Nos articles d’actualité et d’analyse sur les grands évènements et décisions politiques susceptibles d’influer les marchés financiers et les principales économies (élections, guerre, remaniements, réformes etc.)
La Chambre des représentants américaine, contrôlée par les démocrates, a adopté une résolution destinée à limiter la capacité de Donald Trump à engager un conflit militaire contre l’Iran. Les démocrates accusent le président d’agir de manière irréfléchie. Les républicains ont rejeté le texte. C’est désormais au Sénat, où les républicains sont majoritaires, de se prononcer, ce qui rend son adoption incertaine.
La présidente taiwanaise Tsai Ing-wen a été réélue haut la main samedi, à l’issue d’un scrutin centré sur les tensions avec la Chine et la contestation de sa souveraineté à Hong-Kong. Elle a devancé Han Kuo-yu, chef de file du Kuomintang et de l’opposition, de 2,6 millions de voix. La Chine considère que Taiwan fait partie intégrante de son territoire et n’exclut pas de recourir à la force pour la ramener dans son giron si l'île proclame formellement son indépendance. Depuis l’arrivée au pouvoir de Tsai Ing-wen en 2016, la Chine a notamment a suspendu les communications officielles et a organisé des manoeuvres militaires à proximité de l'île. La Chine considère que Taiwan fait partie intégrante de son territoire et cette position n'évoluera pas, ont souligné dimanche les autorités à Pékin
Le nouveau Premier ministre de Malte, Robert Abela, a promis dimanche de renforcer l’Etat de droit à la veille de sa prestation de serment, en remplacement de Joseph Muscat, accusé d’interférences dans l’enquête sur l’assassinat de la journaliste d’investigation Daphne Caruana Galizia en 2017. Huit mois avant sa mort, elle avait évoqué l’existence d’une société basée à Dubaï, qui, selon elle, entretenait des liens avec des responsables politiques maltais. Elu dimanche la tête du parti travailliste avec 58% des voix contre 42% pour le vice-Premier ministre sortant Chris Fearne, qui faisait figure de favori, Robert Abela succède officiellement lundi à Joseph Muscat.
La Chambre des représentants américaine, contrôlée par les démocrates, a adopté une résolution destinée à limiter la capacité de Donald Trump à engager un conflit militaire contre l’Iran. Les démocrates accusent le président d’agir de manière irréfléchie. Les républicains ont rejeté le texte. C’est désormais au Sénat, où les républicains sont majoritaires, de se prononcer, ce qui rend son adoption incertaine.
Plus d’un mois après le début du mouvement social contre la réforme des retraites, 452.000 personnes ont manifesté jeudi en France pour redire leur opposition au projet et accentuer la pression sur l’exécutif, qui espère arracher un compromis. Le 5 décembre dernier, le ministère avait recensé 806.000 manifestants. Cette nouvelle journée-test intervenait à la veille de consultations à Matignon sur la proposition de «conférence de financement» avancée par le CFDT et reprise par Edouard Philippe. Les discussions achoppent sur l’option gouvernementale d’un âge pivot à 64 ans en 2027 - âge qui devra être atteint pour une retraite à taux plein avec un système de bonus-malus - et qui figure dans une première mouture transmise au Conseil d’Etat. Cette mesure est un casus belli pour les syndicats réformistes CFDT et Unsa.
La Chambre des communes a approuvé jeudi, à 330 voix contre 231, la législation permettant à la Grande-Bretagne de sortir de l’Union européenne avec un accord, conclu à l’automne dernier par le Premier ministre, Boris Johnson, avec les 27 autres pays de l’UE. Lors des élections législatives anticipées provoquées par Boris Johnson, celui-ci a fait campagne sur la promesse de mettre en oeuvre le Brexit le 31 janvier. Le texte sera maintenant soumis à la Chambre des Lords et devrait prendre force de loi dans les semaines suivantes. La Grande-Bretagne et l’UE vont ensuite devoir négocier les termes de leur nouvelle relation. Boris Johnson veut conclure ces négociations d’ici la fin, le 31 décembre 2020.
L’assassinat du général iranien Qassem Soleimani, ordonné par le président américain Donald Trump, a brutalement interrompu la trêve des confiseurs. La douce euphorie boursière qui avait accompagné la fin d’année s’efface devant la peur d’une escalade guerrière entre l’Iran et les Etats-Unis. Le risque géopolitique se rappelle à nouveau au mauvais souvenir des investisseurs, et pourtant, leur réaction reste une fois encore modérée. Voilà des années que les prix du pétrole font fi des tensions grandissantes au Moyen-Orient ; des années que les marchés financiers ont peine, plus largement, à saisir une matière mouvante qui se prête difficilement à la rigueur mathématique des modèles de valorisation. Ils ont tendance à négliger le facteur politique tant que celui-ci n’apparaît pas pleinement sur leurs radars, mais aussi à sous-estimer, une fois la crise venue, la capacité de réaction des dirigeants, comme on l’a vu lorsque l’euro était voué aux gémonies. L’histoire récente ne saurait d’ailleurs leur donner tort. Entamée sous la double menace d’un Brexit dur et d’une guerre commerciale sino-américaine, 2019 s’est soldée par un millésime exceptionnel où la chance et la mansuétude des banques centrales ont souri aux audacieux.
