majorité divisée l’accord de Brexit négocié avec les Européens, a abattu sa dernière carte mardi en proposant des liens commerciaux plus étroits avec l’UE sans exclure la tenue d’un second référendum, mais s’est heurtée à un front du refus transpartisan.
Le sort de Theresa May a occulté jeudi les élections européennes au Royaume-Uni, un scrutin auquel les Britanniques ne pensaient pas devoir participer, trois ans après avoir voté pour une sortie de l’Union européenne. La Première ministre conservatrice a essuyé mardi un quatrième échec en proposant un nouvel accord de retrait négocié avec les Européens. Pour la plupart des commentateurs, ses jours au 10 Downing Street sont comptés. Selon le Times, elle annoncera la date de sa démission à l’issue de sa rencontre de vendredi avec Graham Brady, président du Comité 1922. Dans l’immédiat, Theresa May devait gérer des élections européennes qui s’annoncent comme un désastre pour le Parti conservateur. Nigel Farage fait largement la course en tête avec son Parti du Brexit, lancé le mois dernier seulement.
Le chancelier autrichien Sebastian Kurz a remanié mercredi son gouvernement, remplaçant par des technocrates ses anciens ministres d’extrême droite et s’attirant les foudres de l’opposition. Des élections législatives anticipées devraient se tenir en septembre après la dissolution du Parlement, mais ce calendrier pourrait s’accélérer, si une motion de censure, qui sera déposée lundi, est votée contre le gouvernement. Ce remaniement est la conséquence du scandale ayant emporté l’ex-vice-chancelier Heinz-Christian Strache, chef de file du FPÖ d’extrême droite, après la diffusion d’une vidéo de 2017, dans laquelle on le voit proposer, en échange d’un soutien, des contrats publics à une femme se disant la nièce d’un oligarque russe.
Des élus du Parti conservateur de Theresa May ont rejeté ses propositions et l’appelaient mercredi à quitter la tête du gouvernement. Conséquence, la livre sterling est tombée mercredi à un plus bas depuis son «flash crash» de la mi-janvier, perdant jusqu'à 0,36% contre le dollar dans la matinée, et passant sous le seuil de 1,27 à 1,2659 au plus bas. Malgré les rumeurs sur son départ, elle devrait faire campagne jeudi pour les élections européennes et rencontrer le lendemain le chef du Comité 1922 - qui regroupe les députés conservateurs - une décision sera alors prise sur son avenir. La Première ministre britannique a proposé en vain de voter sur l’opportunité d’un second référendum pour faire adopter son projet de loi sur l’accord de retrait (WAB). Initialement fixée au 29 mars, la date du Brexit a été repoussée au 12 avril puis au 31 octobre prochain.
Le chancelier autrichien Sebastian Kurz a remanié aujourd’hui son gouvernement, remplaçant par des technocrates ses anciens ministres d’extrême droite et s’attirant les foudres de l’opposition. Des élections législatives anticipées devraient se tenir en septembre après la dissolution du Parlement mais ce calendrier pourrait s’accélérer si une motion de censure, qui sera déposée lundi, est votée contre le gouvernement.
Edouard Philippe a précisé mardi ses objectifs de réorganisation de l’Etat. Deux projets de circulaires sont soumis à la concertation des préfets, syndicats et administrations centrales. Il a confirmé que certains des 1.200 organismes et agences de l’Etat seraient supprimés. Le Premier ministre a confirmé vouloir créer 500 maisons de service public de plus d’ici fin 2019. Emmanuel Macron a confirmé dans un entretien publié mardi par des quotidiens régionaux que l’objectif de réduire de 120.000 le nombre de fonctionnaires d’ici la fin du quinquennat - 50.000 dans l’Etat et 70.000 dans les collectivités territoriales - n'était plus impérieux.