Le gouvernement intérimaire bolivien a annoncé mercredi l’ouverture d’enquêtes pour corruption contre 600 anciens membres de l’exécutif et responsables d’entreprises publiques sous la présidence d’Evo Morales, lui-même visé par la procédure. Evo Morales est sous le coup, depuis le 18 décembre, d’un mandat d’arrêt émis par le parquet bolivien, dans le cadre d’une enquête pour sédition et terrorisme. Il a démissionné le 10 novembre après avoir été lâché par la police et par l’armée, sous la pression de l’opposition qui considérait comme frauduleuse sa réélection fin octobre pour un quatrième mandat dès le premier tour. De nouvelles élections générales en Bolivie sont prévues le 3 mai.
Les marchés financiers se sont stabilisés mercredi à la mi-séance, après la poussée d’inquiétudes provoquée par les tirs de missiles de Téhéran opérés en réponse à la mort du général iranien Qassem Soleimani la semaine dernière lors d’une frappe de l’armée américaine.
La compagnie aérienne Air France et son homologue allemande Lufthansa ont annoncé ce matin avoir suspendu jusqu’à nouvel ordre le survol des espaces aériens irakien et iranien, après les tirs de missiles de l’Iran contre des bases abritant des troupes américaines en Irak. Lufthansa a également annulé un vol prévu ce mercredi entre Francfort et Téhéran, précisant que le contournement des zones aériennes iranienne et irakienne aurait «un impact sur la durée» d’autres vols.
Le parlement espagnol a donné son aval à la coalition menée par le parti socialiste (PSOE) aux côtés de la formation de gauche Unidas Podemos. Pedro Sanchez, le patron du PSOE, est reconduit de justesse à la tête du gouvernement au terme d’une crise politique de près d’un an, à 167 voix contre 165. Dix-huit se sont abstenus. Cette faible majorité risque de compliquer la tâche du gouvernement dont le programme passe mal auprès des investisseurs. Les deux partenaires du gouvernement ont notamment promis un alourdissement de la fiscalité des plus hauts revenus et des entreprises, ainsi que l’abrogation de la réforme du code du travail menée par le précédent gouvernement conservateur.
L’Espagne sort de l’impasse politique. Le parlement a donné son aval à la coalition menée par le parti socialiste (PSOE) aux côtés de la formation de gauche Unidas Podemos.
Les Etats-Unis n’ont pas l’intention de quitter militairement l’Irak, a assuré lundi le secrétaire américain à la Défense, démentant les informations de Reuters annonçant le départ imminent de la coalition internationale, conformément à la décision votée dimanche par le parlement de Bagdad. Selon le général Mark Milley, chef d'état-major de l’armée américaine, il s’agit d’un projet mal rédigé destiné à informer Bagdad d’une recrudescence des mouvements de troupes. La lettre dont Reuters a pris connaissance annonce le départ imminent des forces de la coalition, sans préciser si la mesure concerne la totalité des effectifs américains en Irak, qui sont de l’ordre de 5.000 hommes.
Le regain de tensions au Moyen-Orient rappelle aux investisseurs le risque géopolitique. Et cette année sera marquée par l’élection présidentielle américaine.
Le Parti socialiste espagnol et la formation séparatiste Esquerra Republicana de Catalunya (ERC, Gauche républicaine de Catalogne) se sont entendus pour que le futur gouvernement au pouvoir à Madrid lance un dialogue sur l’avenir de la Catalogne. En échange, l’ERC s’abstiendra lors du vote prévu entre les 4 et 7 janvier, lors d’une session extraordinaire au Parlement, sur l’investiture du gouvernement central formé par les socialistes, ce qui pourrait permettre à l’Espagne de sortir de l’impasse politique et au socialiste Pedro Sanchez de rester chef du gouvernement. L’Espagne peine à se doter d’un gouvernement stable depuis l’irruption en 2015 sur la scène politique de nouvelles formations nées après la crise financière de 2008, qui ont fragmenté le Parlement et mis fin au bipartisme entre conservateurs du Parti populaire et socialistes du PSOE.
La nouvelle présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, s’est dit «très inquiète», dans un entretien publié vendredi au quotidien Les Echos, de la faisabilité d’ici à fin 2020 de la signature d’un accord commercial après la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne (UE), prévue le 31 janvier. «Il ne s’agit pas seulement de négocier un accord de libre-échange, mais de nombreux autres sujets (…), a déclaré la dirigeante allemande. Je crois qu’il serait raisonnable de faire le point en milieu d’année et, si nécessaire, de s’entendre sur une extension de la période de transition.» En début de semaine, le négociateur européen du Brexit, Michel Barnier, avait concédé que ratifier une relation post-Brexit dans le délai de onze mois que demande le Premier ministre britannique serait «un immense défi». Alors que Boris Johnson souhaite accord commercial «ambitieux», «sans alignement sur les règles de l’UE», les analystes confirment que la seule voie vers un accord rapide sera justement de viser un minimum de règles communes.
Le gouvernement mexicain demandera à un tribunal des Nations unies de régler un différend avec la Bolivie qu’il accuse de violer les usages diplomatiques, a déclaré hier Marcelo Ebrard, ministre mexicain des Affaires étrangères. Cette plainte sera envoyée à la Cour internationale de Justice, organisme des Nations unies basé à La Haye. Depuis lundi, le Mexique accuse la Bolivie de renforcer la présence policière à l’extérieur de son ambassade à La Paz et d’intimider ses diplomates. Cette montée des tensions intervient après que le président mexicain, Andres Manuel Lopez Obrador, a accordé l’asile politique à l’ancien dirigeant bolivien Evo Morales, provoquant un refroidissement des relations bilatérales.